- HAHA!!!

- Yvon Lambert est sur le PARTY...depuis 1979...

« Bien oui, ça m’a remémoré des souvenirs quand Lehkonen a déjoué Robin Lehner en prolongation affirme Lambert. Quand tu es en prolongation et que tu marques un but aussi important, tu as des frissons qui te parcourent tout le corps. Comme pour mon but en 1979 (dans le 7e match contre les Bruins en demi-finale), Artturi s’en souviendra toute sa vie. »

« Comme je le dis souvent, Yvon est sur le party depuis son but gagnant en prolongation en 1979,affirmei Mario Tremblay, CRAMPÉ. Quand j’ai vu le but de jeudi soir, ça m’a rebrassé de beaux souvenirs dans ma tête. »

« Je la revois la scène de mon but. Ça ressemblait au but de Lehkonen. Price a fait un arrêt (Alec Martinez) et le CH a contre-attaqué. Gallagher a transporté la rondelle, il l’a passé à Danault qui a fait un superbe jeu pour trouver Lehkonen qui a marqué. »

« La passe de Danault à Lehkonen était moins transversale que celle de Mario à moi en 1979. Mais c’était un jeu de toute beauté. Et ça partait de la même base. Vendredi, c’était un arrêt du gardien et on relance l’attaque. De Gallagher à Danault à Lehkonen. En 1979, c’était Serge Savard qui coupe une passe dans son territoire pour permettre la relance. Ensuite, il donne ça à Réjean (Houle) qui lui donne ça à Mario (Tremblay) qui lui me fait la passe. Je ne pouvais pas manquer ce jeu. »

« Je n’oublierai jamais ce moment-là. C’est impossible de l’oublier. Quand j’en reparle, je revois le but. C’est comme si c’était hier. Yvon et moi, on a joué ensemble très longtemps. On se connaissait très bien. Il y avait Réjean qui était au centre de notre trio. Réjean m’a fait la passe et je suis parti sur le bord de la bande. Même sans regarder, je savais qu’Yvon était pour foncer au filet et qu’il serait du côté gauche. J’avais juste à lui faire la passe. Si Yvon avait eu la rondelle de l’autre bord, il aurait fait exactement le même jeu pour moi. »

« J’ai vraiment aimé la réaction des joueurs après le but. Danault qui saute dans les bras de Lehkonen, Gallagher qui les retrouve et une bonne portion de l’équipe aussi. À l’autre bout de la patinoire, il y avait plusieurs gars qui célébraient avec Carey Price. C’était beau à voir. J’étais aussi heureux de voir tout le bonheur dans le visage du capitaine, Shea Weber. Il était comme un enfant devant un plat de bonbon. Il n’a jamais gagné la Coupe Stanley, comme plusieurs autres dans cette équipe. Mais quand tu vieillis, tu sais que ta fenêtre devient plus petite. Tu as intérêt à rentrer dedans dès que tu peux. La fenêtre peut toujours se refermer rapidement. »

« Le septième match contre les Bruins a plus marqué les esprits que notre finale (victoire en 5 contre les Rangers). Cette année-là, on disait que notre duel contre les Bruins représentait la finale avant la finale. Tous les journalistes croyaient que les deux meilleures équipes étaient Montréal et Boston. Pour la finale, on se doutait qu’on était pour l’emporter contre les Rangers. »

 

 

 

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