C’est une bombe. Un choc. Une claque en plein visage pour les partisans des Penguins de Pittsburgh.
Alors que l’équipe nage déjà dans l’incertitude la plus totale après l’éviction de Mario Lemieux du groupe propriétaire et l’arrivée imminente de la familleHoffmann, voilà maintenant que le nom des Penguins circule dans une rumeur qui semble tout droit sortie d’un cauchemar : un échange impliquant Carey Price.
Oui, Carey Price. Le gardien blessé, inactif depuis 2022, dont le contrat de 10,5 millions $ par saison jusqu’en 2026 pèse comme un boulet dans la structure salariale du Canadien de Montréal.
Les Penguins, malgré leur situation budgétaire instable, seraient l’une des trois équipes identifiées pour absorber le contrat de Price, aux côtés des Sharks de San Jose et des Blackhawks de Chicago.
À Pittsburgh, cette nouvelle fait l’effet d’un électrochoc. Et avec raison : le destin de Carey Price et celui de Sidney Crosby sont désormais liés. Et ce lien pourrait bien signifier la fin d’une époque.
Comment est-ce possible ? Les Penguins ont juste 13 M$ en-dessous du plafond salarial, et pourtant, ils sont évoqués dans un échange qui implique 10,5 millions $ supplémentaires à absorber sur la masse, même si on ne parle que de 2 M$ en argent réel et qu'une grande partie du salaire de Price est couvert par l’assurance.
La réponse est simple : la vente de feu s’en vient.
Les nouveaux propriétaires des Penguins ("Hoffmann Family") n’ont aucun attachement émotionnel envers les joueurs actuels.
Ce sont des investisseurs. Des gens de chiffres. Ils veulent réduire la masse salariale, liquider les vétérans, récupérer des actifs et préparer une reconstruction. Et dans cette optique, absorber Carey Price, et son contrat, est une stratégie comptable en vue d'une liquidation majeure.
Acquérir Price, c’est accumuler du cap inactif pour atteindre le plancher salarial, tout en forçant des départs majeurs.
Et c’est ce qui fait le plus peur aux partisans : cette manœuvre n’annonce rien d’autre qu’une vente de feu. Un nettoyage. Une désintégration du noyau Crosby–Malkin–Letang-Rust-Rakell-Karlsson.
Letang est indésirable sur le marché des transactions et Malkin veut terminer sa carrière à Pittsburgh en passant sa dernière année avec les Penguins.
Mais Bryan Rust et Erik Karlsson seront bel et bien échangés en 2025-2026.
L’arrivée du nom de Carey Price dans l’équation n’est pas un détail. C’est un affront direct à Sidney Crosby. Le capitaine, toujours loyal, toujours combatif, assiste impuissant à la transformation de son équipe en chantier comptable.
Car soyons clairs : ajouter Price à l’équation n’a aucun intérêt sportif. Sa seule fonction est de permettre au club de manipuler la masse salariale, d’absorber de mauvais contrats en retour, et de justifier une démolition en règle.
Pour Crosby, ce message est cinglant : vous êtes remplaçables. Vous êtes de trop. Et vous n’êtes plus le centre du projet.
Du côté de Montréal, Kent Hughes joue aux échecs pendant que d’autres jouent aux dominos.
Il sait que Carey Price ne jouera plus. Il sait que le garder sur sa masse salariale, même sur la LTIR, limite sa flexibilité. Il sait aussi qu’un contrat aussi lourd peut être une arme politique et stratégique pour manipuler les équipes fragiles.
Et les Penguins, en 2025, sont l’équipe la plus fragile de la LNH.
En envoyant Price à Pittsburgh, Hughes fait d’une pierre deux coups :
Il se libère d’un poids comptable qui l’empêche de préparer l’avenir.
Il déstabilise complètement Crosby, qui voit son équipe se transformer en bâtiment... en feu...
Et ça, c’est la clé : Carey Price à Pittsburgh pourrait être le déclencheur de la sortie de Sidney Crosby.
Officiellement, les Penguins ont 13 millions $ disponibles sur la masse salariale. Mais ces chiffres sot trompeurs. Ils incluent plusieurs joueurs qui devraient échangés rapidement. Le simple fait que Pittsburgh considère accueillir Price indique qu’ils sont prêts à liquider à court terme.
L’arrivée du contrat de Price sera le signal du grand démantèlement. Et pour Crosby, ce sera l’ultime trahison.
Ce qui rend cette situation aussi dramatique, c’est le lien symbolique entre Price et Crosby.
Deux icônes canadiennes.
Deux visages d’Équipe Canada.
Deux leaders silencieux, respectés, loyaux.
Et pourtant, en 2025, leurs carrières sont instrumentalisées par des DG qui pensent chiffres avant passion.
Carey Price, légende à genoux, est devenu un outil comptable.
Sidney Crosby, icône vivante, est en train de devenir un passif encombrant pour la reconstruction du DG Kyle Dubas.
Et leur croisement, à travers cette transaction potentielle, pourrait bien marquer la fin définitive de l’ère des héros émotifs.
Pendant que Pittsburgh s’enfonce, Montréal se positionne.
Carey Price, au lieu d’être une épine dans le pied du CH, deviendrait la carte ultime pour déclencher une série de réactions en cascade :
Démolition des Penguins.
Fracture entre Crosby et la direction.
Demande de transaction.
Et dans ce scénario, le CH est prêt. Après tout, la planète hockey est au courant que la liste de Crosby est composée de trois équipes: Montréal, Colorado et Los Angeles.
Kent Hughes n’offrira jamais Reinbacher, Hage ou Engström. Mais il est prêt à construire une offre avec :
Joshua Roy
Owen Beck
Un contrat lourd (Josh Anderson?)
Des choix.
Et si Crosby veut finir sa carrière à Montréal, les Penguins n’auront aucun pouvoir de négociation.
La rumeur semble anodine. Mais elle est dévastatrice.
Carey Price à Pittsburgh, ce ne serait pas juste un contrat déplacé. C’est un signal clair envoyé à la LNH, aux partisans, et à Sidney Crosby lui-même : le feu va prendre.
Et lorsque ce feu atteindra Crosby, Montréal devra être prêt à recueillir les cendres… ou la légende.
Parce que dans ce jeu cruel de gestion d’actifs, le destin de Carey Price pourrait bien devenir le dernier clou dans le cercueil de la carrière de Crosby à Pittsburgh.
Et dans ce scénario, Kent Hughes sort gagnant. Encore.