Le marché des transactions s'active.
Le feu est pris à Vancouver et tout indique qu’un échange imminent changera la face des Canucks d’ici peu.
Alors que le président Jim Rutherford a publiquement confirmé que J.T. Miller et Elias Pettersson ne pouvaient plus cohabiter, deux offres majeures sont désormais sur la table : l’une des Sabres de Buffalo, l’autre des Bruins de Boston.
Les Canucks veulent absolument bouger avant le Tournoi des 4 Nations, et tout laisse croire qu’ils veulent tirer un trait définitif sur cette saga avant que la situation ne devienne encore plus invivable.
La franchise de la Colombie-Britannique est prise au piège : elle doit agir vite pour éviter un effondrement complet, mais en même temps, elle ne peut se permettre de vendre ses joueurs à rabais.
Rutherford et le DG Patrik Allvin marchent sur un fil de fer, et chaque minute qui passe fait baisser la valeur de leurs actifs.
Selon plusieurs sources, Buffalo aurait mis sur la table le centre Dylan Cozens et le défenseur Bowen Byram en échange d’Elias Pettersson.
Une offre qui, en d’autres circonstances, aurait sans doute été refusée du revers de la main, mais qui aujourd’hui pourrait bien être acceptée.
Les Bruins de Boston, de leur côté, auraient offert Matthew Poitras et Mason Lohrei, accompagnés d’un choix de première ronde, pour J.T. Miller.
L’idée derrière cette transaction est claire : Boston veut ajouter un centre d’impact pour une course à la Coupe Stanley, tandis que Vancouver veut se délester du contrat toxique de Miller et rajouteraut un jeune centre en Poitras et un jeune défenseur en Lohrei.
Rutherford sait qu’il n’a plus de marge de manœuvre. Le vestiaire est en train de se détruire, et une transaction est inévitable.
Il l’a d’ailleurs avoué publiquement :
« Ça peut être vraiment dur pour une organisation, autant pour le présent que l’avenir. On arrive à notre apogée et on réalise que ça n’arrivera pas.
Ou, du moins, que ça n’arrivera pas avec le groupe en place. Alors il faut songer à un nouveau plan. »
Traduction : les Canucks ne croient plus en leur noyau actuel, et un ménage s’impose immédiatement.
Le Canadien? Jamais dans la course.
Évidemment, cette frénésie ne concerne absolument pas le CH.
Non seulement J.T. Miller refuse de lever sa clause de non-échange pour le Canada, mais Kent Hughes ne veut absolument rien savoir d’un joueur comme lui.
Miller, qui fêtera bientôt ses 32 ans, traîne un contrat de 56 millions de dollars jusqu’en 2030 (8 M$ par année).
Ajoutez à cela une réputation de joueur difficile à gérer, et vous comprendrez pourquoi Hughes ne veut même pas entendre parler de lui.
Même si Miller acceptait Montréal – ce qui n’arrivera jamais –, il ne cadrerait pas dans le vestiaire du CH. Miller est tout simplement l’opposé du genre de joueur que veut Hughes :
Un contrat interminable qui paralyse la masse salariale
Un joueur au leadership douteux, au caractère explosif
Une tendance à briser la chimie d’équipe
Bref, Miller et Montréal? Oubliez ça.
Quant à Elias Pettersson, le débat est clos. Comme l’a mentionné Simon 'le Snake" Boisvert, même Kirby Dach et Kaiden Guhle n’auraient pas été suffisants pour convaincre Vancouver, car Dylan Cozens et Bowen Byram sont tout simplement supérieurs.
Dach, malgré son retour en forme, reste un gros point d’interrogation. Guhle, lui, ne fait plus partie de la discussion.
Après une autre saison gâché par une grave blessure, il commence à être perçu comme un joueur fragile, incapable d’encaisser la rigueur physique de la LNH.
Trop tard. Guhle est une porcelaine.
Vancouver veut des joueurs fiables, productifs, et déjà établis dans la LNH. Montréal ne peut simplement pas rivaliser avec l’offre de Buffalo.
Les Canucks n’ont plus le choix : une transaction se fera d’ici quelques jours.
La direction ne peut plus attendre, car le vestiaire est en train d’exploser sous le poids des conflits et des tensions.
Jim Rutherford et Patrik Allvin doivent agir avant le Tournoi des 4 Nations, et tout porte à croire qu’un échange sera annoncé avant la fin de la semaine.
Pour Montréal, aucun regret à avoir. J.T. Miller ne voulait rien savoir du Canada, et Pettersson coûtait trop cher. Les Canucks vont faire un ménage, mais le CH ne sera pas impliqué.
Les prochaines heures seront cruciales, et les partisans de Vancouver doivent se préparer à voir une ère se terminer.
Alors que la tension atteint son paroxysme à Vancouver, une nouvelle équipe vient bouleverser la donne : l’Avalanche du Colorado.
Selon le journaliste Rick Dhaliwal, le Colorado revient à la charge pour J.T. Miller, eux qui avaient déjà tenté d’acquérir le joueur il y a quelques années.
“Je pense que le Colorado pourrait être une possibilité. Ils sont actifs et ont besoin d’un centre.” – Rick Dhaliwal
Dhaliwal rappelle que les Canucks et l’Avalanche ont un historique de discussions au sujet de Miller. Il y a quelques années, une transaction était même avancée, où Alex Newhook et Bowen Byram auraient été les pièces maîtresses du retour pour Vancouver.
On ignore pourquoi l’échange n’a jamais été conclu, mais il était bien avancé.
Aujourd’hui, le contexte a changé, mais l’intérêt du Colorado demeure. L’Avalanche cherche toujours un centre, insatisfaite du rendement de Casey Mittelstadt, récemment acquis de Buffalo.
Miller pourrait être la solution parfaite, surtout qu’il pourrait épauler Nathan MacKinnon sur les deux premiers trios.
“Quand tu vois une franchise comme le Colorado, avec Makar et McKinnon, tu te dis que c’est acceptable d’y aller, malgré la mauvaise attitude de Miller”.
Ce détail est crucial, car J.T. Miller a toujours préféré une destination aux États-Unis, particulièrement sur la côte Est.
Mais le Colorado, avec ses ambitions de Coupe Stanley, pourrait être l’exception qui le convainc de lever sa clause de non-échange.
Il fallait voir le commentaire de Rick Dhaliwal sur Alex Newhook, un joueur qui avait une immense valeur il y a quelques années et qui faisait partie des négociations pour Miller.
Newhook avait tellement une grosse valeur, voilà pourquoi Kent Hughes a payé un choix de première ronde et un début de deuxième ronde pour ses services. Au final, il est devenu un plombier.
Ce commentaire résume bien la situation. Le Canadien a parié gros sur Newhook, et aujourd’hui, il peine à s’imposer comme un joueur d’impact.
C’est exactement pourquoi Montréal ne pouvait jamais espérer rivaliser avec les offres de Buffalo ou du Colorado pour un joueur comme Pettersson.
Buffalo, Boston ou Colorado? Peu importe la destination, Vancouver doit conclure maintenant.
La situation est devenue invivable, et les dirigeants des Canucks l'ont bien compris.
Le marché est en feu, et un choc majeur est imminent.