Jonathan Drouin est un guerrier.

Sa détermination est telle qu'il était prêt à défier une possible infection à la jambe pour soutenir son équipe. Les révélations de François Gagnon ont éclairé les coulisses de son combat à l'extérieur de la glace.

Voici les propos du journalistes (crédit: RDS):

"Blessé à une cuisse lors du dernier match de la saison – il a été victime d'une sévère coupure en effectuant une vilaine chute le long de la bande – Drouin était à Winnipeg avec ses coéquipiers mardi."

"Il doit toutefois s'astreindre à de l'entraînement hors glace en raison des risques d'infection auxquels il pourrait s'exposer en revêtant son équipement."

Malgré une blessure à une cuisse survenue lors du dernier match de la saison, une coupure sévère issue d'une chute brutale le long de la bande, Drouin ne s'est pas laissé abattre.

Aux côtés de ses coéquipiers, il était à Winnipeg, prêt à tout pour les soutenir. On raconte même qu'il était prêt à jouer malgré les risques.

Drouin veut absolument jouer en 2e ronde, alors que son coach est prudent, parlant plutôt d'une absence d'un mois initialement.

Quel paradoxe! À Montréal, il était parfois perçu comme fragile mentalement, une image contrastant avec son dévouement actuel pour son équipe.

Certains le décrivaient comme quelqu'un qui ne voulait pas se casser un ongle, mais aujourd'hui, il se révèle comme un compétiteur acharné prêt à tout pour contribuer à la victoire de son équipe.

Après six ans d'un mariage tumultueux avec le Canadien, marqué par des hauts et des bas, Drouin est un homme tellemnt différent.

Il a tourné la "switch" dans sa tête, mais cela ne signifie pas qu'il oublie son passage à Montréal. Il reconnaît que le Canadien et lui étaient sur la même longueur d'onde concernant cette transition.

Pour lui, le moment était venu de chercher un environnement où il pourrait viser plus haut, aspirant à soulever la Coupe Stanley avec l'Avalanche.

À Denver, Drouin a trouvé un nouvel élan. Un contrat moins lourd sur une seule saison, mais une ambiance plus détendue, loin du rythme effréné de Montréal.

Sa dynamique familière aux côtés de son ancien comparse de hockey junior, Nathan MacKinnon, lui a donné le goût de se surpasser.

Leurs années partagées sur et hors de la glace à Halifax sont ancrées dans ses souvenirs, et il se réjouit de les revivre, dix ans plus tard, avec l'Avalanche.

Malgré son départ, Drouin gardera un œil attentif sur le Canadien. Les six années écoulées font désormais partie du passé, mais il reste attaché à ses amis et aux souvenirs qu'il a construits dans la métropole québécoise.

Ainsi, Jonathan Drouin est bel et bien devenu un guerrier dans l'âme, déterminé à écrire un nouveau chapitre de sa carrière. 

Et sans avoir peur de se casser un ongle...

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