Sous le feu des critiques, Nick Bobrov répond à ses détracteurs

Sous le feu des critiques, Nick Bobrov répond à ses détracteurs

Par David Garel le 2023-10-23

Nick Bobrov a chaud...très chaud...

Non seulement Jiri Kulich est en train de brûler la ligue américaine. Non seulement Brad Lambert est aussi comme un poisson dans l'eau avec le club-école des Jets.

Mais surtout...Matthew Poitras est en train de s'inscrire dans la course pour le trophée Calder.

Imaginez se faire sélectionner au 54e rang du repêchage de la LNH et la saison suivante, tu deviens le 2e centre des puissants Bruins de Boston.

Hier, sa soirée de deux buts était la cerise sur le sundae d'un début de carrière incroyable. Les Bruins avaient absolument besoin d'un centre suite à la retraite de Patrice Bergeron. Poitras est arrivé comme un miracle.

Pendant ce temps, Filip Mesar, sélectionné au 26e rang...retourne dans le junior, car il n'était pas de calibre pour la ligue américaine.

Quand même drôle que Logan Cooley et Poitras vont compétionner pour gagner le trophée Calder. Alors que Juraj Slafkovsky joue comme un futur plombier et que son chum Mesar ait retourné dans le junior à se tape des longs trajets d'autobus.

Il serait temps que les médias de Montréal puissent parler à Bobrov. Juste lui demander comment il se sent face à toutes ses erreurs.

Pendant ce temps, Bobrov réfute le fait qu'il a été engagé par Jeff Gorton pour former un country-club. Même après toutes ses erreurs à New York.

« Je refuse de croire que nous formons un "country club". Mon embauche a été un long processus. On ne m'a pas donné mon emploi à Montréal. Oui, c'est vrai qu'avec Jeff (Gorton), on a passé énormément de repêchage ensemble. On s'est parlé de nos bons coups, de nos moins bons coups, de nos erreurs, de nos coups de circuit."

"On sait les erreurs que nous avons faites. Et on en a parlé. On sait les choses qu'on doit corriger. On connaît les raisons de ce qui n'a pas fonctionné. Notre proximité est un avantage et non un désavantage."

Hum..Pardon. L'amitié entre Gorton et Bobrov n'est pas seulement un désavantage. C'est une véritable catastrophe. Quand tu sélectionnes Alexis Lafrenière avant Tim Stutzle et Jake Sanderson.

Quand tu sélectionnes Lias Andersson avant Nick Suzuki, Martin Necas, Jake Oettinger et Jason Robertson.

Quand tu sélectionnees Vitali Kravtsov avant Evan Bouchard et Joel Farabee.

Quand tu sélectionnes Kaapo Kakko avant Trevor Zegras, Matt Boldy et Cole Caufield...

Quand tu fais toutes ces erreurs...et que tu te fais quand même engager pour devenir le directeur du recrutement d'une autre formation, c'est qu'il y a anguille sous roche.

C'est qu'effectivement, il y a un country club à Montréal. Que Nick Bobrov nous dise qu'il s'agit d'un avantage nous donne la chair de poule.

"Oui, je pense que c'est un avantage qu'on se connaisse aussi bien. Nous n'avons pas peur de nous "challenger", de se contredire et d'avoir des débats. Non, nous ne sommes pas parfaits, mais on sait comment retirer le meilleur de l'un et de l'autre, c'est pourquoi je pense que nous formons une équipe redoutable car on se pousse à se surpasser"

Ces propos de Bobrov ont été énoncés après avoir sélectionné Juraj Slafkovsky à la place de Logan Cooley et Filip Mesar à la place de Kulich, Lambert et Poitras.

On aimerait que Nick Bobrov accorde une autre entrevue à The Athletic. On se demande s'il va encore nous parler de son avantage.

Jeff Gorton a commis une grave erreur en engageant Nick Bobrov. Les conséquences deviendront vite catastrophiques...