Le nom de Justin Barron circule de plus en plus dans les rumeurs de transaction à Edmonton.
Bien que plusieurs équipes soient impliquées dans les discussions, les Oilers semblent être en tête du peloton sur le marché des transactions.
Ayant connu plusieurs rebondissements ces dernières semaines, notamment avec les offres hostiles déposées par les Blues de St-Louis à Philip Broberg et Dylan Holloway, Edmonton pourrait bien être sur le point de réaliser un échange majeur.
Les Oilers, à la recherche d’un défenseur capable de solidifier leur brigade arrière, semblent avoir un intérêt marqué pour Barron, surtout depuis que ce dernier a signé un contrat de deux ans à 1,1 million de dollars par année avec le Canadien de Montréal.
Ce contrat modeste, bien qu’avantageux pour le CH, pourrait faciliter une transaction avec une équipe comme Edmonton, toujours en quête de renforts à la ligne bleue.
Selon plusieurs informateurs de la LNH, dont Frank Seravalli, une transaction impliquant les Oilers pourrait être annoncée avant le début du camp d’entraînement.
Et bien que rien ne soit encore confirmé, il est certain que Kent Hughes, directeur général du Canadien, surveille de près la situation.
La situation actuelle des Oilers est intéressante, car Edmonton tente de solidifier son alignement pour maximiser le potentiel de ses vedettes Connor McDavid et Leon Draisaitl.
Un ajout comme Barron pourrait être la pièce manquante pour compléter leur défense, tandis que Montréal pourrait, de son côté, bénéficier d'une certaine flexibilité en ajoutant des éléments offensifs.
Le marché des transactions semble donc s'activer, et tout porte à croire qu'une équipe canadienne pourrait bouger sous peu.
Edmonton n'a clairement pas terminé son magasinage, et Kent Hughes, un habile négociateur, pourrait saisir cette opportunité pour frapper un grand coup.
Dans tous les cas, la situation de Justin Barron est à surveiller de près cet été. Tandis que les rumeurs s’intensifient, son avenir à Montréal demeure incertain.
Mais une chose est sûre : les Oilers d’Edmonton ont les yeux rivés sur ce jeune défenseur qui n'est pas exempté du ballottage, et les prochaines semaines pourraient bien déterminer où il commencera la saison 2024-2025.
En acceptant un contrat de deux ans à 1,1 million de dollars par année avec le Canadien de Montréal, Barron pensait simplement assurer sa place dans l'organisation, sans se douter que ce contrat deviendrait un point de référence inattendu dans d'autres négociations à travers la LNH.
Le cas de Philip Broberg, jeune défenseur des Oilers d'Edmonton, illustre parfaitement ce destin tordu. Sélectionné 8e au total en 2019, Broberg n'a jamais pleinement répondu aux attentes placées en lui. En 81 matchs dans la LNH, il n'a récolté que deux buts et onze passes, des statistiques qui contrastent avec celles de Barron, qui en 94 matchs a marqué 12 buts et obtenu 18 passes.
Pourtant, malgré des performances nettement inférieures à celles de Barron, Broberg a été au cœur d'une surenchère inattendue.
Tout a commencé lorsque les Oilers ont proposé à Broberg un contrat comparable à celui de Barron, soit 1,1 million de dollars par saison.
Insatisfait de cette offre, Broberg a manifesté son mécontentement, allant même jusqu'à demander une transaction.
C’est à ce moment que les Blues de St-Louis sont intervenus avec une offre hostile qui a bouleversé le marché : 4,58 millions de dollars sur deux ans, soit une augmentation de 400 % par rapport à l'offre initiale des Oilers.
Imaginez le choc pour Justin Barron lorsqu'il a appris cette nouvelle. Alors qu'il avait accepté un contrat modeste en pensant qu'il était équitable, il voit un joueur ayant produit beaucoup moins recevoir une offre quatre fois plus élevée.
Ce retournement de situation a sans doute dû être difficile à digérer pour Barron, qui, bien qu'il ait montré des signes de progression, reste sous-payé par rapport aux standards créés par cette surenchère.
S'il finit par être échangé à Edmonton, on pourra se dire que la destinée du défenseur est vraiment étrange.
Car Barron est devenu indirectement responsable de la surévaluation de Broberg. S'il devient un membre des Oilers, on pourra parler d'un véritable coup de théâtre dans les cercles de la LNH.
Alors que Barron pensait simplement avoir sécurisé sa carrière avec Montréal, les rumeurs vont enfler d'ici le début du camp d'entraînement le 18 septembre
Le camp des recrues du CH, qui se met en branle le 11 septembre, va aussi dicter ce qui s'en vient. Si Kent Hughes et Jeff Gorton voient que David Reinbacher est prêt pour la LNH, sans oublier Logan Mailloux qui vise aussi un poste, autant échanger Barron sur-le-champ.
Le contrat modeste de Barron donne à Kent Hughes et au Canadien de Montréal un certain levier sur le marché des transactions.
Barron, bien qu'il soit sous-payé, demeure un joueur à la valeur intrigante pour les équipes comme les Oilers, qui cherchent à renforcer leur brigade défensive sans exploser leur masse salariale.
C’est pourquoi Edmonton, en pleine ébullition avec ses récentes offres hostiles, pourrait bien voir en Barron une opportunité en or.
Ce scénario improbable place Barron dans une situation inconfortable. D'un côté, il est protégé par son contrat, ce qui lui assure une certaine sécurité avec le Canadien, surtout compte tenu des règles entourant le ballottage.
Mais il sait trop bien que sa position pourrait être menacée par des défenseurs comme Logan Mailloux ou David Reinbacher, qui pourraient surpasser ses performances au camp d'entraînement.
Si ces jeunes talents brillent, Barron pourrait bien être sacrifié pour permettre à ces espoirs de s’épanouir dans la LNH.
Dans ce contexte, Kent Hughes et Jeff Gorton se retrouvent face à une décision cruciale. Si Barron ne parvient pas à se démarquer suffisamment durant le camp, il pourrait bien se retrouver sur le marché des échanges avant même le début de la saison régulière.
Et certains pensent qu'il devrait être échangé avant le camp, pour éviter que sa valeur baisse s'ils "choke" encore.
Mais attention: Hughes pourrait également choisir de laisser Mailloux et Reinbacher continuer leur développement à Laval, donnant ainsi à Barron une chance d’augmenter sa valeur marchande avec Montréal.
Tout dépend du pari que le DG va choisir. En attendant, Justin Barron ne doit plus dormir de la nuit, tiraillé par le stress des rumeurs et l'excitation de rejoindre l'équipe favorite pour la Coupe Stanley.
Il n'est pas fou. Il sait qu'au final, son avenir n'est pas à Montréal...