Shane Wright jaloux maladif de Juraj Slafkovsky

Shane Wright jaloux maladif de Juraj Slafkovsky

Par Marc-André Dubois le 2024-02-22

Shane Wright est tombé dans la jalousie, fixant le tableau des statistiques avec un mélange amer de jalousie et de frustration.

Depuis des années, il avait été acclamé comme le prochain grand espoir du hockey, destiné à dominer la ligue et à être le premier choix au total en 2022. Mais aujourd'hui, il regarde avec envie Juraj Slafkovsky, le prodige slovaque qui a pris d'assaut la ligue avec une aisance déconcertante.

«Slafkovsky joue très bien en ce moment. Au cours du dernier mois, il a offert du très bon hockey à Montréal. Évidemment, il est là où je veux être. Je veux produire dans la LNH. Mon temps viendra, je l’espère. Je dois croire au plan.» a affirmé Wright au journaliste de TVA Sports, Nicolas Cloutier.

Pendant des mois, Wright avait pleurniché sur le fait qu'il aurait dû être le premier choix au repêchage de 2022. Il avait fixé avec le feu dans les yeux la table du Canadien de Montréal, pour les menacer du regard, pensant qu'il allait fait regretter Kent Hughes et Jeff Gorton de l'avoir ignoré.

Ce comportement le hante encore, alors que tout le monde le traite de bébé gâté.

«J’ai essayé de diriger mon attention ailleurs. Je me suis concentré sur ce qui était vraiment important pour moi, sur les gens que je chéris."

"Ce que les gens écrivent en ligne sur moi, sur ce que je devrais être, sur où je devrais être, peu importe... je dois bloquer tout ça. Au final, ce n’est pas important. Cette énergie est négative et ne m’aidera pas de quelconque façon.»

Imaginant son nom être appelé en premier en recevant les applaudissements et les éloges du Centre Bell, Wright frappa un mur.  

La réalité cruelle lui avait asséné un coup dur : il n'était pas le premier choix, et en y repensant, il se rendait compte qu'il n'aurait peut-être même pas dû faire partie du top 10.

«Ils (le Kraken) m’ont dit qu’ils voulaient que je passe du temps à Coachella Valley dans la ligue américaine pour obtenir là-bas des minutes de qualité et être un chef de file».

Les performances éblouissantes de Slafkovsky ont jeté une ombre sur le parcours de Wright. Son ego, jadis gonflé par les attentes et les louanges, était maintenant ébranlé par le succès éclatant de son rival.

Il se demande s'il est condamné à être relégué au statut de simple joueur de hockey, loin de la grandeur à laquelle il avait aspiré.

«Je ne veux pas qu’on me précipite dans la LNH. Je veux atteindre la LNH et rester dans la LNH. Je ne veux pas faire des allers-retours. Si cela implique plus de temps dans la Ligue américaine, c’est correct.»

La jalousie ronge Wright alors qu'il regarde Slafkovsky sur la glace, avec son jeu fluide et sa capacité à marquer des buts spectaculaires.

Chaque fois que les caméras se tournent vers lui, il sent l'envie lui couler dans le sang, sachant que c'est le jeune Slovaque qui captive l'attention du monde du hockey.

Un futur flop ? Cette pensée tourbillonne dans l'esprit de Wright et dans l'esprit des recruteurs du Kraken. Cela le hante assurément.

Avait-il surestimé ses propres capacités ? Avait-il été trop confiant dans son propre talent ? Seul le temps le dira, mais pour l'instant, il est forcé d'admettre que Slafkovsky lui a volé la vedette, laissant Wright dans l'ombre de ses propres ambitions.