Martin St-Louis ne veut rien savoir.
Alors que Kent Hughes s’apprête à liquider plusieurs vétérans avant la date limite des transactions du 7 mars, l’entraîneur du Canadien de Montréal s’accroche à son rêve de séries éliminatoires.
Après une victoire convaincante de 5-2 contre les Sénateurs d’Ottawa, St-Louis a envoyé un message fort à son directeur général, et ce, devant tous les journalistes.
Son coup de théâtre ? Lancer une rumeur en pleine conférence de presse.
« Heineman joue très bien avec Armia et Evans. »
Cette phrase anodine en apparence cache un véritable plaidoyer : St-Louis ne veut PAS de transactions. Il ne veut pas voir Joel Armia partir. Il ne veut pas perdre Jake Evans. Il refuse de voir Kent Hughes démanteler son équipe.
Le message est limpide : le coach croit aux séries, et il veut que son DG suive la même direction.
Un désaccord de plus en plus explosif
Depuis plusieurs semaines, la tension se sent entre Kent Hughes et Martin St-Louis.
Hughes veut profiter de la valeur actuelle de certains vétérans pour accumuler des choix et des espoirs. St-Louis, lui, croit dur comme fer que cette équipe peut faire les séries et refuse de voir son effectif affaibli.
Cette nouvelle déclaration vient mettre encore plus d’huile sur le feu.
Si Heineman, Armia et Evans forment un trio efficace, c’est parce que St-Louis veut prouver qu’ils ont une place dans l’avenir du CH. Et surtout, qu’il est hors de question de les échanger.
Le problème ? Hughes ne veut pas l’entendre.
Avec cinq petits points de retard sur une place en séries, St-Louis s’accroche à l’espoir.
Ce n’est pas juste une question de fierté. Il croit réellement que le CH a les éléments nécessaires pour créer la surprise. Il voit une équipe qui progresse. Il voit des joueurs qui se battent.
« On joue bien, on est en confiance. On croit en nos chances. »
Hughes, de son côté, pense à long terme. Il sait que vendre maintenant pourrait accélérer la reconstruction et éviter de perdre des joueurs sans contrepartie cet été.
Mais comment convaincre un coach passionné, un compétiteur né, de se résigner ?
St-Louis ne va pas lâcher. Il l’a montré encore une fois ce soir.
En plaçant Heineman, Armia et Evans au centre du débat, il cherche à bloquer la vente de Hughes. Il sait très bien que le DG a déjà reçu des appels pour Evans et Armia.
Mais la pression médiatique et l’amour du vestiaire pour leur coach pourraient faire basculer la balance. Hughes peut-il vraiment échanger ces joueurs sans provoquer une mutinerie interne ?
La victoire de ce soir renforce St-Louis. La bataille entre le coach et le DG entre dans sa phase la plus critique.
Le 7 mars approche.
Et une chose est certaine : Martin St-Louis ne reculera devant rien pour éviter le démantèlement de son équipe.
Martin St-Louis ne lâche pas le morceau.
Après la victoire éclatante du Canadien contre Ottawa, il a redoublé d’intensité dans son bras de fer avec Kent Hughes. Il ne veut pas de transactions. Il refuse la vente de feu.
Et ce n’est pas juste pour Joel Armia et Jake Evans.
C’est aussi pour David Savard.
Et, dans des dossiers plus complexes, c’est la même chose pour Josh Anderson et Christian Dvorak.
St-Louis sait que Hughes veut se départir de ces vétérans. Il sait que la logique de reconstruction dicte que Montréal doit vendre. Mais il refuse de voir son équipe se faire démanteler à cinq points des séries.
Depuis plusieurs semaines, Hughes et St-Louis ne sont pas sur la même longueur d’onde.
Hughes veut échanger Savard tant qu’il a encore une certaine valeur. Le coach veut le garder pour encadrer ses jeunes défenseurs.
St-Louis veut un 2e centre, mais refuse les sacrifices Et c’est là que tout explose. Car St-Louis ne se contente pas de s’opposer à la vente de feu. Il veut plus.
Il pousse en coulisses pour que Hughes acquière un deuxième centre, soit via une transaction, soit via le marché des agents libres cet été.
Mais comment Hughes pourrait-il améliorer l’équipe sans vendre les joueurs qui ont encore de la valeur ? C’est le dilemme qui déchire le CH en ce moment.
Hughes sait qu’il doit accepter une réalité brutale : l’équipe n’est pas encore prête à gagner.
St-Louis, lui, ne veut rien savoir. La pression atteint le plafond.
Le message de St-Louis après la victoire contre Ottawa était limpide : n'échangez personne.
Mais ce n’est pas seulement Heineman, Armia et Evans. C’est toute l’équipe qu’il veut garder intacte. Hughes est désormais dans une position intenable.
S’il procède à la vente de feu, il trahira St-Louis. S’il garde tout le monde, il sabotera la reconstruction.
Et la date limite des transactions approche à grands pas.
Qui aura le dernier mot ?
Alors que Martin St-Louis pousse de toutes ses forces pour empêcher la vente de feu, Kent Hughes se retrouve à un carrefour critique.
Le DG du Canadien ne peut pas se laisser emporter par les émotions. Il ne peut pas céder à la pression de son entraîneur, aussi passionné et convaincant soit-il.
Le CH est encore en reconstruction, et chaque décision doit être prise avec une vision à long terme.
S’il garde David Savard, Joel Armia, Jake Evans et même Josh Anderson ou Christian Dvorak, il retarde encore une fois le processus et risque de répéter les erreurs du passé.
Hughes doit faire ce qui est juste, même si cela signifie aller contre la volonté de St-Louis.
Les décisions difficiles font partie du travail, et s’il veut bâtir un vrai club compétitif pour les années à venir, il ne peut pas sacrifier l’avenir pour un mince espoir de séries cette année.
Le 7 mars approche. Espérons que Kent Hughes ne flanchera pas.