C’est l’explosion que tout le monde redoutait. Ou plutôt, que tout le monde attendait.
Les Oilers d’Edmonton, humiliés une fois de plus dans leur quête ratée de la Coupe Stanley, préparent une vente de feu sans précédent.
Et selon plusieurs sources bien placées dans la LNH, le ménage qui s’en vient ne sera pas qu’un simple dépoussiérage : ce sera un incendie volontaire. Plus personne n’est à l’abri. Et certains noms très lourds pourraient être envoyés dans le décor.
Evander Kane, l’ennemi public numéro un du vestiaire va débarrasser le plancher.
C’est la première pièce qui va tomber.
Les tensions sont explosives entre Evander Kane et plusieurs membres du vestiaire des Oilers. Selon ce qui circule dans les coulisses, plusieurs vétérans « ne peuvent plus le sentir ». Il serait en conflit direct avec plusieurs coéquipiers et le personnel d'entraîneurs. Son attitude serait devenue « ingérable ».
Son temps de glace a été réduit drastiquement en séries. Il n’était plus dans les plans du coach. Et dans un vestiaire qui tente désespérément de construire une culture gagnante autour de McDavid et Draisaitl, Kane est devenu un poison.
Il reste deux ans à son contrat à 5.125 millions par année. Il sera sacrifié. Peu importe le prix.
Stuart Skinner est aussi la fin d’un mirage.
Lui aussi a brisé le lien de confiance. Après une saison ordinaire, il s’est littéralement écroulé en séries. Encore. Et c’est devenu une tendance.
En deux ans, Skinner a fait perdre l'équipe à lui seul. Des buts faibles, des moments critiques ratés, des performances qui ont ruiné le momentum des Oilers à répétition.
Et pendant ce temps, les dirigeants des Oilers signent Trent Frederic pour 8 ans et près de 4 M$ par saison. à 3.9. Le message ne pourrait pas être plus clair : on veut du “grit”, du caractère, de l’intensité. Et surtout… un nouveau gardien.
Et c’est ici que le Canadien de Montréal entre en scène.
Samuel Montembeault, Québécois, 28 ans, payé 3.15 M$ pour encore deux saisons. Un vol contractuel. Un vétéran jeune, humble, respecté de ses pairs, adoré par les coachs. Il vient de sortir une saison exceptionnelle, malgré sa blessure en séries éliminatoires. Il a tenu le fort dans une équipe encore en reconstruction. Il a prouvé qu’il peut être un gardien numéro un fiable dans la LNH.
Edmonton n’a plus le temps d’attendre. Ils veulent un gardien prêt maintenant. Et Montembeault est la cible parfaite.
Mais Montréal ne va pas donner Montembeault pour rien.
Avec Jacob Fowler et Jakub Dobes qui montent en puissance, Kent Hughes a du luxe devant le filet. Il peut se permettre de bouger. Ce qu’il veut maintenant, c’est un centre top 6. Et justement, Edmonton cherche à libérer de la masse salariale et à rééquilibrer son alignement.
C’est là que le nom de Ryan Nugent-Hopkins revient avec insistance.
RNH, 32 ans, contrat de 5.125 M$ pour encore 4 saisons. Un contrat raisonnable. Un joueur intelligent, responsable, bon en désavantage numérique, capable de produire offensivement. Parfait pour encadrer Ivan Demidov et compléter le top 6 du CH. Et surtout : un centre gaucher, un besoin criant à Montréal.
C'est la chance d'une vie pour Kent Hughes.
Edmonton n’a plus besoin d’un vétéran comme lui. Ils veulent rajeunir. Ils veulent bouger. Et ils veulent un gardien. Un échange Montembeault-Nugent-Hopkins serait tellement logique.
Mais ce qui rend cet échange possible, c’est Jacob Fowler.
À 20 ans, il vient de voler le cœur des dirigeants du Canadien. Des victoires magistrales en séries avec le Rocket de Laval. Une maturité stupéfiante. Une technique parfaite. Une confiance désarmante. Il joue déjà comme un pro établi.
Un véritable Carey Price.
Et Kent Hughes le sait. Avec Fowler qui pousse, Dobes qui est prêt, Montembeault ne terminera pas son contrat à Montréal.
C’est cruel. C’est injuste. Mais c’est la réalité de la LNH.
Les Oilers ne peuvent pas revenir avec Skinner. Ce serait un effondrement médiatique. Les partisans ne le pardonneraient pas. Ils veulent du changement, maintenant.
Et Montembeault représente exactement ça. Un vent nouveau. Un gars calme. Pas de scandale. Juste de la constance. Et à bas prix.
Le départ imminent de Kane permettra à Edmonton de respirer un peu financièrement. Et surtout, de tourner la page sur un vestiaire trop longtemps divisé.
Le plan est clair : libérer de l’espace, amener un gardien fiable, solidifier la défensive et préparer le terrain pour une dernière danse avec McDavid et Draisaitl... si McDavid accepte une prolongation de contrat.
Car sinon, les Oilers peuvent-ils vraiment se permettre de perdre le meilleur joueur au monde pour rien?
Samuel Montembeault coche toutes les cases.
Contrat avantageux.
Bon dans un marché canadien.
Expérience.
Capable de jouer 60 matchs.
Apprécié par ses coéquipiers.
S’adapterait immédiatement à Edmonton
Et surtout : il ne coûte pas cher à acquérir. Le CH n’exigera pas un choix de première ronde. Ce qu’il veut, c’est aider à bâtir maintenant. Et RNH, c’est exactement ça.
Un échange gagnant-gagnant. Un échange qui respecte les besoins des deux équipes. Un échange qui permet à Edmonton de tourner la page et à Montréal d’accélérer sa progression.
Et au centre de ce jeu de chaises musicales : Jacob Fowler... et la vente de feu des Oilers.
Oui, l'été s'annonce excitant.
Mais au milieu de tout ce chaos, il y a un homme qui assiste impuissant à toutes ces rumeurs : Samuel Montembeault.
Quand Fowler est décrit comme le sauveur ça alimente la dévaluation de Montembeault dans le coeur des fans du CH.
Si Fowler est perçu comme la solution, Montembeault devient un problème à régler. Un actif à liquider. Et tout ça, sans même avoir eu la chance de prouver à nouveau sa valeur en séries, à cause d’une blessure à l’aine qui l’a tenu à l’écart en fin de saison.
Dans les coulisses, certains agents murmurent déjà que le nom de Montembeault circule à Edmonton, en Utah, et partout où l'on est à la recherche d'un gardien.
Mais à l’intérieur, le gardien vit tout ça comme une injustice froide et calculée.
J’ai donné tout ce que j’avais, j’ai joué blessé, j’ai dit oui à tout, même un contrat à rabais.
Mais il finira par prendre la porte de sortie.,, la petite porte... sans égard au passé.
Si ce n'est pas cet été, ce sera l'été prochain. Samuel Montembeault n'est pas le gardien qui va ramener la Coupe Stanley à Montréal. Autant essayer de la ramener à Edmonton.