Une chose est certaine : le malaise est rendu à un point de non-retour.
Le public en a ras-le-bol. Le nom de Stéphane Auger, ex-arbitre et le pire analyste de TVA Sports, est désormais associé à une avalanche de critiques, de sarcasmes et de flèches publiques sans pitié.
Et ce n’est pas une simple vague d’insatisfaction. C’est un effondrement total de la crédibilité de ce segment de la chaîne.
Hier soir, lors du match entre le Canadien de Montréal et l’Avalanche du Colorado, la colère des amateurs de hockey s’est transformée en une tempête numérique contre l’ancien officiel.
Les réseaux sociaux se sont transformés en tribunal populaire où Stéphane Auger a été jugé et condamné par l’audience.
Reconnu coupable...de lécher les bottes des arbitres encore et encore...
Chaque intervention d’Auger est désormais perçue comme une insulte à l’intelligence des téléspectateurs. Sa tendance chronique à justifier l’injustifiable, à défendre les décisions les plus douteuses des arbitres même lorsque le sang coule sur la glace — comme c’était le cas avec Jayden Struble hier — pousse les partisans à couper le son, à changer de chaîne, à décrocher complètement. C’est devenu insupportable.
Il ne s’agit plus simplement d’un analyste qui polarise. Il s’agit d’un analyste qui provoque une fuite massive de l’auditoire.
Quand une internaute écrit sur X : « Il est toujours d’accord avec les décisions des arbitres de toute façon… », elle ne fait que traduire ce que des milliers de partisans ressentent : un sentiment d’abandon, de frustration face à une couverture qui refuse de porter la voix du partisan.
Car c’est bien cela le rôle de l’analyste dans une diffusion sportive : accompagner le public, expliquer, défendre quand il faut… mais surtout, ne pas se faire le pantin du corps arbitral.
Ce n’est pas nouveau. On se souvient de la chicane à l’antenne entre Renaud Lavoie et Auger en juin 2021 lors de la finale de conférence Montréal-Las Vegas.
Un moment gênant, où même un journaliste aussi modéré que Lavoie n’a pu contenir son exaspération. À l’époque déjà, le torchon brûlait. Aujourd’hui, il ne reste que des cendres. Auger n’a pas su regagner la confiance du public. Il l’a perdue pour de bon.
Et hier soir, ce fut la goutte de trop.
D’autres parlent de « fonctionnaire du hockey », de « clown payé à dire n’importe quoi », de « mec qui devrait se trouver une autre job ».
L’un d’entre eux a même résumé la situation avec une lucidité tranchante :
« TVA pourrait économiser beaucoup en se débarrassant de Stéphane Auger. »
Et ce n’est pas qu’une affaire de réseaux sociaux. Ce qui circule à l’interne en ce moment à TVA Sports est encore plus accablant.
Selon plusieurs sources, Stéphane Auger est depuis des lunes le collaborateur le plus mal-aimé dans toute la boîte.
On ne parle pas ici que de tensions ponctuelles ou de divergences d’opinions. On parle d’un vrai ras-le-bol généralisé.
Renaud Lavoie n’est que la pointe de l’iceberg : plusieurs employés ne seraient tout simplement plus capables de le supporter. Le malaise serait énorme dès qu’il entre dans le studio.
Ce genre de climat, toxique et lourd, nuit à toute l’équipe… et ça finit par se voir à l’écran. TVA Sports ne peut pas continuer à faire comme si de rien n’était.
Quand un collaborateur est aussi unanimement rejeté, tant par le public que par ses propres collègues, il est peut-être temps de faire preuve de lucidité.
Et c’est là qu’on touche au nerf du problème.
TVA Sports traverse une crise existentielle. La chaîne a perdu plus de 300 millions de dollars depuis sa création. Elle tente aujourd’hui de regagner un peu d’influence, notamment en lorgnant les droits de la LNH après 2026.
Mais comment justifier une telle ambition alors que la qualité de l’antenne est mise en cause soir après soir ? Comment prétendre rivaliser avec RDS ou Sportsnet lorsque des segments entiers de la diffusion provoquent le rejet de l’auditoire ?
Le cas Auger, c’est plus qu’un simple malaise. C’est un symbole. Le symbole d’une chaîne qui s’entête à imposer des voix que le public rejette massivement.
TVA choisit de persister avec un analyste dont les apparitions sont accueillies par des soupirs et des « mute » sur les télécommandes.
Il aurait pourtant suffi de regarder la réaction du public après le segment d’Auger d’hier pour comprendre l’ampleur du rejet.
« Un double échec dans la face de Struble, du sang partout, et Auger trouve encore le moyen de défendre l’arbitre », écrit un partisan.
Un autre résume avec mépris : « On pourrait se passer de TVA Sports, juste pour éviter Stéphane Auger. »
Ce ne sont pas des attaques gratuites. Ce sont les cris d’un public tanné, qui ne se reconnaît plus dans les choix éditoriaux d’un diffuseur qui devrait être à son service.
Il est temps pour TVA Sports de faire un sérieux examen de conscience. Et pour Stéphane Auger, il est peut-être venu le moment de tirer sa révérence.
La confiance est rompue. Le public n’écoute plus. Et dans un média, quand le public n’écoute plus, tout s’effondre.
Même Renaud Lavoie, qui pourtant reste l’un des journalistes les plus diplomates du milieu, avait sonné l’alarme il y a quelques années.
À l’époque, lors d’un segment devenu viral, il avait carrément explosé à l’antenne, incapable de tolérer les justifications boiteuses de Stéphane Auger.
Depuis, il se retient. Hier soir, il n’a rien dit. Pas un mot. Mais son silence parlait. Sa posture, son ton, tout trahissait le fait qu'il est tanné comme jamais.
Parce que oui, même à l’intérieur des murs de TVA Sports, les collègues d’Auger ne sont plus capables de le sentir.
On se demande même comment il peut encore être sur la paye. Il est payé pour donner des analyses… mais il ne fait que réciter les mêmes défenses aveugles des arbitres, match après match, comme un vendu.
Jamais une remise en question, jamais un vrai regard critique. À ce stade, ce n’est plus de l’expertise, c’est de la complaisance envers son métier.
Il faut arrêter de se mettre la tête dans le sable. Stéphane Auger est devenu un problème. Un vrai. Pas seulement pour les partisans qui se plaignent à chaque match, pas seulement pour l’image de TVA Sports déjà fragilisée, mais aussi pour ses propres collègues, qui n’osent plus réagir, de peur de créer un malaise en direct.
Quand tu es plus occupé à protéger les arbitres qu’à défendre l’intérêt des téléspectateurs, c’est que tu es dans le mauvais rôle.
Et quand même tes collègues évitent de te contredire publiquement pour éviter un autre malaise à la télé, c’est que tu es devenu un boulet.
TVA Sports n’a plus le luxe de s’enliser dans la médiocrité. S’ils veulent que les gens écoutent encore leurs matchs, il va falloir couper ce qui ne fonctionne plus. Et Stéphane Auger ne fonctionne plus. C’est aussi simple que ça.