Le journaliste Maxime Truman a récemment secoué la sphère sportive en révélant sur les ondes de BPM Sports que Juraj Slafkovsky et Josh Anderson, deux joueurs vedettes du Canadien de Montréal, seraient adeptes de la chique de tabac.
Cette déclaration a fait l’effet d’une bombe, surtout après que l'animateur Stéphane Gonzalez en ait rajouté, affirmant que selon ses sources, au moins dix joueurs du vestiaire montréalais consommeraient régulièrement du tabac à chiquer.
Georges Laraque, un ancien joueur de la LNH, a lui aussi apporté son grain de sel, confirmant que cette pratique est courante en Europe, où elle est largement répandue dans le milieu sportif.
Mais attention. Il y a une différence entre la chique de tabac et le "Snus", qui serait la méthode employée par les sportifs de haut niveau.
Ce type de tabac, souvent appelé "Snus", est particulièrement populaire dans certains sports européens, notamment le football.
En France, un scandale similaire avait éclaté lorsque l'attaquant de football Marcus Thuram avait été pris en flagrant délit de consommation de Snus, déclenchant une vague de réactions sur les réseaux sociaux.
Malgré son interdiction en France, ce produit, qui ressemble à un petit sachet de thé rempli de poudre de tabac, se propage rapidement parmi les jeunes et les sportifs.
Le Snus est principalement consommé en plaçant le sachet entre la gencive et la lèvre, permettant à la nicotine d'entrer rapidement dans le sang sans inhaler de fumée.
Cela pourrait expliquer pourquoi certains athlètes, soucieux de leur condition physique, se tournent vers ce produit.
Comme l’a expliqué Georges Laraque, l’Europe et particulièrement les sports d’hiver, sont des foyers de cette habitude.
Les joueurs, notamment dans des disciplines exigeantes, seraient tentés de l’utiliser pour se détendre sans affecter leurs capacités pulmonaires, un point crucial pour les athlètes de haut niveau.
Cependant, cette pratique n’est pas sans danger. Le docteur Loïc Josseran, président de l’Alliance contre le tabac, avertit que le Snus est loin d’être inoffensif.
Il expose ses utilisateurs à des risques accrus de cancers buccaux et œsophagiens, à des problèmes dentaires graves, et à une possible addiction à la nicotine, qui pourrait les conduire à consommer des cigarettes.
Cette situation soulève des questions sur la prévalence de ces habitudes dans les vestiaires de la LNH et leur impact potentiel sur la santé des joueurs.
La consommation de Snus, tout comme celle de tabac à chiquer, reste une pratique alarmante qui pourrait avoir des conséquences à long terme sur le bien-être des athlètes, malgré les apparences trompeuses de ses effets bénéfiques à court terme.
Le joueur de soccer français Marcus Thuram s'est retrouvé au cœur d'une polémique en novembre 2022 lorsqu'il a été pris en flagrant délit de consommation de Snus, un tabac à sucer illégal en France.
Tout a commencé avec une photo prise dans l'avion qui emmenait l'équipe de France au Qatar pour la Coupe du monde.
Dans cette photo, Thuram tenait une petite boîte blanche dans sa main, qu'il a ensuite tenté de dissimuler en plaçant un emoji "avion" par-dessus.
Mais cela n’a pas trompé les internautes, qui ont rapidement identifié la boîte comme étant celle du Snus, déclenchant une série de réactions sur les réseaux sociaux.
Le Snus, un tabac très populaire en Scandinavie, est souvent utilisé par les sportifs de haut niveau, malgré son interdiction en France.
L'incident impliquant Marcus Thuram a mis en lumière la popularité croissante du Snus parmi les jeunes, en particulier les sportifs.
Bien que ce tabac ne produise pas les mêmes dommages pulmonaires que la cigarette, il comporte néanmoins de sérieux risques pour la santé.
Cancers de la bouche et de l'œsophage, des problèmes dentaires tels que la perte des dents ou le rétrécissement des gencives, et même augmenter le risque de diabète sont tous des risques associés à ce produit.
Cette controverse autour de Thuram rappelle que le Snus est loin d’être un produit inoffensif, malgré sa discrétion. Le scandale a révélé un usage généralisé de ce produit parmi les jeunes et dans le monde sportif, y compris en football.
Sur les réseaux sociaux, plusieurs vidéos montrent des jeunes essayant le Snus pour la première fois, certains se plaignant de vertiges, de nausées et de maux de tête après utilisation, car ces sachets sont souvent beaucoup plus concentrés en nicotine qu’une cigarette ordinaire.
Le cas de Marcus Thuram a également souligné une tendance inquiétante parmi les sportifs de haut niveau. Comme dans d'autres sports, notamment les sports d'hiver, le Snus est perçu par certains athlètes comme un moyen de gérer le stress sans affecter leurs performances physiques, car il ne touche pas les poumons. Cependant, les effets de ce produit sur la santé à long terme restent préoccupants.
Pour Marcus Thuram, cette situation a provoqué un véritable tollé, mais elle a aussi mis en lumière une habitude cachée dans les vestiaires de hockey.
Il semble que ce type de tabac soit maintenant aussi répandu que dans d'autres sports comme le hockey ou le ski. Il gagne du terrain, notamment parmi les athlètes qui recherchent un moyen discret de consommer de la nicotine.
En faisant le lien avec les récentes révélations concernant Juraj Slafkovsky et Josh Anderson, il est légitime de se demander s'il faut s'inquiéter pour ces jeunes athlètes.
En effet, même si l'usage du Snus et du tabac à chiquer est perçu comme une alternative moins nocive pour les performances physiques, les risques de dépendance et les conséquences pour la santé ne doivent pas être négligés.
Face à cette situation, la question se pose : faut-il s’inquiéter pour les jeunes joueurs du Canadien de Montréal comme Slafkovsky et les autres joueurs du CH qui consomment ce genre de produit?
La réponse est oui, car la banalisation de ces produits peut engendrer des effets dévastateurs sur leur santé à long terme et compromettre leur carrière.
Les clubs, en particulier le Canadien de Montréal, doivent rester vigilants face à ces habitudes et sensibiliser leurs joueurs sur les dangers associés à la consommation de nicotine, même sous des formes qui semblent inoffensives.
On compte sur Martin St-Louis pour se pencher sur le dossier.