Jake Evans se retrouve dans une situation de plus en plus délicate chez les Canadiens de Montréal, alors que la prochaine génération de centres, menée par Oliver Kapanen et Owen Beck, pousse fort à la porte de la LNH.
Longtemps considéré comme un pilier de la quatrième ligne du Tricolore, Evans voit aujourd'hui son avenir menacé, non seulement par l'émergence de jeunes talents, mais aussi par la complexité de la situation salariale du club, en particulier avec Christian Dvorak l'indésirable, un autre centre difficile à échanger en raison de son contrat de 4,4 millions de dollars pour encore une saison.
Oliver Kapanen, l'espoir dont le nom résonne de plus en plus chez les Canadiens, a fait des pas de géant dans son développement, à tel point que plusieurs recruteurs et analystes croient qu'il pourrait percer l’alignement dès cette saison.
Kapanen, avec son jeu mature, son sens de la responsabilité défensive et son talenf offensif en constante évolution, incarne le joueur moderne capable d'exceller des deux côtés de la patinoire.
Ce profil correspond exactement aux besoins d’une équipe en transition comme le Canadien, et pousse Jake Evans sur un siège éjectable.
La question que se posent de nombreux observateurs est : si Kapanen est prêt, qui sera sacrifié? La réponse la plus évidente semble être Jake Evans.
Alors que Dvorak, avec son gros salaire et ses performances en dents de scie, est un joueur difficile à échanger pour le moment, Evans, plus abordable et efficace dans son rôle, pourrait bien être la solution la plus réaliste pour alléger la masse salariale et créer de l’espace pour les jeunes talents.
Contrairement à Dvorak, Evans est sous contrat à un salaire raisonnable, ce qui le rend beaucoup plus attrayant pour les équipes à la recherche d’un centre polyvalent pour stabiliser leur quatrième ligne.
Son contrat de 1,7 million de dollars par saison, qui expire en 2025, offre une certaine flexibilité à des formations aspirantes, et plusieurs d'entre elles ont déjà exprimé de l'intérêt pour ses services.
En particulier, plusieurs équipes sont en quête de profondeur au centre et Evans pourrait répondre parfaitement à ses besoins.
Le Colorado semble de plus en plus s'intéresser au joueur de centre chouchou de Martin St-Louis.
Dans le cas de l’Avalanche, l’absence d'un vrai quatrième centre derrière Nathan MacKinnon,a été pointée comme un obstacle majeur à leurs chances de succès en séries.
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Evans, avec son jeu défensif intelligent et sa capacité à jouer contre les meilleurs trios adverses, pourrait être l’ajout parfait pour renforcer leur alignement.
Jake Evans est le prototype parfait du joueur de séries. Son intensité, sa ténacité et son sens du jeu défensif en font un atout précieux pour toute équipe en quête de succès en avril et mai.
Bien qu’il ne soit pas un grand marqueur, Evans compense largement par sa capacité à tuer les pénalités, à remporter des mises au jeu cruciales, et à neutraliser les menaces offensives adverses.
Des qualités qui sont extrêmement recherchées en séries éliminatoires, où chaque détail compte.
Pour Jake Evans, cette situation doit être particulièrement stressante. Après avoir travaillé dur pour établir sa place dans l’alignement des Canadiens, il se retrouve maintenant dans l’incertitude, alors que de plus en plus de voix s’élèvent pour dire que son temps à Montréal pourrait toucher à sa fin.
Kapanen et Beck, deux centres au style de jeu similaire, mais avec un potentiel offensif plus élevé, ne fait qu’accentuer cette pression.
Être au centre des rumeurs de transactions peut également être flatteur pour Evans. Cela démontre qu'il est vu comme un joueur précieux par plusieurs équipes de la LNH, prêtes à miser sur ses compétences en vue des séries.
Son nom circulant dans les coulisses du marché des échanges montre qu'il a su prouver sa valeur aux yeux de la ligue, malgré un rôle souvent limité à Montréal.
Pour le directeur général des Canadiens, Kent Hughes, cette situation représente une opportunité. En cédant Evans, Hughes pourrait obtenir un autre choix au repêchage ou un espoir, tout en faisant de la place pour Kapanen s'il est prêt pour la LNH.
À notre avis, Kapanen est de loin supérieur à Beck, mais ce dernier va aussi se battre jusqu'au bout pour brouiller les cartes au camp d'entraînement.
Que ce soit un choix de repêchage ou un espoir B, le retour pour Evans pourrait aider pour libérer de l’espace pour des joueurs comme Kapanen ou Beck.
Mais attention. Hughes doit aussi se montrer prudent. La demande pour Evans est réelle, mais elle pourrait aussi fluctuer en fonction des besoins des équipes et de la progression des jeunes joueurs chez les Canadiens.
Si Kapanen et Beck ne sont pas prêts à faire le saut immédiatement, Evans reste une pièce importante dans l'alignement, surtout qu'il est vraiment le chouchou de Martin St-Louis.
L'équation est simple: si les Canadiens estiment que Kapanen est prêt à faire le saut en LNH, il est fort probable qu'Evans soit échangé avant le début de la saison.
L'Avalanche du Colorado attend au tournant.