Transaction de Connor McDavid: les deux équipes favorites sur toutes les lèvres

Transaction de Connor McDavid: les deux équipes favorites sur toutes les lèvres

Par Marc-André Dubois le 2025-06-19

À peine les projecteurs se sont-ils éteints sur la défaite des Oilers de la finale, que Connor McDavid s’est présenté devant les micros, visiblement assailli par le doute.

Debout devant les journalistes, le visage marqué par l’usure, le capitaine des Oilers a dit, d’une voix plus tremblante qu’à l’habitude :

« Le cœur de ce groupe est ensemble depuis longtemps. On essaie de mener un projet à terme et le travail n’est pas encore terminé. » Mais tout de suite après, il a enchaîné avec une phrase qui a glacé la salle : « Cela dit, je dois faire ce qu’il y a de mieux pour moi et ma famille. »

Et c’est là que le doute s’est installé. Parce que quand McDavid parle de famille, de décision personnelle, de contexte plus grand que le simple vestiaire… c’est qu’il envisage le pire.

En privé, plusieurs journalistes proches de l’organisation murmurent que McDavid aurait laissé entendre à ses proches qu’il n’excluait pas un départ, voire qu’il pourrait refuser toute prolongation de contrat si les Oilers ne font pas les bons gestes cet été.

Et là, Darren Dreger a mis de l’huile sur le feu. Il affirme que McDavid « va rester à Edmonton », mais pose immédiatement la question de la durée : trois ou quatre ans. C’est énorme. C’est même catastrophique pour une organisation qui aurait aimé l’attacher à vie. Dreger est clair : ce ne sera pas un contrat de 8 ans. On est donc déjà dans la logique du compromis. D’un sursis.

Ces quelques secondes où il a hésité, avant de laisser échapper un « oui » peu convaincu, ont suffi à embraser les réseaux sociaux.

Car quand McDavid affiche le moindre signe de doute, c’est l’Alberta entière qui frissonne. Ce n’était pas une déclaration de certitude, mais un aveu contrôlé de fragilité.

McDavid a ensuite balayé les scénarios extrêmes, affirmant que rien ne pressait : le champagne n’avait pas encore eu le temps de sécher en Floride, et il voulait d’abord discuter avec son agent et sa famille.

Puis, il est revenu sur l’état réel du club, de la direction, des options futures.

« Ce n’est pas comme si on avait beaucoup de place sous le plafond salarial, ni une longue liste d’espoirs qui frappent à la porte. Ça doit venir des joueurs qui sont déjà ici. »

Pour signer, McDavid devra avoir une confiance aveugle envers un groupe qui, malgré deux finales consécutives, n’a jamais franchi le cap. McDavid ne peut pas se contenter de belles paroles ; il veut des faits, des renforts concrets. Or, ces faits tardent à arriver.

Aucun espoirs, pas de choix, pas de gardien... Edmonton est dans le trouble...

Depuis hier, Edmonton vibre d’un mélange de soulagement et d’angoisse. Rassurés de voir McDavid rester… mais effrayés par le fait qu'il pourrait demander une transaction.

En coulisses, les insiders voient un McDavid qui veut rassurer, mais prudent, un joueur qui pourrait demander une transaction ou signer un compromis. 

McDavid vient de poser un ultimatum silencieux : donne-moi les moyens de gagner maintenant, ou je partirai dans trois ou quatre ans. 

Edmonton ne peut pas ignorer ce message. Les choix qui seront faits dans les prochaines semaines que ce soit au niveau des gardiens, défenseurs, plafond salarial, détermineront si McDavid reste à vie, ou quitte la ville.

Et s’il part, ce sera pour briller ailleurs. 

Mais où?

Selon plusieurs sources, les Kings de Los Angeles préparent un plan d’urgence. Ken Holland, récemment nommé DG des Kings, n’est pas du genre à dormir sur ses lauriers. Il sait très bien que McDavid pourrait claquer la porte s’il ne sent pas un engagement immédiat.

Et le plan est simple : proposer une transaction qui permettrait à Edmonton de ne pas tout perdre en 2026.

Le coeur de cette offre? Quinton Byfield.

L’attaquant de puissance de 6 pieds 5, âgé de 22 ans, est signé pour encore 4 ans à 6,25 millions par saison. Il est prêt à être un centre numéro un. Il ne sera plus jamais dans l’ombre d’Anze Kopitar. Et pour les Oilers, c’est un joueur autour duquel rebâtir.

Le deuxième morceau? Brandt Clarke.

Jeune défenseur droitier ultra prometteur, 21 ans. Capable de jouer en avantage numérique. Et les Kings pourraient l’inclure si McDavid accepte une prolongation immédiate à Los Angeles.

Des choix de première ronde compléteraient l’offre. Trois peut-être. Et un autre espoir.

Et pendant ce temps, à Edmonton? C’est l’effondrement. Les fans n’en peuvent plus. On a regardé Stuart Skinner saboter deux finales. Pire encore, les dirigeants signent Trent Frederic à un contrat de 8 ans et 4 millions par saison, lui qui a récolté 4 points en 22 matchs éliminatoires. C’est à se frapper la tête sur les murs.

McDavid, lui, l’a dit en pleine série :

« On fait toujours la même chose encore et encore ».

C’est un cri du cœur. Une critique directe au personnel d’entraîneurs. Une attaque déguisée envers les décisions en haut lieu.

Et pendant que l’on spécule, Toronto rêve. McDavid est né à Richmond Hill, juste à côté de la ville Reine. TSN 1050, basé à Toronto, relaie les propos de Dreger avec une passion intense. C’est aussi une opération de relations publiques pour calmer les fans des Leafs, qui se consolent à l’idée que leur enfant chéri pourrait venir jouer à la maison.

Mais la vérité? Toronto n’a rien à offrir.

Pas d’espace sous le plafond. Pas de noyau d’espoirs de qualité. Pas de centre de premier plan.

À Montréal, c’est une autre histoire. Le Canadien possède un gardien prodige en Jacob Fowler qui pourrait séduire McDavid. Le CH pourrait offrir Michael Hage, trois choix de première ronde, Logan Mailloux. Mais honnêtement, cela ne sera pas assez. Et si le CH veut McDavid, Montréal doit se croiser les doigts pour qu'il devienne disponible gratuirement sur le marché des agents libres en 2026. 

Et pendant que la planète hockey retient son souffle à propos de Los Angeles et Montréal, une autre rumeur a émergé dans le chaos : le Lightning de Tampa Bay serait intéressé à Connor McDavid selon le balado Spittin Chiclets.

Une équipe engluée dans le plafond salarial, incapable de garder Steven Stamkos, mais qui rêverait soudainement d’aller chercher le joueur le plus cher de la planète. C’est du délire.

Ils n’ont ni les actifs, ni l’espace, ni le plan d’avenir pour accueillir McDavid. À part peut-être offrir un Brayden Point, mais il a une clause de non-mouvement complète.

Julien BriseBois n’a rien à mettre sur la table. Et même s’il vendait l’âme du club, il ne pourrait pas égaler ce que Los Angeles peut offrir. 

Mais Dallas, par contre… attention. Les Stars ont ce que les Oilers veulent : Wyatt Johnston (un jeune centre de premier plan), Thomas Harley (jeune défenseur "stud"(, des jeunes étoiles montantes, encore sous contrôle pour plusieurs années et sans clause de non-mouvement.

Dallas, contrairement à Tampa, peut faire une offre hockey réelle, structurée et crédible. Une offre qui aiderait Edmonton à survivre à un départ de McDavid. Une offre qui pourrait inclure Johnston, Harley et plusieurs autres éléments, sans oublier que Jason Robertson est aussi sur le marché.

Et surtout, à Dallas, McDavid retrouverait un alignement prêt à gagner : Robertson, Hintz, Heiskanen, et un marché sans pression médiatique toxique. Si L.A. n’arrive pas à conclure, les Stars sont les vrais rivaux dans la course à Connor McDavid sur le marché des transactions.

Et là, tout peut arriver.

Car tout le monde le sent : la porte est entrouverte. Aux Oilers de la refermer le plus vite possible.