Réjean Tremblay frappe encore fort envers Radio-Canada, cette fois-ci visant directement Céline Galipeau et son partenaire Martin Labrosse.
Selon Tremblay, leur prestation lors des cérémonies d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris a été un désastre sans précédent. Il a tout simplement été sans pitié, affirmant :
« Pierre Proulx et Robert Rivest de TVA détenaient le titre de pires commentateurs de tous les temps pour les cérémonies des Jeux d'Insbruck en 1976. Ils sont maintenant détrônés. Bravo à Radio-Canada! »
Les propos de Tremblay ont trouvé un écho auprès de nombreux internautes qui ont vivement critiqué la performance des animateurs. Voici quelques réactions relevées sur les réseaux sociaux :
« Tellement bien dit... À savoir qu’ils savent c’est quoi du sport. »
« Radio-Canada, c’est mort depuis longtemps. »
« Ayoye résume ainsi le sentiment de désarroi partagé par plusieurs.»
« Sincèrement, Radio-Canada a vraiment échoué. »
D'autres internautes ont évoqué des souvenirs nostalgiques de commentateurs plus compétents. On a exprimé sa nostalgie pour Marie-José Turcotte, Réné Lecavalier et d'autres légendes de la description.
Les critiques ne se sont pas arrêtées là. On a souligné l'importance de la préparation, de la recherche et des connaissances personnelles pour une bonne animation, des qualités qui, selon lui, manquaient cruellement à Labrosse et Galipeau.
On a dénoncé une préparation insuffisante, tandis que d'autres se sont indignés de l'incompétence perçue, se demandant ce que faisait Radio-Canada avec l'argent des contribuables.
Même la performance de Céline Galipeau, une figue aimée d'habitude, a été sévèrement jugée. Son animation a été qualifiée de pitoyable, pointant son incapacité à nommer les derniers porteurs de la flamme olympique.
Réjean Tremblay, avec son franc-parler habituel, a ouvert la voie à une vague de critiques publiques, mettant en lumière les attentes élevées du public québécois pour des événements aussi prestigieux que les Jeux Olympiques.
La question demeure : Radio-Canada saura-t-elle tirer des leçons de ces critiques pour redorer son blason lors des prochains événements internationaux ?
Il se peut que Radio-Canada ne même plus sur la carte dans le milieu sportif, alors que la section des sports est sur le respirateur artificiel.
Quand on voit à quel point Radio-Canada est devenu un drame médiatique, on se dit que Pierre Karl Péladeau, président et chef de la direction de Québecor, a peut-être raison de vouloir faire disparaître la société d'état.
Quand on voit à quel point la description de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques a été un échec sur toute la ligne, on comprend un peu mieux la future disparition de Radio-Canada Sports.
Mais il y a lieu de se demander si on montre la porte de sortie aux bonnes personnes. Rappelons qu'à la fin des Jeux, pas moins de neuf personnes d'importance au département des sports seront congédiés.
Dont sept vétérans de toujours qui seront mis à la retraire de force: Guy D’Aoust, Robert Frosi, Diane Sauvé, Philippe Crépeau, Jean St-Onge, Jean-François Chabot et Michel Chabot.
Donc, si on échoue lamentablement à décrire le sport, si on congédie autant de personnes, où va notre argent?
Péladeau avait donc raison à l'assemblée annuelle des actionnaires de Québecor, où il ne s'est pas gêné pour clamer que le soutien financier accordé à Radio-Canada était ridicule, en surlignant au feutre jaune les 42 millions de dollars données pour que la station d'état survive, elle qui a perdu énormément de revenus avec la perte immense de revenus publicitaires.
Non seulement Péladeau a affirmé que cet argent était payé par nos taxes et nos impôts, mais pour lui, cette aide est totalement injuste alors que TVA et TVA Sports, qui croulent sous les dettes, sont rejetés de cette aide financière.
Connaissant la proximité de Réjean Tremblay avec Péladeau, on comprend mieux que le journaliste ne pouvait pas laisser passer la description horrible de Madame Galipeau, qui ést supposée être une référence en journalisme.
Que Radio-Canada bénéficie d'un traitement préférentiel sans livrer la marchandise est frustrant pour tout le monde: les contribuables qui se sentent floués, TVA et TVA Sports obligés de supprimer 600 postes par manque de revenus et tous les autres médias privés qui voient l'argent donné à la station d'état sans aucun retour sur investissement.
Bref, on donne des millions sur millions à l'infini à Radio-Canada, votre argent...notre argent...mais non seulement on échoue à la description, mais surtout, on échoue..à survivre financièrement...
La situation s'est encore aggravée avec l'annonce des départs en masse au sein de Radio-Canada Sports. Ces départs, combinés à un déficit prévu de 125 millions de dollars pour l'exercice financier 2024-2025, ont créé une atmosphère de tension et d'incertitude.
Les employés de Radio-Canada vivent dans la crainte de perdre leur emploi, exacerbée par une communication insuffisante de la direction.
Les critiques cinglantes de Réjean Tremblay viennent mettrent un peu plus de stress dans la vie des employés de la société d'état.
En décembre 2023, Radio-Canada avait déjà annoncé la suppression de 800 emplois, malgré l'exemption des réductions de dépenses imposées aux autres agences fédérales par le Conseil du Trésor.
Les coûts de production en hausse, la concurrence des géants du numérique et la baisse des revenus publicitaires continuent de peser lourdement sur les finances de l'organisation.
Face à cette situation et considérant l'échec précoce des Jeux Olympiques, ça sent la fin à Radio-Canada Sports.
Ça sent la fin pour Radio-Canada en entier.
En attendant, Céline Galipeau doit avoir mal à la tête. Quand tu es dans le viseur de Réjean Tremblay, c'est le début de la fin....