La colère gronde à Montréal.
Après avoir interdit un hommage émouvant en mémoire de Johnny Gaudreau et son frère Matthew, Valérie Plante se retrouve dans l’œil du cyclone.
Les objets déposés par des fans près du Centre Bell pour honorer les deux frères tragiquement disparus ont mystérieusement disparu à plusieurs reprises, et c’est la ville, sous l’administration de Plante, qui est pointée du doigt.
Les hommages ont afflué de partout : des fleurs, des chandails, des bâtons de hockey, tous en mémoire de Johnny, un joueur aimé dans le monde du hockey.
À Calgary, à Columbus, et même à Montréal, les fans ont voulu marquer leur respect. Mais seulement à Montréal, notre mairesse est tellement sans-coeur qu'elle a tout gâché.
Chaque fois que ces objets étaient déposés, ils étaient rapidement enlevés, provoquant une vague d'indignation.
Alors que le Canadien de Montréal et Geoff Molson ont nié toute implication dans la disparition des objets, plusieurs témoignages ont rapporté avoir vu des employés municipaux retirer les hommages.
Les accusations fusent, et les regards se tournent vers Valérie Plante. Certains fans, au départ, ont cru que les sans-abri étaient responsables, mais tout semble indiquer que la ville de Montréal pourrait être à l’origine de ces actions, ajoutant à la frustration déjà palpable des citoyens.
Le silence de Valérie Plante face à cette controverse n’a fait qu’amplifier la colère. Les fans veulent des réponses. Pourquoi interdire un hommage si simple, si significatif, surtout en un lieu aussi symbolique que le Centre Bell ?
Pour de nombreux partisans, cet hommage représente plus qu’un simple geste ; il est le reflet de leur attachement à un joueur et à une famille brisée par une tragédie.
« Pourquoi les objets laissés pour les Gaudreau sont-ils sans cesse retirés ? » se demandent les fans sur les réseaux sociaux.
Pour l’instant, aucune réponse satisfaisante n’a été donnée, et cela alimente la perception que Plante n’a pas le pouls de sa population.
Comme si cela ne suffisait pas, Valérie Plante a annoncé dans la foulée une nouvelle mesure très impopulaire : l’installation de près de 300 radars-photo supplémentaires à travers la ville.
Cette décision, censée améliorer la sécurité, est perçue comme une attaque contre les automobilistes déjà exaspérés par les travaux incessants et les embouteillages monstres.
« C’est une ville en ruine, et maintenant, ils veulent nous punir encore plus avec des contraventions à chaque coin de rue ! » s’insurgent les citoyens.
Alors que Toronto, une métropole plus grande, ne compte que 75 radars-photo, Montréal, sous la gestion de Plante, s'apprête à en déployer près de 300.
Cette accumulation de décisions impopulaires n’arrange en rien la réputation de Valérie Plante, déjà critiquée pour sa gestion des infrastructures et des travaux routiers.
Les Montréalais sont fatigués, pris au piège dans une ville où les cônes oranges semblent se multiplier plus vite que les solutions.
Et au lieu d’offrir un peu de répit ou de montrer de la compassion face aux événements, Plante semble répondre avec une poigne de fer : plus de radars, plus de contraventions, moins d’humanité.
Les appels à la démission de Valérie Plante se font de plus en plus nombreux. Des personnalités publiques, des journalistes et des citoyens demandent des comptes.
Richard Martineau n’a pas hésité à la critiquer ouvertement, la comparant à une administratrice déconnectée qui courtise les producteurs de cinéma à Los Angeles pendant que Montréal tombe en ruines.
« Madame Plante, plutôt que de chercher à attirer des tournages de films à Montréal, devrait peut-être se concentrer sur les problèmes réels de sa ville », a-t-il lancé dans une chronique cinglante.
Martineau a également rappelé la récente critique de Gary Bettman, le commissaire de la LNH, qui a dénoncé la gestion chaotique des rues de Montréal, un véritable casse-tête pour tout événement international.
Valérie Plante se retrouve aujourd’hui à un tournant décisif de son mandat. Si elle continue sur cette voie, ignorant la colère et la frustration des Montréalais, elle risque de perdre encore plus de soutien.
Au lieu de répondre aux besoins et aux attentes de sa population, elle semble opter pour des mesures punitives et déconnectées.
Les fans de hockey et les citoyens en général ne demandent qu’une chose : un peu de respect et de considération.
L’hommage à Johnny Gaudreau était un geste simple, symbolique, qui ne nécessitait pas d’être entravé. En ajoutant à cela l’augmentation des radars et des contraventions, Plante donne l’impression d’agir contre son propre peuple.
Pour l’instant, la mairesse reste silencieuse face à ces critiques. Mais un geste aussi simple que de laisser l’hommage à Gaudreau tranquille pourrait montrer qu’elle est capable d’écoute et de compassion.
Le temps nous dira si Valérie Plante choisit enfin de se reconnecter avec les besoins réels de ses citoyens, ou si elle continuera de s’enfoncer dans des décisions impopulaires.
La déconnexion profonde entre Valérie Plante et sa population nous donne mal au coeur.
Au lieu de saisir l’opportunité de montrer son soutien dans un moment de deuil collectif, elle a choisi de s’enliser dans des décisions bureaucratiques et punitives.
Pour le bien de la ville, espérons qu’elle rectifie le tir avant qu’il ne soit trop tard.
Un peu de gros bon sens, Madame la mairesse. Vous avez perdu la tête.