Transaction d'acheteur: Martin St-Louis gagne sa bataille contre Kent Hughes

Transaction d'acheteur: Martin St-Louis gagne sa bataille contre Kent Hughes

Par Marc-André Dubois le 2025-01-17

Le Canadien de Montréal est méconnaissable. Ce qui ressemblait à une autre saison de reconstruction s’est transformé en une véritable course aux séries éliminatoires, grâce à une équipe soudée, des gardiens en feu et un entraîneur en mission : Martin St-Louis.

En coulisses, St-Louis pousse fort pour convaincre Kent Hughes et Jeff Gorton d’être acheteurs à la date limite des transactions. Son objectif ? Renforcer l’équipe et s’assurer une place en séries.

Martin St-Louis, connu pour son entêtement et son obsession pour le succès, voit son équipe atteindre un niveau inattendu.

Avec des victoires spectaculaires comme celle contre les Stars de Dallas (3-1), le CH a maintenant remporté 11 de ses 14 derniers matchs.

Le coach, qui a transformé l’état d’esprit de son groupe, sait que pour capitaliser sur cette dynamique, des renforts seraient nécessaires.

Selon plusieurs sources, les rumeurs concernant un potentiel deuxième centre sur le marché des transactions émanent directement des désirs de St-Louis.

Il aurait identifié ce besoin pour solidifier un groupe qui se sacrifie collectivement et démontre un engagement impressionnant.

« Les gars se sacrifient pour quelque chose de plus grand qu’eux », a déclaré St-Louis.

Pour lui, cette attitude mérite une reconnaissance et un soutien de la direction.

Si Jeff Gorton semble ouvert à l’idée d’accélérer la reconstruction, Kent Hughes reste catégorique : l’avenir prime sur le présent.

Ce désaccord a créé des tensions dans les bureaux du Centre Bell, où les discussions entre les trois leaders sont devenues de plus en plus intenses.

St-Louis, pourtant, ne recule jamais. Il utilise les récents succès comme argument pour convaincre ses collègues. Avec une équipe en pleine confiance, des gardiens comme Jakub Dobeš et Samuel Montembeault qui offrent des performances exceptionnelles, et une culture de groupe plus forte que jamais, St-Louis voit une opportunité unique de faire un bond en avant.

Un autre facteur joue en faveur de l’entraîneur : la performance des gardiens de but. 

Jakub Dobeš, avec une moyenne de buts alloués de 0,98 et un taux d’arrêts de ,963 en quatre matchs, est l’incarnation de la stabilité devant le filet.

Pendant ce temps, Samuel Montembeault continue de donner confiance à l’équipe, permettant à ses coéquipiers de se concentrer sur leur jeu sans craindre les erreurs coûteuses.

Ces performances, combinées à la transformation radicale du groupe sous la direction de St-Louis, font de lui un candidat sérieux au trophée Jack Adams, remis au meilleur entraîneur de la LNH.

Avec une telle reconnaissance potentielle, St-Louis redouble d’efforts pour convaincre Hughes de soutenir sa vision.

Le besoin d’un deuxième centre est au cœur des demandes de St-Louis. Avec Nick Suzuki qui porte une lourde charge offensive et un Kirby Dach encore en développement, un ajout de qualité permettrait de stabiliser les trios et d’offrir plus de profondeur à l’équipe.

Les rumeurs mentionnent plusieurs noms, mais l’essentiel est clair : St-Louis est convaincu qu’un renfort à cette position pourrait faire la différence entre une qualification et une déception en fin de saison.

L’ambiance autour du CH a radicalement changé. En début de saison, les joueurs affichaient des visages longs après les défaites.

Aujourd’hui, les rires, la camaraderie et le plaisir de jouer sont omniprésents.

« Les gars trouvent une façon de gagner et restent calmes dans les moments critiques », a souligné Nick Suzuki.

Cette transformation n’est pas accidentelle. Elle est le résultat direct du leadership de St-Louis, qui a su maintenir la confiance de son groupe même dans les moments difficiles.

Le combat entre l’entraîneur et le directeur général reste à son apogée.

Si St-Louis pousse pour des renforts immédiats, Hughes est fidèle à sa philosophie de construction à long terme.

Pourtant, avec une équipe qui dépasse toutes les attentes, des gardiens spectaculaires et une cohésion qui inspire, St-Louis pourrait bien avoir le dernier mot.

Les prochaines semaines seront cruciales pour déterminer si le Canadien choisira d’être acheteur à la date limite des transactions et d’embrasser pleinement cette improbable course aux séries.

Dans tous les cas, le CH n’est plus simplement une équipe en reconstruction.

Sous l’impulsion de Martin St-Louis, il est devenu un groupe qui croit en ses chances et qui pourrait bien continuer à surprendre, d'où les rumeurs de plus en plus persistantes sur le marché...et de plus en plus folles.

Alors que la date limite des transactions approche, les bruits de couloirs prennent une ampleur inattendue.

Parmi les noms mentionnés pour répondre au besoin pressant d’un deuxième centre, Ryan O’Reilly et Sidney Crosby dominent les discussions.

Deux joueurs d’élite, mais avec des contextes bien différents, qui pourraient chacun, à leur manière, transformer le Canadien de Montréal.

Ryan O’Reilly, vainqueur du trophée Conn Smythe et ancien capitaine des Blues de St. Louis, est perçu comme une option réaliste pour stabiliser le centre du CH.

Âgé de 33 ans, il reste un centre fiable avec une expertise défensive inégalée et une capacité à élever son jeu dans les moments cruciaux.

Avec un contrat qui s’étend encore sur quelques saisons (4,5 M$ par année jusqu'en 2027), son acquisition offrirait non seulement une réponse immédiate aux besoins de Martin St-Louis, mais également une solution durable pour encadrer les jeunes joueurs dans le vestiaire.

Oui, O'Reilly a ralenti, mais vous pouvez être certain qu'il retrouvera son feu intérieur en séries.

Si l’ajout d’O’Reilly est réaliste, celui de Sidney Crosby relève du fantasme pour de nombreux partisans. P

Pourtant, les rumeurs ne cessent de grandir. Crosby, confronté à un avenir de plus en plus incertain à Pittsburgh, pourrait envisager de lever sa clause de non-mouvement pour rejoindre Montréal, une équipe qu’il a toujours admirée (son équipe d'enfance) et où il pourrait ajouter un dernier chapitre doré à son palmarès déjà légendaire.

Un tel mouvement bouleverserait la Ligue nationale de hockey. Le numéro 87, associé à Patrik Laine et Kirby Dach (qui irait à l'aile sur le 2e trio), transformerait le Canadien en prétendant immédiat à la Coupe Stanley.

Sa présence offrirait non seulement un avantage stratégique, mais aussi un coup marketing sans précédent, propulsant Montréal sur la scène internationale.

Le principal obstacle reste Kyle Dubas, directeur général des Penguins, dont les décisions contestées et la gestion désastreuse pourraient pourtant pousser Pittsburgh à amorcer une reconstruction, facilitant un départ de Crosby.

Si Ryan O’Reilly semble être l’option la plus accessible, Sidney Crosby représente l’opportunité de rêver en grand.

Mais ces rumeurs ne reflètent pas seulement un besoin de profondeur au centre. Elles soulignent également l’intensité des discussions internes entre Martin St-Louis, Kent Hughes et Jeff Gorton.

St-Louis, convaincu de la nécessité d’un tel mouvement pour maintenir l’élan actuel, multiplie les arguments.

Hughes, quant à lui, reste attaché à une vision à long terme, même si l’idée de ramener Crosby ou d’ajouter O’Reilly pourrait le convaincre de faire une exception puisqu'ils sont sous contrat pour la saison prochaine.

Le Canadien de Montréal se retrouve à un moment charnière. Les semaines à venir détermineront si l’équipe choisit de miser sur sa forme en feu pour accélérer son retour au sommet ou si elle reste fidèle à une approche patiente.

Qu’il s’agisse de Ryan O’Reilly ou de Sidney Crosby, ces rumeurs captivent non seulement les partisans, mais également la Ligue entière.

Si le CH frappe un grand coup, il pourrait non seulement s’assurer une place en séries éliminatoires, mais aussi viser la Coupe Stanley dès cette année.

Martin St-Louis, refuse désormais de se contenter de miettes de pain.

Montréal est prêt à rêver plus grand, et peut-être à surprendre tout le monde, une fois de plus.

Ça ne sent plus seulement les séries à Montréal. Ça sent la Coupe Stanley dans le Québec entier.