Le pire est à prévoir à Vancouver: Quinn Hughes sème l’inquiétude chez les Canucks

Le pire est à prévoir à Vancouver: Quinn Hughes sème l’inquiétude chez les Canucks

Par André Soueidan le 2025-11-09

On ne le dira jamais assez : ce qui se passe à Vancouver autour de Quinn Hughes commence sérieusement à sentir la fin d’une histoire.

Officiellement, rien n’a éclaté. Aucune demande de transaction. Aucune déclaration choc.

Mais dans les faits, tout est en place pour que l’inquiétude s’installe : aucune prolongation de contrat n’a été signée, le capitaine est libre dans deux ans, et les rumeurs se font insistantes ...surtout celles qui l’envoient rejoindre ses deux frères, Jack et Luke, au New Jersey.

Et pendant que les Canucks jouent tout juste pour .500 après 16 matchs (8-8), leur directeur général, Patrik Allvin, est monté au micro sur Hockey Night in Canada ... After Hours pour tenter de désamorcer la bombe.

Au lieu de calmer les choses, il a confirmé à demi-mot que rien n’est réglé, et qu’il n’a aucune certitude que son capitaine restera à Vancouver une fois son contrat terminé en 2027.

Quand on lui a demandé si des négociations étaient en cours, Allvin a été clair… mais pas rassurant :

« Il n’a pris aucune décision, et il n’aura pas à le faire avant la fin de la saison. »

Autrement dit : il n’a pas dit non à Vancouver, mais il n’a pas dit oui non plus.

Et quand on lui parle ouvertement de l’idée que Quinn Hughes puisse partir rejoindre ses frères au New Jersey, Allvin ne ferme pas la porte. Il préfére contourner :

« Nous ferons absolument tout pour le garder. »

« Je suis extrêmement heureux d’avoir Quinn comme capitaine. »

« Oui, il y a du bruit autour de lui et il le sait. »

Ce qui inquiète, ce n’est pas ce qu’il dit… c’est ce qu’il ne dit pas.

Il ne parle pas de prolongation en cours.

Il ne dit pas que Quinn veut rester.

Il ne dit pas que Quinn a manifesté une intention claire de poursuivre à Vancouver.

Il dit seulement qu’il espère. Et qu’il veut le convaincre.

Pendant ce temps, Quinn Hughes, 28 ans à la fin de son contrat, regarde l’état de cette franchise.

Aucune ligne de direction claire. On refuse de dire le mot « reconstruction », même si l’équipe stagne hors du portrait des séries.

Après 16 matchs : 8 victoires, 8 défaites. Ni bon, ni mauvais. Juste coincé.

Dans ce contexte, comment croire que Hughes prolongera sans savoir où s’en va l’organisation?

Surtout quand, ailleurs, quelque chose d’autre se prépare.

Au New Jersey, Jack et Luke Hughes ne s’en cachent pas : ils aimeraient jouer avec leur frère un jour.

Tout le monde le sait dans la ligue. Et la logique contractuelle le permet : Quinn sera joueur autonome sans compensation en 2027.

Pas besoin d’une transaction. Pas besoin de permission. Il choisit, point.

C’est là que Vancouver tremble un peu.

Allvin le sait.

Il le dit à sa manière :

« Nous devons faire tout ce qu’on peut pour qu’il veuille rester. »

Ce n’est pas une déclaration ferme.

C’est un aveu de vulnérabilité.

Et c’est pour ça que ce match contre le Mammoth n’était pas seulement un match du samedi soir.

C’était un rappel brutal : Quinn Hughes pourrait partir.

Et Vancouver n’a pas encore prouvé qu’elle mérite de le garder.

Les partisans le sentent.

Les journalistes en parlent.

L’organisation, elle, retient son souffle.

Et tant qu’un contrat ne sera pas signé, chaque victoire, chaque défaite, chaque entrevue va continuer d’alimenter la même question :

Quinn Hughes termine-t-il sa carrière à Vancouver… ou est-ce qu’il commence plutôt à préparer sa sortie?

À suivre ...