Jake Evans est dans l'eau chaude.
Alors que les Canadiens de Montréal ont officiellement rappelé Owen Beck du Rocket de Laval, l'avenir d'Evans au Québec devient de plus en plus sombre.
Une décision qui en dit long sur l’avenir incertain du vétéran centre défensif, dont les négociations contractuelles avec le directeur général Kent Hughes piétinent depuis plusieurs semaines.
Ce rappel sonne comme un avertissement clair : le CH est prêt à envisager l’après-Evans, et le marché des transactions s’anime en coulisses.
L’appel d’Owen Beck à Montréal n’est pas anodin. Avec Jake Evans toujours sans but ni point lors de ses 9 derniers matchs, il est évident que le Tricolore veut tester d’autres options au centre.
Beck, sélectionné au 33ᵉ rang du repêchage 2022, a montré de belles promesses dans la Ligue américaine cette saison.
Son intelligence hockey, sa fiabilité défensive et sa capacité à contribuer offensivement font de lui un candidat idéal pour occuper un rôle similaire à celui d’Evans, mais à une fraction du coût.
Ce rappel met en lumière une réalité brutale pour Evans : le CH prépare activement son départ. Le refus de Kent Hughes d’offrir un contrat de cinq ou six ans à 3 millions de dollars ou plus, comme le souhaiterait le clan Evans, envoie un message clair.
Montréal n’a pas l’intention de surpayer pour un joueur de quatrième trio, aussi efficace soit-il défensivement.
Selon plusieurs sources, les pourparlers entre les représentants d’Evans et la direction du CH sont au point mort. Hughes serait prêt à lui offrir un contrat de 3 ans maximum, à un salaire n’excédant pas 2,5 à 2,7 millions de dollars par saison.
Une offre jugée insuffisante par le camp Evans, qui estime que son rôle de centre défensif polyvalent et de leader en infériorité numérique mérite davantage.
« Les Canadiens ont fait savoir à Evans qu’ils souhaitent le garder, mais pas à n’importe quel prix, » a révélé le journaliste Pierre LeBrun, qui croit que cette impasse pousse la direction à explorer sérieusement le marché des transactions.
L’agent d’Evans serait extrêmement déçu, d’autant plus que son client se sent sous-évalué après avoir signé son précédent contrat à 1,7 million $ par saison, un montant bien en deçà de sa valeur actuelle sur le marché.
En rappelant Owen Beck, les Canadiens cherchent non seulement à voir ce que le jeune joueur peut apporter au niveau de la LNH, mais aussi à démontrer qu’ils ont déjà un plan B en place si Evans est échangé.
Beck possède un style de jeu très similaire à celui d’Evans, que ce soit l'habileté dans le cercle des mises en jeu et sa capacité à tuer des pénalités avec aplomb.
Surtout, Beck a un plus grand potentiel offensif qu'Evans.
Si Beck parvient à démontrer qu’il est prêt à endosser ce rôle dès maintenant, cela pourrait accélérer le processus de transaction impliquant Evans.
Avec la date limite des transactions qui approche, les équipes intéressées par un joueur du profil de Jake Evans ne manquent pas.
Selon les dernières rumeurs, des équipes comme les Devils du New Jersey, les Kings de Los Angeles, et le Wild du Minnesota seraient parmi les formations les plus agressives dans ce dossier.
Cependant, les Canadiens ne sont pas pressés de vendre Evans. Ils visent un retour significatif, notamment un choix de premier tour ou un espoir de premier plan, une demande qui complique les négociations avec des équipes qui ne veulent pas surpayer pour un centre défensif.
Les Devils, par exemple, n’ont pas de choix de première ronde cette année et hésitent à inclure de jeunes défenseurs prometteurs comme Simon Nemec ou Seamus Casey dans un échange.
Les Kings, eux, possèdent le 27ᵉ choix au total, mais cette sélection tardive ne séduit pas entièrement le CH.
Quant au Wild, ils disposent de bons espoirs, mais la question demeure de savoir s’ils sont prêts à sacrifier un élément comme Danila Yurov, un jeune attaquant prometteur qui intéresse beaucoup Montréal. La réponse semble non.
Avec le rappel de Beck et les rumeurs persistantes, Jake Evans se retrouve dans une position précaire. Son rendement sur la glace, en chute libre depuis plusieurs semaines, ne joue pas en sa faveur.
Blanchi lors des huit derniers matchs, il semble perdre peu à peu la confiance du personnel d’entraîneurs.
Evans, qui avait atteint les sommets plus tôt cette saison avec une série de buts impressionnante, voit maintenant ses millions s’envoler au fil de ses contre-performances.
Si son rythme offensif ne s’améliore pas rapidement, sa valeur pourrait continuer à chuter, compliquant encore plus une éventuelle transaction.
« Evans sait qu’il est sur la sellette. Il doit retrouver son jeu rapidement, sinon la direction du CH n’hésitera pas à aller de l’avant avec un échange, » mentionne un dirigeant anonyme de la LNH.
Le rappel d’Owen Beck semble marquer un tournant décisif dans l’avenir de Jake Evans à Montréal. Alors que les négociations contractuelles sont bloquées et que son jeu stagne, tout indique que Kent Hughes est prêt à tourner la page et à miser sur l’avenir.
Si Evans souhaite encore faire partie du projet montréalais, il devra prouver qu’il peut retrouver son niveau et accepter une entente raisonnable.
Autrement, il pourrait bien être la prochaine pièce sacrifiée dans la quête du CH d’accumuler des actifs pour leur reconstruction.
Les prochains jours s’annoncent cruciaux pour Evans. L’horloge tourne, et Montréal ne l’attendra pas indéfiniment.
Surtout qu'une nouvelle voix s’ajoute au débat.
Dany Dubé, analyste respecté et bien branché sur les coulisses du hockey, a récemment affirmé que Kent Hughes s’apprêterait à bouger.
Selon Dubé, le directeur général du CH est à la recherche d’un joueur capable de remplacer Emil Heineman, blessé et absent pour une période indéterminée.
Mais ce qui retient surtout l'attention, c’est la spéculation autour de Jake Evans. Avec le rappel d’Owen Beck, Dubé se demande si cette transaction attendue ne concernerait pas justement le centre défensif du Canadien.
Il affirme que les signaux sont de plus en plus clairs : Hughes explore activement le marché et veut profiter de l’intérêt que suscite Evans avant que sa valeur ne chute davantage.
Le Canadien a un besoin criant à l’aile, et avec la blessure d’Heineman, ils doivent agir rapidement. Mais en rappelant Beck, est-ce que ça veut dire qu’ils sont prêts à sacrifier Evans?
Les déclarations de Dubé mettent en lumière une réalité que plusieurs observateurs commencent à accepter : le CH ne veut pas s’attarder sur le cas Evans et pourrait prendre une décision sous peu.
Pendant ce temps, Jake Evans ressent de plus en plus la pression. Son jeu, qui avait fait tourner les têtes en début de saison, semble s’effondrer sous le poids des spéculations.
On le sent plus hésitant, plus discret, comme s’il jouait pour éviter les erreurs plutôt que pour faire une différence.
L'attaquant, qui a toujours été reconnu pour son éthique de travail et son dévouement défensif, se retrouve aujourd’hui en mode survie.
Sa valeur, autrefois à son plus haut, est en chute libre alors que ses statistiques offensives stagnent dangereusement.
Et c’est là où le rappel de Beck devient un signal inquiétant pour Evans. Le jeune centre pourrait être la solution à long terme du CH, à un coût beaucoup plus bas.
Ce rappel donne à l’organisation une excuse parfaite pour tester Beck dans un rôle similaire et évaluer s’il est prêt à remplacer Evans pour de bon.
Kent Hughes a prouvé qu’il n’avait pas peur de prendre des décisions audacieuses. Il l’a démontré avec l’échange de Sean Monahan, qu’il a réussi à transiger à son maximum de valeur.
Le dossier Evans pourrait suivre la même trajectoire, avec Hughes cherchant à le vendre au plus offrant avant que ses performances ne continuent de décliner.
Mais à quel prix? Les Canadiens devront-ils baisser leurs attentes et accepter une offre moins alléchante pour éviter de le perdre pour rien cet été?
Dany Dubé l’a dit et répété : une transaction s’en vient à Montréal. Que ce soit pour compenser la perte d’Heineman ou pour offrir à Beck une place permanente dans l’alignement, l’heure semble venue pour Kent Hughes de bouger.
Reste à voir si Evans peut encore faire quelque chose pour changer son destin, ou si son passage à Montréal tire définitivement à sa fin.
Rien n'est moins sûr.