Valérie Plante, la mairesse de Montréal, se prépare à une rencontre décisive avec Stefano Domenicali, le grand patron de la Formule 1.

Prévue pour la semaine prochaine, cette réunion fait suite aux multiples ratés observés lors du Grand Prix du Canada le week-end dernier.

C’est Domenicali lui-même qui a sollicité cette rencontre par lettre, espérant que des améliorations soient mises en place avant la prochaine édition de 2025.

Le Grand Prix du Canada a connu plusieurs problèmes, notamment le vendredi des essais libres, en raison d’un violent orage qui s’est abattu sur l’île Notre-Dame, lieu de la course.

Les perturbations de communication entre le SPVM et les organisateurs ont conduit à la fermeture des accès au site depuis le métro et le pont Jacques-Cartier, obligeant de nombreux fans de F1 à faire demi-tour.

Des agents annonçaient la fermeture du site, bien que les organisateurs n’aient donné aucune directive en ce sens. Ce fut le chaos total.

La situation s'est aggravée avec des membres d’équipes et des invités bloqués pendant des heures à l’entrée du circuit Gilles-Villeneuve, suite à une décision des autorités de fermer les accès.

La pluie torrentielle a transformé les salons d’accueil et le stationnement VIP en lacs de boue, inondant les lieux et causant des dommages matériels importants, sans oublier les stations de télévision de partout dans le monde qui ont été submergées par les inondations.

Ces événements ont poussé Stefano Domenicali à présenter ses excuses aux chefs des écuries. Le dimanche, après la course, des spectateurs ont envahi le circuit durant le tour d’honneur de Max Verstappen, le champion, mettant en lumière des manquements graves en matière de sécurité.

La Fédération internationale de l’automobile (FIA) a reproché au promoteur du Grand Prix, Octane Racing Group, de ne pas avoir pris des mesures adéquates pour éviter cette situation dangereuse, enfreignant ainsi l’article 12.2.1.h du Code sportif international.

Octane Racing Group, par la voix de François Dumontier, a reconnu qu'il avait honte de la situation et s’est engagé à mener une enquête.

Un plan de correction doit être présenté à la FIA d’ici le 30 septembre pour éviter que de tels incidents ne surviennent à nouveau.

La ministre du Tourisme, Caroline Proulx, a exprimé sa gêne face à ce fiasco, rappelant que le gouvernement du Québec, principal contibuteur financier de l’événement, attend de tous les acteurs qu’ils œuvrent ensemble pour offrir le meilleur Grand Prix possible, surtout quand le gouvernement investit 400 millions de dollars.

Face à cette pression, Valérie Plante devra faire preuve de leadership lors de sa rencontre avec Domenicali. Il est crucial que quelqu’un la soutienne physiquement pour qu’elle ne flanche pas devant le grand patron de la F1, assurant ainsi que Montréal puisse redorer son image sur la scène internationale. Et surtout, pour que Montréal ne perdre pas son Grand Prix au profit de Toronto.

Pour être honnête, nous n'avons aucune confiance en la mairesse.

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