Alors que TVA Sports lutte pour rester à flot, Quebecor semble avoir adopté une stratégie controversée pour réduire les coûts.
En engageant des animateurs peu expérimentés, tels qu'Alexandre Moranville-Ouellet à Qub Radio, Québecor semble miser sur des talents en herbe, mais les résultats ne sont pas à la hauteur des attentes.
Les critiques cinglantes sur les réseaux sociaux illustrent le malaise croissant autour de ces choix éditoriaux.
Avec les difficultés financières persistantes de TVA Sports, Québecor tente peut-être de faire des économies en embauchant des personnalités moins coûteuses.
Toutefois, les performances de Moranville-Ouellet sont largement critiquées, donnant l'impression qu'il s'agit d'un étudiant en théâtre surjouant son rôle.
Sa prestation pour défendre les cérémonies d'ouverture des jeux olympiques était risible. On aurait dit une parodie.
Les commentaires sur la toile sont impitoyables, qualifiant ses prestations de « terriblement mauvaises ». Un internaute ironise même en se demandant si Québecor va finir par lui donner une chronique dans le Journal pour rentabiliser son salaire.
Les réactions sur les réseaux sociaux ne sont pas tendres. Des termes comme « raisin » et « mauvais acteur de théâtre » sont utilisés pour décrire Moranville-Ouellet, soulignant un rejet général de ses compétences.
On peut comprendre la virulence des commentaires. Par exemple, cette séquence de "bébé lala pouet pouet caca poil" est un malaise sans précédent.
Un autre utilisateur va jusqu'à dire qu'il « fait fuir les auditeurs ». Les commentaires moqueurs abondent, certains questionnant même son avenir dans l'industrie.
Il est suggéré que Moranville-Ouellet n'était pas le premier choix de Québecor pour le poste. En effet, plusieurs commentaires laissent entendre que l'entreprise a dû se rabattre sur des options moins convaincantes.
L’ironie et le sarcasme transparaissent, avec des remarques telles que « il fait exactement ce que les gens reprochent mais il est cave sa carrière sera pas longue ».
La situation actuelle met en lumière un problème plus large : la viabilité du modèle d’affaires de TVA, plombé par les résultats catastrophiques de TVA Sports.
Avec des pertes financières continues et une incapacité à capter l'attention du public, la chaîne semble sur une pente descendante.
La stratégie d'embauche d'animateurs inexpérimentés pourrait refléter un désespoir croissant pour maintenir la chaîne en vie jusqu'à l'échéance du contrat de diffusion en 2026.
Car tant que TVA Sports va perdre de l'argent (242 millions de dollars depuis 12 ans), les autres médias de Quebecor seront affectés. On tente de ne pas couler globalement en coupant dans le budget des autres secteurs de l'entreprise.
Alors que TVA Sports, et donc Quebecor dans son semble, traverse une période de turbulence, la réception publique des nouvelles personnalités à l'antenne ne fait qu'aggraver les perceptions négatives.
Moranville-Ouellet, malgré ses efforts, est devenu un symbole involontaire des défis auxquels fait face la chaîne. À moins d'un revirement significatif, TVA Sports va continuer à perdre de l'audience et de la crédibilité, rendant son avenir de plus en plus incertain.
Mais si Pierre-Karl Péladeau ne se réveille pas et continue de couper dans le budget des autres médias, c'est tout son secteur médiatique qui va couler.
Tout ça pour sauver une chaîne sportive spécialisée qui va disparaître de toute façon. Quebecor appuie sur les mauvais boutons en ce moment.
Et ce n'est pas en engageant des étudiants en théâtre qui n'ont pas réussi à doser leurs émotions que la compagnie va se remettre sur pied.
Au lieu de regarder en avant, regarder la réalité en face, comprendre qu'il faut stopper l'hémorragie et mettre la clef dans la porte de TVA Sports...on aime mieux regarder par terre...
En fait, nous sommes obligés de regarder par terre. Ce Alexandre Moranville-Ouellet est tout simplement trop malaisant à regarder...