Maxim Lapierre et Guillaume Latendresse sont des noms bien connus dans le monde du hockey, et leur dernière décision d'acheter une équipe de la ligue nord-américaine du hockey à Sainte-Hyacinthe est sur toutes les lèvres.
C'est surtout le "cash" qu'ils vont verser à leurs joueurs qui fait jaser. En effet, ils vont payer 500 dollars par semaine à chacun de leurs joueurs, coomme c'est le cas partout dans la ligue nord-américaine de hockey.
À la place de "Lappy" et "Tender", ils devraient aller chercher Donald Brashear, joueur vedette des Marquis de Jonquière, dans l'espoir de créer un véritable événement à Sainte-Hyacinthe.
Donald Brashear, une légende vivante du hockey, a attiré l'attention lorsqu'il a rejoint les Marquis. Avec une carrière impressionnante comprenant plus de 1000 matchs dans la LNH, Brashear incarne l'excellence et le dévouement au sport.
Son arrivée a suscité un engouement considérable, attirant davantage de fans aux matchs et ravivant la passion pour le hockey dans la région. Et il continue de clamer qu'il n'est pas là pour se battre.
« Quand les Marquis m’ont appelé l’été dernier, ç’a été ma première question : est-ce que vous m’appelez pour que j’aille me battre ? Je leur ai dit de laisser faire si c’était ça. J’irai pas là pour me battre, j’ai fait ça toute ma vie. »
Les Marquis ont vu leur nombre de spectateurs passer de 1800 à près de 2200 en moyenne par match, témoignant de l'impact immédiat de Brashear sur l'équipe et la communauté.
"C’est pas mal de même partout où on passe… Quand j’ai appelé Donald l’été dernier pour qu’il se joigne à nous, il y a du monde dans la ligue qui me demandait où je m’en allais avec ça. Là, chaque fois qu’on joue sur la route, il y a des gens qui m’appellent pour savoir si Donald va être là." affirme le DG Bob Desjardins à la Presse.
Même les anciens joueurs comme Patrick Bordeleau, qui ont déjà évolué dans la LNH, ont exprimé leur admiration pour Brashear, soulignant son influence positive dans le vestiaire et sur la glace.
«La première fois que je l’ai vu dans le vestiaire, j’étais tellement impressionné. Le gars a 52 ans et a encore une shape de plage. J’espère que je vais ressembler à ça dans 15 ans (il a 37 ans)» (Le Journal de Montréal)
«Sérieusement, j’ai tellement de respect pour ce qu’il a accompli. En plus, il faisait ce que j’aime faire. Il a joué plus de 1000 matchs dans la LNH. Personne ne va pouvoir lui enlever ça.»
Brashear lui-même est modeste quant à son rôle et sa motivation. Il insiste sur son amour pour le jeu et son esprit compétitif, rejetant les spéculations selon lesquelles des problèmes financiers pourraient le pousser à continuer de jouer.
«Je suis venu ici en char, j’ai une maison, je mange et j’ai du linge sur le dos. Ça fait que ça va bien». (crédit: Le Journal de Montréal).
« Je participe à des évènements à Philadelphie, J’ai ma pension d’ancien avec la LNH, et je travaille 10 heures par semaine dans une école de hockey à Québec…" (crédit: La Presse)
"Si j’étais mal pris financièrement, je travaillerais pas mal plus que ça. Tout le monde me pose cette question-là et la réponse, c’est que j’aime jouer au hockey. J’aime la compétition. C’est pour ça que je joue encore. Je parle jamais de mes états financiers parce que c’est pas ça qui est important dans la vie. L’important, c’est d’être bien. »
Son engagement envers le hockey va au-delà du simple salaire, et il est déterminé à apporter son expérience et son savoir aux jeunes joueurs.
Pour Bob Desjardins, entraîneur-chef et directeur général des Marquis, l'arrivée de Brashear représente un coup de circuit.
«C’est un coup de circuit dont je suis très fier, a lancé Desjardins. Je suis content qu’il ait choisi notre organisation, parce qu’il avait été approché par deux ou trois autres organisations. Ça veut dire que notre approche était la bonne.» (crédit: Le Journal de Montréal)
Il reconnaît le parcours et le passé houleux de Brashear et son dévouement indéfectible au hockey, le distinguant comme bien plus qu'une simple attraction de spectacle.
«Mais Donald, ce n’est pas une bête de cirque. S’il le fait, c’est parce qu’il sent que l’équipe en a besoin, a-t-il martelé. C’est un gars qui a passé à travers toutes les tempêtes dans sa carrière. Il a de l’expérience, il sait ce que ça prend pour aller jusqu’au bout.» (crédit: Journal de Montréal)
En recrutant Brashear, Lapierre et Latendresse insuffleraient une nouvelle dynamique à l'équipe de Sainte-Hyacinthe.
Étant multimillionnaires, ils devraient être prêts à investir plus que les 500 dollars par semaine pour s'assurer que Brashear soit de leur côté.
Le duo de la Poche Bleue est prêt à tout pour que Sainte-Hyacinthe devienne le théâtre d'un événement majeur dans le monde du hockey.
Brashear doivent devenir la pièce maîtresse de leur stratégie. Ils devront allonger les "peanuts". Brashear va te ramener de l'argent à la billeterie. Autant le payer 800 à 1000 dollars par semaine.
En-dessous de la table au pire....