Valérie Plante perd la tête sur la rue Sainte-Catherine

Valérie Plante perd la tête sur la rue Sainte-Catherine

Par David Garel le 2024-11-28

Montréal, autrefois reconnue pour sa vitalité et son charme unique, n’est plus ce qu’elle était.

Cette constatation, bien connue des citoyens, a récemment été renforcée par un joueur québécois évoluant dans la LNH, qui a confié son désarroi sous le couvert de l'anonymat lors d’une visite avec son équipe.

 "Je n’en revenais pas," a-t-il affirmé, décrivant un centre-ville qui semblait dénudé de vie et vidé de son âme.

Selon lui, cette transformation inquiétante est en grande partie imputable aux décisions controversées de la mairesse Valérie Plante et de son administration. 

"Ce n’est plus le Montréal que je connaissais. On dirait que le centre-ville est en train de mourir, et on ne comprend pas comment une ville aussi belle a pu en arriver là," a-t-il ajouté.

Lundi dernier, Valérie Plante devait annoncer un nouveau projet audacieux : la piétonnisation de trois secteurs emblématiques de la rue Sainte-Catherine Ouest.

 À la dernière minute, la conférence de presse a été annulée, mais le projet a déjà semé l’inquiétude parmi les commerçants et les citoyens.

Selon plusieurs propriétaires de commerces du centre-ville, cette initiative pourrait être "le coup de grâce" pour une zone déjà fragilisée par les travaux interminables, la pandémie, et des décisions impopulaires visant à restreindre l’accès automobile.

Depuis son arrivée au pouvoir, Valérie Plante et son parti Projet Montréal ont mené ce que certains qualifient de "guerre sainte" contre les voitures.

Leur mentalité est simple : moins de voitures signifie plus de vitalité urbaine. Mais la réalité sur le terrain est bien différente.

Les commerçants et restaurateurs, déjà épuisés par des années de défis économiques, dénoncent un manque de consultation et des décisions unilatérales. 

"Ils détruisent le centre-ville sans même demander notre avis," s’est exclamé un restaurateur mécontent.

Les exemples d’échecs ne manquent pas. Prenons la Plaza St-Hubert, piétonnisée l’été dernier. Cette initiative, censée revitaliser l’artère commerciale, a entraîné un exode des commerçants, poussant ces derniers à voter massivement contre une reconduction de la piétonnisation l’année suivante.

La rue Sainte-Catherine, jadis le cœur battant de Montréal, est aujourd’hui une caricature d’elle-même. À l’est, les zones piétonnières déjà mises en place ont dégénéré en no man’s land : des itinérants livrés à eux-mêmes, des toxicomanes, et des vendeurs de mauvaises substances y règnent, transformant ce qui devait être un espace de vie en un décor postapocalyptique.

"Marcher là-bas en plein jour, c’est une aventure," ironise un habitant de longue date.

Et pourtant, Valérie Plante et son administration voient dans ces zones désolées un modèle à reproduire.

Les joueurs de la LNH qui visitent Montréal ne peuvent s’empêcher de comparer leur expérience à celle des autres grandes villes nord-américaines. Toronto, New York, Boston : ces centres-villes vibrent de vie, de culture et de commerce. 

À Montréal, c’est l’inverse.

"C’est triste à voir. Montréal était une ville où on aimait sortir, aller au restaurant, découvrir la culture locale. Maintenant, tout semble figé, comme si la ville avait perdu son âme," a confié ce même joueur de passage.

Pourtant, Valérie Plante persiste. À ses yeux, la piétonnisation et la réduction de l’accès automobile sont les clés d’une revitalisation urbaine. Mais les résultats sur le terrain peignent un tout autre tableau.

Les commerçants, qui devraient être les premiers bénéficiaires de ces initiatives, se retrouvent à subir les conséquences : une baisse de l’achalandage, des pertes financières, et un sentiment d’abandon.

Il est temps de se demander si les politiques de Valérie Plante servent réellement les intérêts de Montréal et de ses citoyens.

 "À Projet Montréal, on persiste et signe : ce qui ne fonctionne pas doit être répété, et en plus grand," ironise un critique sur la toile.

Mais combien de temps encore les Montréalais devront-ils endurer ces expérimentations hasardeuses?

Le centre-ville de Montréal mérite mieux. Il mérite d’être un espace de vie vibrant, où les résidents, les commerçants, et les visiteurs – qu’ils soient locaux ou internationaux – se sentent accueillis et inspirés.

Si rien ne change, les critiques des joueurs de la LNH ne seront qu’un avant-goût des désillusions à venir. Montréal, réveille-toi! Il est encore temps de sauver ce qui reste de ta grandeur.

La Ville de Montréal semble prise dans une spirale qui rappelle étrangement la reconstruction du Canadien de Montréal sous Kent Hughes.

Les annonces répétées, les projets à long terme et les résultats qui tardent à arriver créent un sentiment de lassitude autant chez les citoyens que chez les commerçants.

La piétonnisation de certains secteurs de la rue Sainte-Catherine Ouest, une initiative qui soulève déjà un tollé parmi les commerçants du centre-ville.

Le parallèle est troublant : tout comme les décisions de Kent Hughes qui soulèvent les passions chez les amateurs de hockey, Valérie Plante impose ses projets sans véritable consultation des acteurs concernés.

Selon Paul-André Goulet, vice-président de la Société de développement commercial (SDC) Montréal centre-ville, cette approche idéologique est non seulement arrogante, mais aussi nuisible à la vitalité économique de la ville.

« On se retrouve avec une administration idéologique qui décide à la place des autres ce qui est bon. On ne demande pas à personne, et nous, on détient la vérité », dénonce-t-il au Journal de Montréal.

À l’instar des choix controversés de Hughes, comme les contrats à long terme de joueurs qui n'ont encore rien prouvé (Juraj Slafkovsky( et les acquisitions douteuses (Kirby Dach, Alex Newhook), Plante avance des solutions à long terme sans offrir de résultats tangibles à court terme.

Le centre-ville de Montréal, avec un commerce sur quatre fermé, est le reflet d’une stratégie qui peine à convaincre.

Federico Sanchez, directeur des communications du restaurant Le Pois Penché, souligne un constat accablant : malgré des années de projets et d’annonces, rien n’a changé pour sauver le centre-ville.

« Aucune mesure qui a été mise en place par l’administration Plante n’a réussi à changer les données », affirme-t-il au Journal de Montréal.

De la même manière, les partisans du Canadien attendent toujours de voir des progrès réels sur la glace. Oui, le CH est en reconstruction, mais où sont les résultats?

Quand verra-t-on les jeunes talents s’épanouir véritablement? Pour l’instant, les deux organisations semblent coincées dans un cycle d’annonces prometteuses suivies de déceptions.

Loin de rassurer les commerçants et les résidents, la piétonnisation prévue de Sainte-Catherine Ouest suscite de nombreuses inquiétudes.

La circulation sera détournée vers d’autres artères déjà congestionnées, et les zones piétonnières risquent de devenir des lieux statiques, synonymes d’insécurité.

Serge Sasseville, conseiller municipal indépendant, met en garde :

« Ça crée des îlots statiques qui attirent des problématiques : itinérance, consommation, des gens en vulnérabilité. Il n’y a plus de mouvement, ce n’est pas animé. Les gens vont se sentir moins en sécurité. »

Ces propos rappellent les choix douteux de Kent Hughes, qui peine à établir une structure solide pour développer ses jeunes joueurs.

Au lieu de progresser, l’équipe stagne dans un environnement où les promesses dépassent largement les résultats concrets.

Des similitudes troublantes : reconstruction sans fin

Tout comme les partisans du Canadien qui s’interrogent sur les intentions réelles de Kent Hughes, les citoyens et commerçants montréalais commencent à se demander si Valérie Plante a une vision claire pour leur ville. Son cabinet défend le projet en affirmant que :

« Dans n’importe quels grands projets, un exercice de concertation a lieu en amont avec une série de partenaires. »

Mais sur le terrain, les commerçants, comme les spectateurs au Centre Bell, ne voient pas les résultats. L’idée de repenser Sainte-Catherine pour les 50 prochaines années peut sembler séduisante, mais à quel prix?

Si la reconstruction du CH prend des décennies, les amateurs finiront par perdre patience. De même, Montréal ne peut pas se permettre d’attendre un demi-siècle pour redonner vie à son centre-ville.

Au final, que ce soit au hockey ou en urbanisme, la clé du succès réside dans une vision claire et des actions concrètes. 

La reconstruction du CH et le redressement de Montréal partagent un problème fondamental : l’absence de résultats immédiats pour maintenir l’espoir et l’engagement.

Valérie Plante est-elle le Kent Hughes de Montréal? Si elle ne redresse pas la situation rapidement, son administration risque d’être perçue comme un échec retentissant, tout comme Hughes pourrait perdre son poste si la reconstruction du Canadien continue de s’éterniser.

Les citoyens de Montréal, tout comme les partisans du Tricolore, méritent mieux que des projets sans fin et des résultats hypothétiques.

Il est temps pour les deux organisations de montrer qu’elles peuvent transformer leurs promesses en actions concrètes. Parce qu’à un moment donné, patience et confiance ont leurs limites.

Prochaine étape: Kent Hughes et Valérie Plante vont aller souper à pied...sur la rue Sainte-Catherine..