La situation de Shane Wright à Seattle tourne à l’absurde.
Repêché au 4e rang en 2022 avec des attentes astronomiques, il est désormais à la croisée des chemins.
Et selon des sources proches du Kraken, leur directeur général Ron Francis serait prêt à échanger Wright pour… des peanuts.
Plus précisément, un jeune défenseur de soutien. Oui, vous avez bien lu : l’un des espoirs les plus attendus de sa génération pourrait être cédé pour combler une troisième paire défensive en difficulté.
Avec la blessure de Vince Dunn, pilier de la brigade défensive de Seattle, la situation est critique. Actuellement, la troisième paire du Kraken est composée de Josh Mahura et Will Borgen, des noms qui n’inspirent pas une grande confiance.
Devant ces lacunes, Francis semble prêt à sacrifier Wright pour renforcer sa ligne bleue, même à un prix dérisoire.
Cela signifie-t-il que le Canadien de Montréal pourrait acquérir Wright contre un Justin Barron ou un Jayden Struble?
L’idée est tentante, mais apparemment, Kent Hughes ne serait pas particulièrement intéressé. Oui, même dans ces conditions, le CH hésiterait à sauter sur l’occasion.
Ce qui choque encore plus, c’est la différence flagrante de traitement médiatique entre Seattle et Montréal. Si une telle situation se déroulait sous les projecteurs du Centre Bell, elle provoquerait un véritable tsunami médiatique.
Les partisans et analystes exigeraient des explications, les unes des journaux seraient inondées de critiques, et Hughes serait mis sous pression comme rarement auparavant.
À Seattle, cependant, cette affaire fait à peine les manchettes. Une ville qui découvre encore les subtilités du hockey professionnel semble moins portée à la suranalyse ou à la controverse.
Cette indifférence médiatique pourrait bien jouer en faveur du Kraken, mais elle souligne aussi à quel point la pression exercée sur un joueur peut varier en fonction de l’environnement.
Shane Wright est encore très jeune. À 20 ans, il a tout le temps de relancer sa carrière. Mais les comparaisons constantes avec des joueurs comme Juraj Slafkovsky ou Logan Cooley n’aident pas.
Pendant que Slafkovsky accumule les points sur le premier trio du CH et que Cooley continue de briller en Utah, Wright peine à générer quoi que ce soit offensivement et manque d’explosivité dans son jeu.
Cela dit, rappelons que d’autres joueurs de sa cuvée évoluent encore dans la Ligue américaine. La patience reste une vertu, mais dans le cas de Wright, les attentes initiales étaient si élevées qu’il semble difficile de les tempérer aujourd’hui.
Si le Kraken est vraiment prêt à transiger Wright pour des peanuts, Kent Hughes et le Canadien de Montréal doivent sérieusement évaluer cette opportunité.
Certes, Wright a déçu jusqu’à maintenant, mais il reste un joueur avec un potentiel énorme. Le risque est faible : même un échange impliquant un défenseur comme Barron ou Struble serait raisonnable si Wright peut être relancé dans un environnement différent.
Et selon ce qui circule à Montréall, Martin St-Louis veut garder Struble, alors qu'il serait totalement indifférent à laisser partir Barron via transaction.
Le CH doit absolument chercher de la profondeur au centre, surtout que Christian Dvorak sera échangé pour des peanuts en mars prochain.
Si Hughes refuse cette chance, les critiques pourraient pleuvoir. Imaginez un scénario où Wright renaît à Montréal et devient le joueur qu’on attendait.
Tout ça après la saga où Wright avait dévisagé Hughes et Jeff Gorton au Centre Bell, quand il est monté sur le podium pour enfiler le chandail du Kraken.
Ce serait une bombe médiatique pour le CH si Wright deviendrait un membre du Tricolore, digne de Lance et Compte.
La balle est maintenant dans le camp des dirigeants montréalais. Wright est à donner, mais encore faut-il oser saisir l’opportunité.
Sommes-nous prêts à sacrifier Justin Barron?
Flop pour flop?
On le fait?