- Le Journal de Montréal rajoute de l'HUILE sur le FEU...
- Sur la relation TENDUE entre Marc Bergevin et Geoff Molson...
Marc Bergevin est-il déjà sur son départ ? Sinon comment expliquer son absence à la rencontre de presse annonçant la prolongation de contrat de Nick Suzuki? La coutume veut que le directeur général soit présent lorsqu’il accorde un gros contrat à l’un de ses joueurs. Le propriétaire est souvent sur place, lui aussi.
Or, pas de trace de Geoff Molson ni de Bergevin, hier midi, au complexe d’entraînement du Canadien, à Brossard.
Vous aurez probablement remarqué, d’ailleurs, que M. Molson ne s’est pas adressé aux journalistes depuis longtemps.
Il n’était pas là non plus au bilan de la saison dernière, qui s’était pourtant terminée avec une place en finale de la Coupe Stanley.
C’est par un laconique commentaire en une phrase que Bergevin a résumé la prolongation de contrat consentie à Suzuki.
« Nous sommes heureux de nous assurer les services de Nick pour les huit prochaines saisons », pouvait-on lire dans le communiqué diffusé par le Canadien.
Je sais pourquoi Bergevin n’était pas au côté de Suzuki pour cette belle occasion. Le cœur n’y était pas, tout simplement.
Pas besoin d’être un génie pour savoir que Bergevin est déçu de sa propre situation contractuelle. On l’a senti chaque fois que le sujet a été abordé lors de ses dernières rencontres avec les médias.
S’il croyait avoir l’estime de Geoff Molson, il doit se dire encore plus maintenant que les sentiments n’ont pas leur place en affaires.
Car le fossé séparant les deux hommes dans leurs pourparlers pour que leur association se prolonge au-delà de la saison qui s’amorce ce soir est bel et bien d’ordre pécuniaire.