Si des doutes persistaient encore sur l’avenir de Logan Mailloux avec le Canadien de Montréal, ils viennent d’être balayés en quelques jours à peine.
Les signes s’accumulent, et il devient de plus en plus évident que le défenseur droitier est officiellement sur le marché des échanges.
Selon Maxime Truman, du balado Stanley 25, la présence de 19 recruteurs dans la galerie de presse lors de la visite du CH à Los Angeles, n’avait rien d’anodin. Voici l'extrait vidéo qui place Mailloux dans de beaux draps:
On est passé de 19 recruteurs tout d’un coup, juste parce que Mailloux était dans l’alignement. Le double de la veille à San Jose.
Un tel afflux de recruteurs pour un match de la Ligue américaine n’est jamais un hasard. Il y a clairement quelque chose qui se trame.
Et si on se fie aux informations de Jean Trudel, collègue de Truman, ce n’est pas une surprise. Depuis des mois, Mailloux est de plus en plus mal vu par les dirigeants du Canadien.
Mais comment en est-on arrivé là? Pourquoi un défenseur au potentiel offensif aussi intrigant est-il soudainement mis de côté par l’organisation?
Depuis son repêchage controversé en 2021, Logan Mailloux traîne un lourd bagage. Le Canadien savait qu’il prenait un risque en le sélectionnant, mais l’organisation espérait pouvoir tourner la page et permettre à Mailloux de devenir un défenseur clé de son avenir.
Au départ, tout semblait bien aller. Il a connu une bonne première saison à Laval, et a même eu un bref passage encourageant avec le grand club en début de saison.
Mais depuis plusieurs mois, les problèmes s’accumulent :
1. Un comportement nonchalant : Lors de plusieurs entraînements, on l’a vu traîner les patins, manquer d’énergie, donner l’impression qu’il ne voulait pas être là.
2. Des retards aux entraînements : La saison dernière, ses coéquipiers du Rocket avaient coupé ses lacets pour lui envoyer un message, lui qui arrivait constamment en retard aux entraînements.
3. Un style de vie questionnable : Son comportement hors glace inquiète l’organisation. Ses sorties nocturnes répétées, ses fréquentations douteuses, et même le fait qu’il soit souvent accompagné d’un garde du corps en soirée sont mal perçus par les dirigeants du CH.
4. Une perte de confiance du coach Pascal Vincent : Après un bon début de saison, Mailloux a perdu sa place sur la première unité d’avantage numérique au profit de Noel Hoefenmayer, un joueur acquis dans une transaction mineure. Cette décision n’avait rien d’anodin : elle a été perçue comme un message clair envoyé à Mailloux pour qu’il se concentre sur son jeu défensif.
Le problème? Mailloux ne s’est jamais vraiment ajusté, tant sur la glace qu'à l'extérieur.
Ses erreurs défensives coûteuses, des pénalités évitables et une frustration grandissante sont bien visibles à l'oeil nu.
Tout comme son garde du corp quand il va faire la fête dans des partys organisés ou dans des bars lavallois et montréalais.
Ce n’est pas un déclin temporaire. C’est un problème structurel.
Le Canadien n’a jamais caché son intention de renforcer son attaque. Depuis plusieurs semaines, le CH est à la recherche d’un deuxième centre pour épauler Nick Suzuki, alors que Kirbu Dach est aussi sur le marché des transactions.
Or, Mailloux est une monnaie d’échange idéale.
Il a encore une certaine valeur malgré ses récents déboires. Plusieurs équipes en reconstruction cherchent un jeune défenseur droitier offensif. Surtout, le CH veut éviter que sa valeur ne continue de chuter.
Avec la présence de 19 recruteurs à Laval, on peut clairement sentir que des négociations sont en cours.
Parmi les équipes intéressées, Anaheim revient souvent. Rappelons que selon le blogueur Marco Normandin, Mailloux est passé à deux doigts de passer aux Ducks l'été dernier dans une "package" qui aurait convaincu Anaheim d'envoyer Trevor Zegras à Montréal.
Les Ducks cherchent désespérément un défenseur droitier. Pat Verbeek, leur DG, l’a lui-même affirmé. Leur défensive est un cauchemar, et ils ont des jeunes attaquants en surplus.
Pas de fumée sans feu?
On sait que Trevor Zegras est en difficulté en Californie, et que son nom circule sur le marché. Le CH a toujours rêvé de l’associer à son bon ami Cole Caufield.
Mais d’autres équipes pourraient aussi entrer dans la danse :
Buffalo, qui cherche à stabiliser sa défensive du côté droite, eux qui ont trop de défenseurs gauchers. Avec Dylan Cozens dans le viseur du CH, il est temps de leur offrir Kirby Dach et Logan Mailloux.
Chicago, qui doit bâtir autour de Connor Bedard et veut vraiment renforcer sa brigade défensive.
La réalité, c’est que Logan Mailloux n’a jamais pleinement gagné la confiance des Canadiens.
Son passé hors glace l’a toujours suivi. Son attitude et son sérieux ont été remis en question. Son développement sur la patinoire n’a pas suivi les attentes.
Kent Hughes sait qu’il doit agir maintenant. Plus il attend, plus la valeur de Mailloux risque de baisser.
Avec autant de recruteurs présents à Los Angeles, tout indique qu’un échange approche à grands pas.
La question n’est plus de savoir SI Mailloux sera échangé, mais QUAND.
Depuis des années, les recruteurs de la LNH ont émis de sérieux doutes sur la capacité de Logan Mailloux à devenir un défenseur régulier dans la grande ligue.
Lorsque le Canadien l’a sélectionné en 2021, plusieurs experts du repêchage ont affirmé qu’il ne serait jamais assez constant pour s’établir dans un rôle défensif fiable en LNH.
Il peut être dominant sur un match, puis totalement invisible sur les cinq suivants. Il peut connaître un début de saison explosif, puis s’éteindre complètement.
Même chose dans sa vie personnelle. Il peut être sage comme une image un jour. Et être incontrôlable dans les nuits lavalloises et montréalaises ensuite.
Il n’a jamais prouvé qu’il peut livrer une performance ou un comportement fiable sur le long terme. C’est exactement ce que les dépisteurs disaient de lui avant même son entrée chez les professionnels.
Avec autant de signaux négatifs, il devient difficile d’imaginer Mailloux faire partie de l’avenir du CH.
Il n’a pas réussi à gagner un poste à avec le CH au camp d’entraînement. Il ne s’est pas imposé comme un incontournable à Laval.
Aujourd’hui, Logan Mailloux ne peut plus nier l’évidence : son avenir n'est pas à Montréal.