Réjean Tremblay avait prédit depuis longtemps l’effondrement de Montréal sous l’administration de Valérie Plante.
Ce qui, à l’époque, semblait être des propos exagérés, voire provocateurs, est aujourd'hui devenu une réalité inévitable.
Une réalité si triste.
Alors que Montréal croule sous les cônes orange, les ratés administratifs et une gestion chaotique, Tremblay avait vu juste depuis le débuit.
Tremblay a toujours offert une critique lucide de la situation québécoise et montréalaise.
Sa préférence pour la Floride avait été moquée, mais au final, il avait vu juste.
Pourtant, aujourd’hui, son choix et ses propos résonnent avec une clarté troublante.
La crise à Montréal et la dégradation de la qualité de vie au Québec viennent confirmer ce qu’il tentait de faire comprendre : Valérie Plante a détruit Montréal et comme le dit Tremblay, "Montréal n'est pas récupérable et c'est un drame épouvantable."
L'extrait suivant donne des frissons dans le dos.
De l'entendre dire que ses amis du Saguenay sont tellement dégoûtés de Montréal qu'il ne veulent plus y mettre les pieds nous brise le coeur.
Ce n'est pas la première fois que Réjean Tremblay est aussi cinglant envers Montréal. Il avait été sans pitié avec ses mots lorsqu’il a récemment décrit Montréal comme « Conesville » et surnommé Valérie Plante « la Cône en chef ».
Les critiques de Tremblay se sont accentuées après les récents échecs de la ville, notamment lors du fiasco du Grand Prix, qui a mis Montréal sous le feu des projecteurs internationaux pour de mauvaises raisons.
Des milliers de touristes, mal informés, ont été bloqués par des policiers dans le métro, pensant à tort que les essais étaient annulés.
Cette bévue a engendré une honte planétaire, documentée par le journaliste anglais Kym Ullman, dont le reportage a été visionné par plus d’un million de personnes.
Ce reportage montrait que l'organisation du Grand Prix de Montréal, l'un des événements les plus prestigieux et attendus de l’année, a été marquée par une catastrophe logistique sans précédent.
De nombreux amateurs de F1, venus du monde entier, ont été bloqués dans le métro et sur les trottoirs menant au circuit après avoir reçu de fausses informations selon lesquelles les essais étaient annulés.
Ces milliers de touristes, arrêtés par le SPVM, ont subi une attente interminable et inutile, causant un mécontentement généralisé.
Pire encore, il a été révélé plus tard que l'annulation n’était en fait qu’un retard technique. Cette gestion chaotique a provoqué une vague d'indignation non seulement chez les visiteurs, mais aussi dans les médias internationaux.
Les répercussions de cet incident ont été désastreuses pour l’image de Montréal à l’étranger, plaçant la ville au cœur d’une crise de crédibilité.
De nombreux fans de F1 ont juré de ne plus jamais revenir assister au Grand Prix canadien. Réjean Tremblay a qualifié cette gestion de « honte planétaire », ajoutant que cela renforce l’image d’une ville à la dérive.
Tremblay a évidemment eu une pensées pour les propriétaires de restaurants renommés, comme Ferreira et Alexandre sur la rue Peel, qui ont également été frappés par cette gestion calamiteuse.
En pleine soirée, ces établissements ont été forcés de fermer prématurément en raison de décisions administratives incohérentes.
« Les sbires de la Cône en chef », comme les a surnommés Tremblay, ont imposé des fermetures avec salaire complet pour les fonctionnaires, sacrifiant ces commerces sans aucune considération pour leur impact économique.
Réjean Tremblay a aussi rapporté que lors du combat de boxe opposant Steven Butler à Osleys Iglesias, les gestionnaires et entraîneurs de l’équipe allemande d’Iglesias ont été déçus par leur expérience à Montréal.
Ils ont décrit la ville comme « sale » et ont affirmé avoir été « harcelés par des zombies errants » tout au long de leur séjour.
Malgré leur politesse, ces visiteurs ont exprimé leur consternation face à la dégradation des conditions de vie à Montréal, ce qui a profondément embarrassé Tremblay.
Ces critiques ne sont pas isolées. Elles mettent en lumière une réalité préoccupante pour les touristes et les résidents : l'explosion du nombre de sans-abri et la dégradation de l’espace public.
En dépit de leur volonté de profiter de la ville, les visiteurs étrangers ont été confrontés à un environnement inhospitalier.
Tremblay, visiblement affecté par ces retours négatifs, y a vu un symptôme de l'échec de la gestion municipale sous Valérie Plante.
Ces propos sévères, mais justifiés, reflètent un mécontentement croissant envers la gestion de la ville, minée par l’inaction et l’inefficacité.
Le départ Réjean Tremblay en Floride n’est pas une simple fuite de l’hiver québécois, mais une recherche active d’une meilleure qualité de vie.
Aujourd'hui, ses détracteurs doivent admettre qu’ils avaient raison.
Loin d’être une simple question matérielle, son départ était aussi un rejet d’une mentalité qu’ils jugeait toxique.
Aujourd’hui, en rétrospective, les critiques de Tremblay sur Montréal prennent une nouvelle dimension.
Le déclin de la ville, les scandales de gestion et le désintérêt croissant pour la réussite économique prouvent qu’il avait raison.
Valérie Plante est né un petit pain, et il est temps que ça change.
Tremblay avait tout prédit. La chute d'une ville. L'effondrement d'une mairesse.
Réjean Tremblay a osé dire ce que beaucoup pensaient tout bas : Montréal est en pleine débâcle, et la mairesse, paralysé par une mentalité fermée, a besoin d’un électrochoc pour se remettre sur les rails.
Nous devons à présent reconnaître que Tremblay avait raison sur toute la ligne.
Tremblay nous invite à repenser notre société et notre ville pour qu'elle retrouve sa lettre des nobleses.
Montréal est méconnaissable, la ville est en chute libre.
À nous, maintenant, de choisir : continuer dans la voie du déclin ou apprendre de son expérience pour bâtir un avenir meilleur.
La première étape. Aller voter pour que Valérie Plante quitte la mairie de Montréal à l'automne 2025.