Transaction Montréal-Pittsburgh : le nom de Bryan Rust circule

Transaction Montréal-Pittsburgh : le nom de Bryan Rust circule

Par André Soueidan le 2025-05-30

Le nom de Bryan Rust circule de plus en plus dans les discussions entre les Penguins de Pittsburgh et d’autres formations.

Et selon ce qu’on entend, le Canadien de Montréal ferait partie des équipes qui gardent un oeil attentif sur le dossier.

À 33 ans, Bryan Rust sort d’une saison monstre avec les Penguins : 31 buts, 34 passes en seulement 71 matchs.

Un rythme de production digne d’un ailier de premier plan, même s’il a dû composer avec des blessures et quelques problèmes de santé au fil de la saison.

Il n’en demeure pas moins qu’il est un véritable pilier de l’attaque de Pittsburgh, lui qui était jadis un joueur de soutien.

Ce qui attire particulièrement les convoitises? Son contrat.

Trois saisons restantes à un salaire raisonnable de 5,125 millions par année.

Dans un marché qui s’apprête à exploser avec la hausse du plafond salarial, c’est un véritable vol.

Et c’est là que Kent Hughes doit réfléchir très sérieusement.

Montréal a besoin de sérieux sur le top-6.

De gars capables de produire ET de jouer dans les coins.

Bryan Rust, c’est exactement ça. Un gars de séries. Un joueur de papier sablé.

Le genre qui pousse les jeunes à s’engager. Le genre qui finit ses mises en échec et qui se relève les soirs où tout le monde a mal.

Et si Kent Hughes veut faire franchir une étape à son équipe, il doit arrêter de signer des gars à réparer.

Il faut miser sur des valeurs sûres.

Rust ne fera pas les manchettes comme un Marner ou un Zegras. Mais il gagnera des matchs.

Cela dit, Kyle Dubas n’est pas idiot. Il sait que son ailier vaut de l’or.

Et même si les Penguins veulent rajeunir, il faudra une offre solide.

Un choix de premier tour? Un jeune défenseur? À suivre.

Une chose est sûre : le 1er juillet, Rust perd sa clause de non-mouvement.

Et là, tout est possible. Si Hughes veut frapper un grand coup... c’est maintenant ou jamais.

Mais là, soyons réalistes.

Kent Hughes ne sacrifiera jamais un 16e ou un 17e choix pour un gars de 33 ans, peu importe combien de points il a empilé l’an passé.

Ce n’est pas dans son ADN. Il n’est pas là pour gagner maintenant.

Il est là pour construire quelque chose de durable.

Et Bryan Rust, malgré tout son vécu, malgré ses 65 points en 71 matchs, n’est pas une pièce d’avenir. Le meilleur est derrière lui.

Alors qu’est-ce que le CH peut offrir ? Logan Mailloux. Oui. Le nom revient encore.

Et plus ça avance, plus ça sent l’échange.

Le défenseur droitier, au cœur de toutes les rumeurs depuis un an, pourrait représenter la monnaie d’échange parfaite.

Pittsburgh aurait un projet entre les mains. Et Hughes, lui, réglerait deux problèmes d’un coup : se débarrasser d’un cas instable… et combler un trou à l’aile droite.

Et admettons-le, Rust dans le top-6 montréalais, ce n’est pas absurde.

Un gars qui a tout vu, tout vécu. Qui a côtoyé Crosby, Malkin, Letang… qui a goûté aux séries, à la pression, aux bagarres pour chaque point.

Ce n’est pas un enfant de chœur. C’est un joueur de caractère.

Un gars qui va dans les coins, qui ressort avec la rondelle. Un vrai. Le genre que Martin St-Louis adore.

Surtout si Kirby Dach revient en force.

On parle ici d’un centre dont la carrière est sur la corde raide.

Il ne faut surtout pas l’oublier : Kirby Dach est un joueur hanté par la malchance.

Depuis son entrée dans la LNH, c’est blessure par-dessus blessure.

Une fracture au poignet à Chicago. Deux opérationx au genou à Montréal.

Si quelqu’un mérite une foutue pause dans sa carrière, c’est bien lui.

Et pourtant, malgré tout ça, il revient. Il se bat. Il garde le sourire. Il veut prouver qu’il peut être le centre top-6.

Mais on ne peut pas le lancer dans la jungle tout seul. Il lui faut un bodyguard. Un stabilisateur. Un gars comme Bryan Rust, qui va lui ouvrir la voie et lui éviter de se faire ramasser dans les coins à chaque shift.

Parce qu’à ce stade-ci, Kirby Dach ne peut plus se permettre un autre coup de malchance. Sa prochaine blessure pourrait bien être sa dernière.

Et quoi de mieux pour l’entourer qu’un vétéran comme Rust, qui va couvrir ses arrières, qui va faire le sale boulot et laisser Dach créer.

Rust, à côté de Dach et Demidov? C’est un trio de série. C’est une ligne qui peut surprendre. Qui peut gruger les minutes d’un premier trio adverse.

Qui peut stabiliser ce club encore trop jeune, trop tendre.

Mais la question demeure : Kent Hughes va-t-il payer le prix?

Pas pour un 16e ou un 17e. Mais pour Mailloux… peut-être.

Parce qu’avec Rust, tu sais ce que tu obtiens.

Avec Mailloux, tu espères. Et à Montréal, ça fait 30 ans qu’on espère.