La décision d’admettre Shea Weber au Temple de la Renommée du hockey a engendré une vive réaction de la part du journaliste Jonathan Bernier du Journal de Montréal.
Selon Bernier, Weber ne mérite pas cet honneur prestigieux, réservant ses critiques les plus conglantes à cette nomination qu'il considère prématurée et imméritée.
Dans son texte, Bernier est sans pitié.
"Je n’ai rien contre l’homme montagne, mais je persiste à croire que ce privilège devrait être réservé à l’élite de l’élite," écrit-il. En évoquant des légendes telles que Wayne Gretzky, Mario Lemieux, Gordie Howe, Guy Lafleur, Bobby Orr, et Maurice Richard...
Bernier affirme que Weber, malgré une carrière impressionnante, ne devrait pas être placé dans le même panthéon que ces immortels du hockey.
Bernier poursuit en comparant Weber à Pavel Datsyuk, un autre nouvel intronisé cette année. Bien que Datsyuk ait une carrière de deux coupes Stanley, une médaille d’or olympique, plusieurs trophées Selke et Lady Byng, Bernier trouve déjà cette admission généreuse.
À ses yeux, même Datsyuk, avec son palmarès pourtant étoffé, n'a pas transcendé le sport de manière à mériter une place immédiate au Temple.
"Une belle carrière, mais..." C’est ainsi que Bernier résume la carrière de Weber. Avec deux médailles d’or olympiques et une au Championnat du monde, Weber a certes des réalisations internationales significatives, mais il manque cruellement de distinctions individuelles dans la LNH, lui qui n'a gagné aucun trophée.
Avec 589 points en 1038 matchs et aucune Coupe Stanley à son actif, Weber, selon Bernier, n’a pas fait assez pour justifier une entrée aussi rapide au Temple.
En dressant un parallèle avec Gary Suter, un défenseur ayant accumulé 844 points en 1145 matchs et deux bagues de la Coupe Stanley, Bernier souligne l’absurdité, à ses yeux, de voir Weber entrer avant Suter.
"Les 13 défenseurs inactifs qui ont plus de points que lui dans l’histoire de la LNH y sont," rappelle-t-il, ajoutant que le comité du Temple semble se presser d’atteindre leur maximum de quatre nouveaux joueurs masculins admis chaque année.
En terminant, Bernier prédit que Carey Price sera le prochain à bénéficier de cette règle controversée qui permet l’admissibilité après trois ans d’inactivité, malgré être encore sous contrat.
Avec un trophée Hart, un trophée Vézina et un trophée Jennings à son actif, Price devrait rejoindre Weber au Temple l’an prochain, selon Bernier, bien que lui aussi n’ait jamais remporté la Coupe Stanley.
La critique de Bernier montre une frustration éviddnte quant aux critères d’admission du Temple de la Renommée, clamant que l’institution a peut-être perdu de vue ce que signifie réellement faire partie de l’élite du hockey.
Ouch...sans pitié...