C’est la bombe médiatique que personne n’avait vue venir, sauf peut-être ceux qui, comme Réjean Tremblay, ont les bonnes sources.
Et cette fois, la nouvelle est d’une ampleur inimaginable : le Grand Prix de Montréal pourrait déménager non pas à Toronto, comme les rumeurs le laissaient entendre, mais bien en Afrique du Sud en 2028.
Un choc. Un désastre. Un cauchemar politique qui hantera Valérie Plante jusqu’à la fin de ses jours.
Évidemment, Réjean Tremblay ne nomme pas ses sources. Un vrai journaliste ne dévoile pas ses contacts, et personne ne peut remettre en question ses informations.
Tout le monde sait qu’il est proche, très, très, très proche de François Dumontier, l’homme qui décide de l’avenir du sport automobile au Canada et qui siège au conseil de la FIA.
Mais ce n’est pas tout. Réjean Tremblay ne se contente pas de dévoiler le risque du départ du Grand Prix. Il donne aussi une autre information capitale : l’arrivée de NASCAR à Montréal.
Le journaliste révèle que Bell et la Formule 1 vont avancer le Grand Prix au 24 mai dès 2026 pour des raisons écologiques et de gestion des gaz à effet de serre.
Ce changement de date crée un trou dans le calendrier de l’Île Notre-Dame, un vide que NASCAR pourrait bien venir remplir en s’installant sur le circuit Gilles-Villeneuve autour du 7 juin.
C’est un scénario qui semblait impensable il y a quelques années. NASCAR a déjà tenté sa chance à Toronto et Edmonton sans succès, mais Montréal représente une opportunité unique.
L’ajout d’une course NASCAR majeure à Montréal ne compenserait évidemment pas la perte éventuelle de la Formule 1, mais cela prouve une chose : Montréal reste un marché convoité… à condition que ses dirigeants ne sabotent pas tout.
Et cette fois, son message est limpide : le Grand Prix de Montréal est en danger mortel. Pendant que la mairie de Montréal s’acharne à réglementer les terrasses et à embêter les commerçants, Toronto n’a même plus besoin de se battre pour lui voler la Formule 1.
Car si ce n’est pas Toronto qui rafle la mise, ce sera Kyalami, en Afrique du Sud.
Et tout dépend du successeur de Valérie Plante. Réjean Tremblay l’écrit noir sur blanc sur Punching Grace :
« Et dépendant du successeur de Valérie Plante, si on garde la même philosophie dans cette ancienne belle ville, le Grand Prix de Montréal pourrait être disputé à Kyalami en Afrique du Sud en mai 2028…
Saint-Lambert va enfin avoir la paix.
C’est le fun, les inspecteurs des terrasses vont avoir une semaine tranquille.»
Valérie Plante partira à l’automne prochain, son bilan s'effondre, ses rêves de transformation urbaine en miettes, et son nom gravé à jamais comme celle qui a mis en péril le Grand Prix.
Ce ne sera pas un simple départ. Ce sera un coup de grâce pour Montréal.
Le Grand Prix de Montréal, ce n’est pas juste une course. C’est le plus grand événement économique et touristique de la métropole.
C’est des centaines de millions en retombées, des rues bondées, des hôtels remplis, des restaurants et des bars qui tournent à plein régime.
C’est une vitrine mondiale, une fierté, le symbole de Montréal sur la scène internationale.
Et pourtant, en 2028, cette même Formule 1 pourrait quitter le Québec à jamais, laissant derrière elle une ville qui n’a pas su la protéger.
Et qui sera responsable? Valérie Plante.
Peu importe qui lui succédera, peu importe les excuses qu’elle tentera de trouver, le verdict est déjà rendu dans la tête des amateurs de sport et des acteurs économiques : c’est elle qui aura laissé le Grand Prix devenir vulnérable.
L’impact serait dévastateur. Si la Formule 1 quittait Montréal, la ville ne s’en remettrait pas. Contrairement à Toronto, qui peut s’appuyer sur les Raptors, les Blue Jays, le Toronto FC, la MLS, la NHL et bientôt peut-être une équipe de la NFL, Montréal n’a rien d’autre.
Les Expos sont morts depuis 2004, le CF Montréal est en sursis, les Alouettes survivent grâce à Pierre Karl Péladeau, et le Canadien, aussi mythique soit-il, ne suffit pas à faire de Montréal une grande ville sportive.
Le Grand Prix de Montréal était l’un des derniers bastions de la ville sur la scène mondiale. S’il disparaît, ce ne sera pas seulement la fin d’un événement, ce sera la fin d’une époque.
Valérie Plante sera à jamais un nom gravé dans l’histoire… pour de mauvaises raisons..
La maireesse a déjà annoncé qu’elle ne se représentera pas aux prochaines élections l'automne prochain. Mais son départ ne changera rien.
Si en 2028, la Formule 1 roule sous le soleil de Kyalami au lieu de résonner sur le circuit Gilles-Villeneuve, tout le monde saura qui est responsable.
Son mandat aura été marqué par les décisions les plus désastreuses pour le sport professionnel à Montréal. Et même si elle sera bien loin de l’hôtel de ville quand la bombe explosera officiellement, elle restera celle qui a mis en péril l’avenir du Grand Prix de Montréal.
Et ça, personne ne l’oubliera.
Stefano Domenicali, le patron de la Formule 1, n’est pas du genre à faire des déclarations à la légère. Mais dans les coulisses, il est de plus en plus clair qu’il a perdu patience avec Montréal.
Pendant des années, il a accordé le bénéfice du doute aux autorités locales, espérant des améliorations. Or, la gestion catastrophique du dernier Grand Prix, combinée à une absence totale de vision pour l’avenir, l’a poussé à sérieusement envisager un avenir sans Montréal au calendrier.
Le fiasco de 2024 a été la goutte de trop. Domenicali a dû présenter des excuses aux écuries et aux partenaires pour une organisation désastreuse.
Un PDG de son envergure ne prend pas ce genre de décision à la légère : il sait que chaque mot prononcé dans le monde de la F1 est scruté à la loupe.
Si Montréal était un marché stable et fiable, jamais il n’aurait eu à intervenir publiquement. Mais la réalité est bien différente : le Grand Prix du Canada est devenu une source de problèmes plutôt qu’un atout pour la Formule 1.
Ce ras-le-bol ne date pas d’hier. Les problèmes récurrents du circuit Gilles-Villeneuve, l’absence d’investissements significatifs, la rigidité bureaucratique et les restrictions absurdes imposées par la Ville ont progressivement usé la patience des décideurs de la F1.
Le week-end du dernier Grand Prix en a été une illustration frappante :
Les blocages à l’entrée du circuit, causés par un manque flagrant de coordination entre les organisateurs et la police, ont laissé des membres d’écuries, des journalistes et des invités VIP coincés des heures à l’extérieur.
Des infiltrations d’eau dans les cabines des commentateurs, un problème déjà signalé en 2022, ont nui à la diffusion internationale, ternissant l’image de l’événement.
L’envahissement incontrôlé de la piste par des spectateurs après la course a été vu comme une faille de sécurité majeure, poussant la FIA à émettre un avertissement officiel.
Les fermetures arbitraires des terrasses du centre-ville, ordonnées par l’administration Plante, ont choqué les touristes et nuit gravement aux commerçants qui attendaient ce week-end avec impatience.
Face à cette accumulation d’incidents, Stefano Domenicali ne peut plus justifier auprès des investisseurs et des équipes le maintien d’une course dans une ville qui n’est pas en mesure d’assurer un accueil digne de ce nom.
Domenicali est un homme pragmatique. Il sait que la F1 est avant tout une affaire d’argent, de prestige et d’efficacité logistique. Ce qu’il voit aujourd’hui à Montréal ne correspond plus à ces critères.
Pendant que Montréal patauge dans ses contradictions et ses erreurs de gestion, d’autres villes sont prêtes à offrir à la F1 un environnement optimal. Toronto se positionne en embuscade avec un projet solide, mais c’est surtout l’Afrique du Sud qui intrigue Domenicali.
Le circuit de Kyalami, mythique pour les amateurs de sport automobile, coche toutes les cases : un marché en pleine expansion, un soutien gouvernemental fort, des infrastructures modernes et une opportunité unique pour la F1 de s’implanter durablement sur le continent africain.
Stefano Domenicali a toujours prôné l’expansion du championnat vers de nouveaux horizons. Depuis son arrivée à la tête de la F1, il a supervisé l’ajout de courses au Moyen-Orient, en Asie et aux États-Unis, tout en maintenant un équilibre fragile avec les circuits historiques européens.
Mais dans cette dynamique de croissance, un continent a toujours été laissé pour compte : l’Afrique.
Aujourd’hui, les choses changent. L’Afrique du Sud a officiellement lancé sa candidature pour accueillir un Grand Prix dès 2027, et ce projet bénéficie d’un soutien majeur. Lewis Hamilton, septuple champion du monde et fervent défenseur du retour de la F1 sur le continent africain, ne cesse de faire pression pour que cela se concrétise.
Deux options sont actuellement sur la table : un circuit urbain au Cap, qui mettrait en valeur l’incroyable décor de la ville, et le circuit historique de Kyalami, à Johannesburg, qui a accueilli la F1 jusqu’en 1993.
Un comité dirigé par le ministre sud-africain des Sports, Gayton McKenzie, doit rendre sa décision d’ici la fin de l’année.
Mais peu importe laquelle des deux villes remportera la mise, une chose est sûre : la F1 veut revenir en Afrique, et Montréal est en train d’en payer le prix.
Si Domenicali pousse pour cette option, c’est aussi parce qu’il sait que Montréal ne représente plus un investissement sûr. Pourquoi continuer à se battre pour une ville où les politiques locales nuisent à la croissance de l’événement, alors qu’ailleurs, on lui déroule le tapis rouge ?
Le Grand Prix de Montréal ne disparaîtra pas en un claquement de doigts. Mais il est désormais sur la corde raide.
La F1 est une machine sans pitié, qui ne s’attarde pas sur les regrets. Si en 2028, la Formule 1 pose ses valises à Kyalami plutôt qu’au circuit Gilles-Villeneuve, personne chez Liberty Media ne versera une larme pour Montréal.
L’histoire de la Formule 1 regorge de courses mythiques qui ont disparu faute d’adaptation aux nouvelles réalités économiques et politiques. Montréal croyait être à l’abri de ce sort, mais sous Valérie Plante, elle a perdu ce qui faisait sa force : sa capacité à séduire les dirigeants de la F1 et à s’adapter aux exigences du sport moderne.
Quand le départ du Grand Prix sera officiel, il y aura des cris d’indignation. Des politiciens diront que c’est un « choc », un « désastre », un « drame économique ». Mais il sera trop tard. Car ceux qui avaient les moyens d’agir auront échoué.
Le Grand Prix de Montréal, autrefois fierté de la métropole, risque de devenir un souvenir du passé. Et son départ, un symbole du déclin d’une ville qui a refusé de se battre pour rester dans la cour des grands.
Le Québec ne pardonnera jamais à Valérie Plante.