Triste nouvelle pour Jonathan Marchessault et sa famille: leur coeur brisé en mille morceaux

Triste nouvelle pour Jonathan Marchessault et sa famille: leur coeur brisé en mille morceaux

Par David Garel le 2025-05-29

Le vent a tourné, et pour Jonathan Marchessault, il est glacial.

Autrefois roi de Vegas, champion adoré, récipiendaire du trophée Conn-Smythe et bouillant attaquant adulé des partisans, voilà que le Québécois se retrouve rejeté… dans sa propre province. Et pas par une organisation. Par le peuple. Par ses anciens partisans. Par ceux qu’il avait choisis de snober l’été dernier.

Car oui, la bombe médiatique est tombée : selon Frank Seravalli, Marchessault serait désormais ouvert à un échange à Montréal. Un aveu? Une repentance? Une main tendue? Peut-être. Mais le peuple québécois, lui, n’est pas prêt à lui pardonner. Ce n’est pas juste un virage à 180 degrés. C’est un tremblement de terre. Et la réaction? Sans appel.

Il voulait fuir Montréal. Maintenant, il supplie de revenir.

Souvenons-nous. Il n’y a pas si longtemps, Marchessault ridiculisait littéralement l’idée de venir jouer pour le Canadien. Il avait même tourné en dérision l’offre de deux ans faite par Kent Hughes, expliquant qu’il voulait de la stabilité pour sa famille, et que Montréal ne pouvait pas lui offrir cela.

Mais ce n’est pas tout. Marchessault s’était aussi directement attaqué aux partisans du CH, affirmant ceci :

« À Montréal, t’as une bonne game, t’es une vedette. T’as une mauvaise game, t’es un joueur de la Ligue américaine. »

Et ça ne s’arrête pas là. Il avait justifié son rejet de Montréal en évoquant ses enfants :

« Je ne voulais pas que mes enfants vivent ça. À l’école, ils se font achaler si je joue mal. C’est trop. »

« Mes enfants sont bien établis dans une école anglophone. Je n’avais pas envie qu’ils se fassent dire des bêtises à chaque fois que je joue un mauvais match. »

« Je pense à ma famille. Je ne voulais pas leur imposer cette pression-là, surtout à Montréal. »

« Mes enfants ont grandi dans un environnement tranquille. La pression montréalaise, les caméras partout… ce n’est pas ce qu’on veut vivre au quotidien. »

« On n’avait pas envie de changer notre routine pour vivre dans un endroit où tout le monde commente ta vie à chaque coin de rue. »

Et il en a profité pour descendre la ville de Montréal et le province de Québec en entier:

« L’hiver là-bas, c’est long. Et les gens veulent que t’en fasses toujours plus. »

« Je retourne au Québec l’été. Une fois, peut-être deux. C’est bien assez. »

« C’est chez nous, mais c’est plus pareil. Je ne me vois pas vivre ça à l’année. »

Sans oublier qu'il a envoyé Kent Hughes sous l'autobus:

« Kent Hughes m’a offert deux ans. Je comprends son point de vue, mais ce n’était pas ce que je voulais. »

« Je voulais de la stabilité. Cinq ans à Nashville, c’est ce qu’il me fallait pour ma famille. »

« J’ai pensé à Montréal, mais je ne voulais pas jouer là juste pour dire que j’ai joué là. »

« Je voulais que ce soit un bon fit, et pour moi, ce n’était pas Montréal à ce moment-là. »

Un homme qui voulait fuir la pression. Un homme qui a fermé la porte à double tour, l’an dernier, en préférant signer un contrat de 5 ans et 27,5 millions $ avec les Predators de Nashville. Il voulait la paix. Il voulait l’argent. Il voulait fuir l’intensité du Québec.

Une saison cauchemardesque… puis le vide...

Mais voilà que la saison à Nashville est devenue un véritable enfer pour Marchessault. La mort de sa mère. Une équipe en déroute. Un entraîneur en guerre ouverte avec lui. Un vestiaire en lambeaux. Et une organisation qui regrette déjà les millions alignés sur lui, Stamkos et Brady Skjei.

Marchessault lui-même a avoué :

« Je ne m’attendais pas à ce que le changement d’équipe me prenne autant d’énergie. C’était un été très difficile. »

« Mentalement, ç’a été très dur cette année. »

Un homme à genoux, qui regarde aujourd’hui vers le Nord avec des yeux embués. Montréal, qu’il avait rejetée, devient maintenant sa lumière au bout du tunnel. Il ne le dira jamais ouvertement, mais il regrette.

La gifle cinglante du Québec est la cerise sur le sundae.

Car la réponse du public? Féroce. Tranchante. Douloureuse.

Voici un échantillon parfaitement représentatif des réactions sur les réseaux sociaux :

« Trop vieux et petit, on en a assez de petits joueurs. » 

« Trop tard, y aurait dû y penser AVANT !!!!! » 

« Il voulait fuir la pression, pis là il veut revenir ? Qu’il reste là-bas. » 

« Non. Non. NON. Pas de besoin de lui. »

« On veut pas devenir une équipe de pré-retraités… c’est quoi c’t’affaire ? »

« Pour un gars qui a craché sur le club du CH… qu’il reste dans son trou. »

Des commentaires comme ceux-là, Marchessault les lit. Il les voit. Et pour un joueur qui a lui-même dit ne pas vouloir que ses enfants soient affectés, c’est une gifle en pleine figure.

C’est une douleur silencieuse, mais dévastatrice : celle d’un homme rejeté par sa propre terre. Le cœur de la famille Marchessault est aujourd’hui brisé, tiraillé entre le regret et l’incompréhension.

Pour un gars de Cap-Rouge, voir son nom balayé d’un revers de la main par les siens, par ceux qui l’ont vu naître, grandir, rêver, c’est un traumatisme qu’aucun contrat, aucune Coupe Stanley ne peut atténuer.

Oui, nos pensées sont avec eux. Avec sa conjointe, ses enfants, ses proches, qui doivent lire ces commentaires brutaux, ces moqueries cinglantes. Mais il ne faut pas oublier : l’été dernier, c’est lui qui a claqué la porte à Montréal. C’est lui qui a préféré les lumières confortables de Nashville à l’intensité fébrile du Centre Bell.

Le Québec l’a mal pris. La colère était grande, vrulente, presque nationale. On s’est sentis trahis. Et aujourd’hui, le boomerang revient, avec toute la violence du rejet. Ce n’est pas de la haine, c’est de la déception. Et c’est peut-être encore pire.

Le karma est sans pitié. Il avait l’occasion de devenir un héros local. Il a choisi Nashville. Il avait la chance de rentrer par la grande porte. Il cogne aujourd’hui à l’arrière.

Une transaction possible? Oui, mais…

Malgré la tempête médiatique, faut-il complètement écarter la possibilité? Peut-être pas. Les Predators seraient intéressés par Josh Anderson, et si Nashville acceptait de retenir une partie du salaire de Marchessault, cela pourrait ouvrir une fenêtre.

Mais Josh Anderson, contrairement à Marchessault, a remonté sa cote. Guerrier en séries, robuste, inspirant. Il n’est plus un salaire indésirable.

Et Brandon Gallagher? Impossible à passer avec son contrat. Ce que Nashville veut, c’est se rajeunir, pas alourdir sa masse salariale.

Quant à Kirby Dach, avec ses 3,36 millions $ jusqu’en 2027, il pourrait représenter un atout intéressant… mais malgré ses déboires, ce serait un prix trop élevé pour une version déclinante de Marchessault selon plusieurs fans du CH.

Jonathan Marchessault et sa famille ont le cœur qui saigne.

Dans une entrevue récente, Marchessault a donné toutes les fleurs possibles au Canadien de Montréal :

« Ils jouent comme Martin St-Louis jouait. Ils travaillent fort, trio après trio. Ils ont un bon système. C’est une équipe inspirante à regarder. »

« Je trouve que le Canadien mérite d’être en séries. »

Il est même allé jusqu’à dire :

« Regarde les Rangers… ils ne méritent pas de rentrer en séries. »

Une déclaration-choc qui a créé une onde de choc jusqu’à New York. Marchessault, en pleine campagne médiatique de reconquête? Ou simplement un cœur brisé qui regarde la maison qu’il a quittée?

La vérité, c’est que le jardin pousse très bien sans lui. Le CH a pris une autre direction. Demidov arrive. Un deuxième centre est convoité. Le futur est jeune. Le futur est brillant. Et Marchessault, lui, n’est plus le présent. Il a choisi l’argent. Il a fui la pression. Il a renié Montréal. Et maintenant, c’est Montréal qui lui tourne le dos.

Un triste théâtre. Un retour improbable. Et un nom qui ne résonne plus comme avant.

Jonathan Marchessault. Le héros déchu. Le fils prodigue… qui n’est plus attendu.