Tomas Hertl a commis l’irréparable : ses coéquipiers ont eu honte

Tomas Hertl a commis l’irréparable : ses coéquipiers ont eu honte

Par André Soueidan le 2025-05-11

Dans un match déjà marqué par le chaos et une fin de rencontre improbable, Tomas Hertl a ajouté une couche de controverse en blessant accidentellement un membre de son propre personnel. 

Oui, vous avez bien lu : dans un moment de frustration, le joueur des Golden Knights a balancé violemment son bâton au sol... et a frappé à la tête l’entraîneur physique de l’équipe.

C’est un geste désespéré, crétin, et dangereux. Le genre de séquence qu’on revoit en boucle sur les réseaux sociaux, non pas parce qu’elle est spectaculaire, mais parce qu’elle est embarrassante.

Hertl, pris dans un élan de rage, n’a même pas réalisé l’ampleur de sa bévue. L’entraîneur atteint a quitté le banc, tenant sa tête. Aucun joueur ne réagit. Pas un regard, pas un mot. L’image est glaciale.

@d_richardson2020 Tomáš Hertl attempts to break his stick and instead busts his trainers head open….. #vegasgoldenknights #NHL #tomashertl #nhlplayoffs #vegasvsedmonton #fyp #angerissues ♬ original sound - D_Richardson20

Est-ce qu’il exagère? A-t-il embellit la scène? Peu importe. Le professionnalisme exige mieux. Le gros bon sens aussi.

Hertl a échangé quelques mots avec lui, probablement pour s’excuser. Mais le mal était fait. À ce niveau, ce genre de comportement est inacceptable.

Et ce n’est pas comme si le match était dénué d’émotions. Les Golden Knights l’ont emporté 4-3 grâce à un but de Reilly Smith à 0.4 seconde de la fin du match, profitant d’un dégagement malheureux de Leon Draisaitl dans son propre filet.

Ce but miraculeux a permis à Vegas d’éviter la prolongation et un recul de 0-3 dans la série.

C'était un match de séries comme on les aime : coups de théâtre, réversals, erreurs cruelles. Mais ce que les fans retiendront, c’est aussi ce moment absurde où un joueur professionnel, incapable de gérer ses émotions, est devenu dangereux pour les siens.

La LNH doit réagir. Parce que si un joueur peut frapper accidentellement un membre du personnel et s’en sortir sans répercussion, le message est clair : l’impulsivité passe avant la responsabilité.

Tomas Hertl, qui a été acquis pour stabiliser le centre du deuxième trio à Vegas, a peut-être gagné un match hier.

Mais il a aussi perdu des points de crédit. Et ce genre de geste, aussi rapide soit-il, laisse une tache sur une carrière.

C'est stupide.

Ce n’est d’ailleurs pas la première fois qu’un joueur de la LNH, emporté par la frustration, oublie où il est — et avec qui.

En 2009, Keith Ballard, furieux d’avoir accordé un but, a tenté de frapper le poteau avec son bâton. Résultat : il a fracassé le crâne de son propre gardien, Tomas Vokoun, qui s’est effondré derrière le filet, ensanglanté.

En 2022, Thomas Chabot, lui, a asséné un violent coup de bâton en direction de la vitre… qui a terminé sa trajectoire en pleine face de Travis Hamonic.

Deux gestes absurdes, involontaires, mais profondément révélateurs : dans la LNH, perdre la tête coûte parfois plus cher que perdre un match. Hertl a rejoint cette liste-là.

Et maintenant, il traîne une image que même une victoire à la dernière seconde n’effacera pas.