Tension Montréal-New Jersey: Kent Hughes se couche devant Lane Hutson

Tension Montréal-New Jersey: Kent Hughes se couche devant Lane Hutson

Par David Garel le 2025-09-28

Lane Hutson explose… et Kent Hughes panique : le pire scénario se réalise à Montréal.

C’est le cauchemar que Kent Hughes redoutait depuis un an. Le scénario catastrophe qui hante les directeurs généraux modernes lorsqu’ils tentent de jouer au plus malin avec les agents. Une manœuvre qui devait aboutir à un « vol » comptable. Mais Lane Hutson vient de ruiner le plan.

Et le pire dans tout ça? Il veut signer. Huit ans. À Montréal. Maintenant.

Mais il est trop bon. Beaucoup trop bon. Et ça, Kent Hughes ne l’avait pas vu venir.

Il suffisait d’un seul match. Un seul flash. Une démonstration publique, dans un simple match préparatoire contre les Maple Leafs. Et Lane Hutson a détruit tout l’équilibre précaire que Kent Hughes avait tenté d’imposer dans ses négociations.

Hutson a survolé la rencontre. Vision, fluidité, anticipation, exécution chirurgicale en supériorité numérique. Et surtout : la certitude qu’il est déjà un quart-arrière élite.

Pendant ce temps? Noah Dobson, celui que Kent Hughes avait tant vanté, celui qu’il a signé à long terme à 9,5 millions $ par année, était blessé à l'aine... après un camp "soft" au possible.

Un cruel contraste. Un verdict sans appel.

Le rapport de force vient de basculer. Définitivement.

Tout a changé à cause d’un autre nom : Luke Hughes. Le frère cadet de Jack et Quinn, perle des Devils du New Jersey, défenseur moderne par excellence, pourrait signer, selon plusieurs sources, un contrat de 8 ans, 9 millions $ par saison.

Et c’est là que tout explose pour Kent Hughes.

Car si Luke Hughes, avec ses comparables statistiques, ses responsabilités similaires et son statut de défenseur offensif générationnel, vaut 9 millions, Lane Hutson, à Montréal, dans un marché beaucoup plus exigeant, vaut au moins 10.

Et pour Sean Coffey, son agent, le message est clair :

« On ne signera pas en dessous de Luke Hughes. En fait, on veut plus. Parce que Hutson est plus. »

Il y a quelques semaines encore, Sean Coffey était sur la défensive. Son client voulait signer. Le CH mettait de la pression. Kent Hughes faisait valoir que Hutson n’avait pas encore fait ses preuves dans la LNH, qu’il fallait attendre une saison complète, qu’un contrat autour de 8,5 millions $ par année était déjà « généreux ».

Mais voilà que Lane Hutson s’est hissé au sommet du camp d’entraînement. Et voilà que Luke Hughes est sur le point de signer. Coffey détient désormais tous les leviers.

Pire encore : dans les coulisses de Quartexx, on jubile. Hughes vient de fournir, sur un plateau d’argent, l’outil ultime de négociation. L’échelle salariale est désormais claire. Et c’est Kent Hughes qui est en retard.

Le même Kent Hughes qui a, dans les dernières années :

Forcé Cole Caufield à signer un contrat à 7,85 M$ en l’intimidant avec le plafond symbolique de Suzuki.

Volé Samuel Montembeault à 3,15 M$ annuellement pour trois ans, malgré des chiffres de top-15 LNH.

Signé Noah Dobson à 9,5 M$, en achetant six années d’autonomie complète.

Mais dans le cas de Hutson, il n’achèterait que trois années d’autonomie. Et il ose proposer moins?

Coffey ne laissera pas passer ça.

Le stress explose au sommet du CH.

En ce moment, selon plusieurs sources, le bureau de Kent Hughes est en feu. La pression vient de partout. De l’agent. De la direction de la firme Quartexx. Des autres joueurs du Canadien qui regardent la situation. Des partisans qui comprennent que Hutson est déjà un favori du public.

Et surtout… de Lane Hutson lui-même.

Parce que, malgré tout ça, malgré le chaos, il veut signer. Il est prêt. Il l’a dit à son entourage. Il veut demeurer au cœur du projet, avec Suzuki, Caufield, Slafkovsky, Demidov… et jouer pour Martin St-Louis.

Le problème? Il vaut désormais trop cher. Il a joué trop gros. Il a dépassé toutes les projections. Et Kent Hughes s’est piégé lui-même.

Une entente à 10 M$? Impossible… ou inévitable?

Dans l’entourage du CH, certains affirment que le club pourrait tenter de sauver la face avec un contrat de 8 ans, 9,25 M$.

Mais Coffey, fort du contrat de Luke Hughes, viserait 8 ans à 10 M$ nets.

Et dans un contexte où la masse salariale grimpe à 104 M$ en 2026-2027, cela ne serait pas exagéré.

En pourcentage, on parle de 9,6 % de la masse. Moins que ce que Sanderson a signé à Ottawa. Moins que ce que Faber représente au Minnesota.

Kent Hughes ne pourra pas s’en sortir avec un coup de bluff. Pas cette fois.

Ce dossier devient un test. Un bras de fer. Une bataille de prestige. Et tous les agents de la LNH regardent.

Si Coffey plie, Kent Hughes restera le manipulateur invincible.

Mais si Coffey gagne, la machine Hughes sera cassée. Et tous les prochains joueurs sauront qu’ils peuvent tenir tête à l’ancien agent devenu DG.

Et dans le fond… ce que Kent Hughes redoute vraiment, ce n’est pas de payer Hutson 10 M$.

C’est que la peur change de camp.

Une seule issue : signer, vite… ou reculer, à jamais

Le Canadien n’a plus le choix. Il ne peut pas risquer un conflit. Pas avec un joueur aussi important. Pas avec un quart-arrière qui fera vivre l’avantage numérique pour les dix prochaines années. Pas avec un jeune homme qui veut rester.

Hutson est prêt. Il veut huit ans. Il veut signer.

Mais si Kent Hughes refuse de suivre le marché…

il devra vivre avec le fait que le marché ne l’attendra pas.

Et il devra vivre avec l’idée que Lane Hutson ne lui appartient déjà plus.