Jean-François Houle qui a décidé de quitter le Rocket de Laval, a récemment accepté un poste prestigieux à l'Université Clarkson, son alma mater comme Houle l'a répété plusieurs fois aujourd'hui. (il veut simplement dire que c'est son ancienne université).

Malgré ses déclarations sur la fierté de revenir à Clarkson, il est difficile de ne pas remarquer que l'aspect financier a joué un rôle crucial dans cette décision.

Houle a signé un contrat de trois ans avec Clarkson, où il dirigera le programme de hockey masculin tout en occupant le poste d'entraîneur en chef.

Ce nouveau rôle lui rapportera un salaire impressionnant de 500 000 dollars US par année, un montant qui dépasse de loin ce qu'il gagnait avec le Rocket de Laval. (son contrat était de 3 ans et 300 000 $ par année à Laval).

Cette offre lucrative est presque impossible à refuser et lui apporte une sécurité d'emploi évidente, des avantages qu'on ne peut nier pour un homme qui a toujours stressé pour son emploi.

Malgré ses affirmations sur la fierté et l'attachement à son ancienne université, il est évident que l'argent a été un facteur déterminant.

Houle a mentionné à plusieurs reprises son appréciation pour les opportunités offertes par Clarkson et son désir de contribuer au développement des jeunes joueurs.

Cependant, ce demi-million de dollars annuels représente une motivation énorme, qu'il tente de minimiser dans ses déclarations publiques.

En rejoignant Clarkson, Houle échappera à la pression constante et aux longs trajets nocturnes en autobus caractéristiques de la Ligue américaine.

Il bénéficiera d'une stabilité professionnelle et d'une qualité de vie améliorée. Moins de stress, une charge de travail plus prévisible, moins demandante et des avantages financiers significatifs font en sorte que Houle est "gras dur".

La décision de Houle est compréhensible dans le contexte de la carrière d'un entraîneur. Bien que ses déclarations mettent en avant la fierté et l'attachement sentimental, il est clair que les billets verts a joué un rôle majeur. Comme le dit si bien le proverbe, "money talks". Et dans ce cas, l'argent a clairement parlé pour Jean-François Houle.

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