La ville de Québec, bercée par l’espoir de voir les Nordiques renaître un jour, vient de recevoir une nouvelle dévastatrice.
Selon des informations récentes, l'expansion de la LNH, tant attendue et discutée depuis des années, ne concernerait finalement que les États-Unis.
Atlanta et Houston seraient pratiquement assurées d’accueillir les deux prochaines équipes, tandis que Québec, malgré son fervent désir de ramener le hockey professionnel dans la capitale provinciale, ne serait même pas considérée, même si la ligue venait à s’étendre à 36 équipes.
Pour les partisans québécois, ce coup est particulièrement dur à encaisser. Depuis des années, la ville et ses habitants nourrissent l’espoir de retrouver leur équipe bien-aimée, les Nordiques.
L’amphithéâtre Vidéotron, fleuron de la ville, est prêt depuis 2015, attendant patiemment de vibrer à nouveau sous les acclamations des partisans.
Mais, selon des sources proches du dossier, Pierre-Karl Péladeau, l'un des principaux défenseurs de ce retour, serait désormais sur le point d’abandonner définitivement le projet.
Les récents événements laissaient entrevoir une lueur d’espoir. La présence de Geoff Molson, propriétaire des Canadiens de Montréal, dans la loge de Péladeau lors d’un match des Alouettes avait été interprétée par beaucoup comme un signe de rapprochement entre les deux hommes, peut-être pour discuter du retour des Nordiques.
Cependant, il s’avère que cette rencontre avait un tout autre objectif : Péladeau cherchait à obtenir à nouveau les droits de la LNH pour TVA Sports, et non à raviver le rêve des Nordiques.
Elliotte Friedman, journaliste bien informé sur les questions liées à la LNH, a récemment partagé des propos qui confirment ces sombres perspectives pour Québec.
Il a évoqué l'expansion de la ligue, en soulignant l'intérêt légitime pour de nouveaux marchés aux États-Unis, mais sans laisser de place pour un retour au Canada, et encore moins à Québec.
« Daly a été très intéressant en parlant de l'expansion. Elle arrive - et le syndicat le croit aussi - mais il a été très prudent de ne pas s'engager.
"Au moment opportun" était l'expression qu'il a utilisée. Il est clair que la ligue voit un intérêt légitime et met en place un processus adéquat, prenant des réunions et rassemblant des informations. »
La LNH semble déterminée à poursuivre sa stratégie d’expansion dans les marchés américains, où des villes comme Seattle et Vegas ont prouvé qu'il existe un « modèle qui fonctionne, un modèle qui permet d'être compétitif dès le départ. »
Les marchés américains, en particulier Atlanta et Houston, offrent des opportunités financières et commerciales dans des bassins de population immenses que la ligue ne peut pas ignorer.
Bill Daly, le commissaire adjoint de la LNH, a été clair sur la façon dont la ligue envisage cette expansion : il ne s'agit pas simplement d'ajouter des équipes pour le plaisir, mais de choisir des marchés qui « augmentent la valeur de la ligue » et qui renforcent la position de la LNH sur la scène sportive américaine.
Cette approche, très "business-oriented", ne laisse que peu de place pour une ville comme Québec, malgré la passion et le soutien sans limite de ses partisans.
Pour Péladeau, cet échec est un coup dur, et il semble qu'il soit prêt à jeter l'éponge. La réalité économique et les priorités de la LNH l'emportent sur les aspirations locales.
Bien que Québec reste une ville de hockey par excellence, elle est, pour le moment, reléguée aux pages oubliées de l’histoire de la LNH.
Les fans de hockey à Québec devront continuer de supporter les Canadiens de Montréal ou les Remparts de Québec ou se tourner vers les autres ligues pour assouvir leur passion.
Quant à l'amphithéâtre Vidéotron, il restera sans doute un joyau inutilisé dans le monde de la LNH, un témoin silencieux de ce rêve qui, malgré tous les efforts, n’a jamais pu se réaliser.
La nouvelle laisse un goût amer et une tristesse profonde dans le cœur des Québécois, qui, une fois de plus, voient leurs espoirs d'un retour des Nordiques s’évanouir.
Le projet, porté pendant tant d’années par Pierre-Karl Péladeau, pourrait bien être définitivement enterré, laissant derrière lui un sentiment d'injustice et de frustration.
La ville de Québec, cependant, ne cessera jamais d'aimer le hockey. Mais il semble que, pour l'instant, la LNH ait d’autres priorités.
Pour l'instant...et pour toujours...
Pierre-Karl Péladeau se trouve à un carrefour décisif. Si l’abandon du projet des Nordiques semble aujourd’hui inévitable, il reste un homme de conviction, déterminé à se battre pour ce en quoi il croit.
Certains pourraient le qualifier d’un homme qui abandonne, laissant derrière lui le rêve d’un retour des Nordiques à Québec.
Mais d'autres verraient en lui un stratège qui ne lâche jamais prise, un combattant qui adapte ses priorités pour servir au mieux ses ambitions.
Car si le projet des Nordiques semble s’éteindre, Péladeau ne tourne pas le dos au hockey. Sa détermination à obtenir à nouveau les droits de la LNH pour TVA Sports, malgré des pertes de près de 300 millions de dollars depuis la création de la chaîne, montre qu’il continue de voir grand pour l’avenir du sport au Québec.
Il comprend que, même sans les Nordiques, il est essentiel de maintenir une présence forte dans le paysage médiatique sportif et de ne pas laisser encore une fois le monopole à Bell et RDS.
Ainsi, que l’on choisisse de le voir comme un homme qui abandonne ou comme un résilient, une chose est sûre : Pierre-Karl Péladeau est loin d’avoir dit son dernier mot.
Il continue de croire en l’avenir de TVA Sports et dans l’importance des droits de la LNH pour son réseau. Peut-être que le rêve des Nordiques a brûlé en fumée, mais la passion de Péladeau pour le hockey et son influence dans le monde des médias restent, elles, bien vivantes.
Les partisans des Nordiques, eux, n'ont que leurs yeux pour pleurer....