Les discussions entourant une potentielle transaction entre les Canadiens de Montréal et les Sharks de San Jose ont pris de l’ampleur, alimentées par les spéculations de TVA Sports.
Alors que l’alignement des Canadiens montre de sérieuses lacunes au poste de centre, certains analystes, notamment Jean-Charles Lajoie et Tony Marinaro, ont avancé l’idée d’aller chercher un centre établi, comme Mikael Granlund des Sharks, pour solidifier l’attaque montréalaise.
Marinaro a lancé cette idée lors de son segment à l'émission de Jean-Charles Lajoie sur les ondes de TVA Sports, affirmant que Granlund, dans la dernière année de son contrat, pourrait apporter une amélioration immédiate.
Le joueur des Sharks affiche en effet une production intéressante cette saison avec 14 points en 13 matchs, et son expérience pourrait pallier les performances horribles certains joueurs du CH, comme Kirby Dach, Christian Dvorak, et Alex Newhook.
Cependant, Pierre LeBrun a rapidement tempéré l’enthousiasme, affirmant que Kent Hughes, le directeur général du Canadien, n’a pas l’intention de chercher activement des solutions à l’extérieur.
Selon LeBrun, Hughes privilégie une approche patiente et n’a pas encore envisagé une acquisition pour combler les besoins au centre.
Contrairement aux espoirs de certains partisans, la transaction avec Granlund semble être une rumeur sans fondement.
LeBrun a également souligné que Hughes n’était pas prêt à sacrifier de précieux choix de repêchage ou des jeunes talents pour un joueur comme Granlund, surtout en pleine phase de reconstruction.
Le fait que Hughes a obtenu Patrik Laine en échange du défenseur Jordan Harris, semble avoir renforcé sa prudence, surtout avec la blessure de Laine.
La transaction pour Laine a déjà suscité des débats quant au prix payé par le Canadien pour acquérir l’attaquant, et cette hésitation pourrait expliquer pourquoi Hughes n’envisage pas de faire un nouveau compromis pour un joueur de milieu d’alignement comme Granlund.
Ainsi, l’idée d’un renfort comme Mikael Granlund pour épauler l’équipe de Martin St-Louis s’effondre, laissant les partisans et analystes devant une réalité où l’équipe cherche à consolider sa base, à long terme, sans précipitation.
N'en déplaise à Jean-Charles Lajoie et Tony Marinaro.