Tension à Montréal: Cole Caufield et Juraj Slafkovsky font trembler New York

Tension à Montréal: Cole Caufield et Juraj Slafkovsky font trembler New York

Par Marc-André Dubois le 2025-06-26

Le ton est monté. Les noms fusent. Et la tension est au top du top.

Noah Dobson est officiellement sur le marché, et le Canadien de Montréal est au cœur de la tempête. Ce n’est plus une rumeur. C’est une guerre de perception, d’information et de stratégie. Et chaque jour, un nouveau nom s’ajoute à la liste des sacrifiés potentiels.

David Reinbacher? En haut de la liste.

Logan Mailloux? Déjà emballé.

Owen Beck? En complément.

Michael Hage? Intouchable.

Juraj Slafkovsky? Mathias Brunet en est persuadé.

Cole Caufield? Mathias Brunet l’a dit. Et personne n’a osé le contredire.

Dans un segment qui a fait l’effet d’une détonation sur les réseaux sociaux, Mathias Brunet a affirmé clairement que si le CH ne place pas Cole Caufield ou Juraj Slafkovsky dans la discussion, il est illusoire de croire que Mathieu Darche va céder Noah Dobson.

Et aussi surprenant que cela puisse paraître, il a peut-être raison.

Oui, tout le monde parle de David Reinbacher comme pièce centrale. Oui, Logan Mailloux et les choix 16 et 17 sont des offres honnêtes. Mais Mathieu Darche ne cherche pas une reconstruction. Il cherche un buteur établi, un nom qui provoque un impact immédiat.

Il a offert Dobson à Buffalo contre JJ Peterka, un ailier explosif de 27 buts et 68 points. C’est dire le profil recherché. Alors pourquoi accepterait-il moins de Montréal?

Rappelons les faits : Noah Dobson a récolté 70 points en 2023-24, avant de connaître une baisse de régime cette saison sous la férule de Patrick Roy.

Il a changé d’agent. Il a refusé un pont salarial à la Lou Lamoriello. Et il cherche maintenant un contrat entre 10 et 11 millions $ par année sur huit ans.

Il veut un environnement où il sera traité comme un pilier. Et selon Anthony Martineau, Montréal est au sommet de sa liste de destinations.

Il n’a pas de clause de non-échange, mais son pouvoir est réel. Aucune équipe ne l’obtiendra sans avoir d’abord son accord pour une prolongation. Et Dobson, lui, veut Montréal. Il veut Martin St-Louis, il veut la ville, il veut être la tête d’affiche.

Mais son prix est colossal.

Selon de nombreuses sources, le CH a bel et bien fait une offre incluant David Reinbacher, Logan Mailloux et un ou deux choix. Owen Beck aurait aussi été proposé.

Et pourtant… rien ne bouge.

Pourquoi? Parce que les Islanders veulent plus. Leur plan est clair : associer Matthew Schaefer, leur jeune espoir défensif, à un autre droitier jeune et prometteur. Ils ne veulent pas perdre Dobson contre un simple projet. Ils veulent du “ready now”.

Et parmi tous les défenseurs de moins de 21 ans disponibles dans la LNH, un seul colle parfaitement au profil demandé : David Reinbacher.

Mais même avec lui dans la transaction, la masse salariale pose un problème.

Mais au-delà des questions de masse et de profondeur, c’est le nom de Cole Caufield qui fait grincer des dents.

Mathias Brunet ne veut rien savoir des rumeurs envoyant David Reinbacher à Long Island. Il clame qu'il a des sources. Et il a affirmé que Darche veut un attaquant de top 6, un vrai. Pas un espoir. Pas un projet. Un marqueur pur. Ou un attaquant de puissance comme Juraj Slafkovsky.

Caufield, malgré une belle saison , n’a pas été élite. Il empoche 7,85 M$ par année, un contrat qui prend de la place, mais qui est raisonnable en même temps.

Son attitude publique a été scrutée, notamment après ses déclarations anti-fans du CH, alors qu'il a visé le Centre Bell pour avoir hué l'hymne américain.

Sans un échange pour un quart-arrière comme Dobson, son inclusion pourrait tout débloquer. Reste que Mathias Brunet reçoit des tomates sur la toile pour avoir osé inclure Caufield ou Slafkovsky.

Car le nom du Slovaque revient aussi avec insistance.

Son contrat de 60,8 millions $ sur 8 ans qui commence dès l’an prochain pèse lourd. Et ses performances en séries contre Washington ont été très décevantes pour un supposé attaquant de puissance.

Et si Patrick Roy croit pouvoir faire de Slafkovsky un monstre de séries, il pourrait insister pour l’avoir dans un deal pour Dobson.

En parallèle, le nom de Michael Hage revient dans certaines rumeurs comme alternative à Reinbacher. Le jeune centre montré rapidement un haut potentiel. Et certaines sources pensent que le CH pourrait offrir Mailloux + Hage + un choix de 1re ronde pour éviter de sacrifier Reinbacher.

Mais cette rumeur n’est pas confirmée. Et selon plusieurs observateurs, Darche préférerait un défenseur établi ou un marqueur immédiat.

Surtout, Kent Hughes aurait fait de Hage un intouchable.

Dans tout ça, le style Patrick Roy est omniprésent.

Roy ne veut pas attendre. Il ne veut pas former. Il veut gagner. Il a déjà ciblé des joueurs Kyrou, Slafkovsky, Caufield. Il veut de l’intensité. Du sang neuf. Des guerriers.

Dobson, lui, n’adhère pas au style Roy. Il le trouve autoritaire. Militaire. Silencieux. Et il veut un coach comme Martin St-Louis, proche de ses joueurs.

Le clash est inévitable. Et c’est ce qui rend la transaction presque inévitable.

Le temps presse.

Dobson veut partir.

Montréal veut un défenseur.

Les Islanders veulent des buts... ou un jeune défenseur droitier de premier plan (Reinbacher),

Le CH veut du leadership à la ligne bleue.

Et les fans? Ils veulent une vraie direction.

Kent Hughes ne peut pas rater ce virage.

Mailloux, Beck, choix 16 et 17? C’est déjà sur la table.

Reinbacher? Il est déjà dans la discussion.

Mais si Caufield ou Slafkovsky entre dans le deal… là, la transaction devient un tremblement.

Pour le défenseur numéro un du Canadien de la prochaine décennie... il faudra payer.

Ce qui est en train de se jouer va bien au-delà d’un simple échange.

Kent Hughes peut continuer à jongler avec des espoirs, des choix et des projets.

Ou il peut frapper un grand coup. Et inscrire Noah Dobson en lettres capitales au sommet de sa ligne bleue.

Mais à ce prix-là, il faudra se dénuder.

Et tout indique que le sacrifice aura un nom marquant. Reinbacher. Slafkovsky. Ou Caufield...

La question n’est plus « qui est disponible ».

C’est : jusqu’où le Canadien est prêt à aller pour obtenir Dobson.

Et ça… on le saura très bientôt.