Décidément, le marché des transactions n'arrête jamais.
Le centre Mikaël Granlund et le défenseur Cody Ceci ont été échangé aux Stars de Dallas.
En retour, les Sharks reçoivent un choix de 1ère ronde et un choix de 4e ronde qui peut se transformer en choix de 3e ronde. (si les Stars atteignent la finale).
Cela veut dire que Jake Evans vaut tellement moins qu'un choix de 1ère ronde.
L’échange Granlund-Ceci est une claque en plein visage pour le centre du CH.
Le marché des transactions continue de secouer la LNH, et la plus récente bombe vient de rappeler une dure réalité à Jake Evans : sa valeur sur le marché est loin d’être aussi élevée qu’il pouvait l’espérer.
Si un centre du calibre de Granlund, un joueur dominant offensivement avec une solide expérience en séries, ne vaut même pas un jeune espoir en plus des choix, alors qu’est-ce que cela signifie pour Jake Evans?
Avant de plonger dans la situation d’Evans, prenons un instant pour bien comprendre le niveau de joueur que représente Mikael Granlund.
Granlund cette saison : 45 points en 52 matchs (60 points en 69 matchs la saison dernière), un joueur ultra-respecté capable de jouer sur un top-6, de produire en avantage numérique et d’être un atout offensif majeur.
Granlund en séries : 32 points en 59 matchs, preuve qu’il sait élever son jeu au printemps et contribuer dans des matchs cruciaux.
Et pourtant, le prix payé pour lui ne fait même pas rougir une équipe qui aspire aux grands honneurs.
Alors où cela place-t-il Jake Evans?
Un gros "reality check" pour Evans et son agent
Depuis plusieurs semaines, Evans et son agent insistent sur le fait qu’il mérite un contrat de 5 ans à 3 millions par saison. Mais après l’échange de Granlund, cette demande semble plus irréaliste que jamais.
Evans est un excellent centre défensif, un plombier efficace qui fait du bon travail en infériorité numérique, mais il n’a jamais été et ne sera jamais un joueur de premier plan offensivement.
Cette saison, Evans affiche 11 buts et 14 passes en 51 matchs. Un rythme respectable pour un plombier, mais loin du calibre d’un Granlund.
Son impact offensif reste limité. Il connaît sa meilleure saison en carrière, et pourtant, il n’atteindra même pas 50 points.
Son efficacité repose sur un pourcentage de tirs anormalement élevé (21,6 %), ce qui indique que sa production pourrait dégringoler.
Si Granlund, un centre offensif, ne vaut qu’un choix de première ronde et un choix conditionnel, alors Evans, un joueur défensif de troisième ou quatrième trio, vaut quoi?
Il ne faut plus se le cacher : Evans ne vaut pas plus qu’un choix de deuxième ronde au mieux. Et si Kent Hughes s’attendait à récolter un gros retour pour lui, il vient de frapper un mur avec cet échange.
Les équipes de la LNH paient pour du talent offensif avant tout.
Le Canadien va devoir revoir ses attentes s’il veut vraiment échanger Evans.
Depuis plusieurs semaines, Kent Hughes écoute les offres, mais les équipes ne veulent pas surpayer pour un joueur de quatrième trio, aussi fiable soit-il.
Evans et son clan sont en train de se rendre compte qu’ils ont surestimé leur valeur.
Son agent doit revoir ses ambitions… et vite
Jusqu’à aujourd’hui, Jake Evans se voyait comme un joueur essentiel au projet du CH et voulait que Kent Hughes le récompense avec un long contrat.
Mais après ce qu’on vient de voir avec l’échange de Granlund, il est clair que son prix sur le marché est beaucoup plus bas qu’il ne le pensait.
S’il veut rester à Montréal, il devra oublier son contrat de 5 ans. Hughes n’a aucune raison de lui accorder une telle durée, surtout avec Owen Beck qui pousse pour un poste régulier.
S’il veut obtenir 3 millions par saison, il devra accepter un contrat plus court. Hughes pourrait peut-être monter jusqu’à 3M$, mais seulement pour 2 ou 3 ans.
S’il ne veut pas négocier, il pourrait bien se retrouver échangé pour un simple choix de troisième ronde.
L’échange de Granlund-Ceci À Dallas vient de mettre la table pour la suite du marché des transactions.
Evans n’est pas un joueur qui va rapporter un gros retour. Hughes le sait maintenant.
Et pour Evans, c’est un réveil brutal.