L’année 2024 restera gravée dans les mémoires des partisans du Canadien de Montréal non seulement pour ses moments sur la glace, mais aussi pour la rivalité constante entre deux des figures médiatiques et sportives les plus en vue : Martin McGuire, voix du CH sur les ondes du 98,5 FM, et Martin St-Louis, entraîneur-chef de l’équipe.
Une guerre verbale ponctuée de regards méprisants, de questions incisives, et de réponses cinglantes a dominé leurs interactions tout au long de l’année.
Même dans la victoire, comme lors de cette spectaculaire remontée contre les Golden Knights hier soir, leur relation tendue reste un point central de l’attention médiatique.
Les tensions entre McGuire et St-Louis ne sont pas nouvelles, mais elles ont atteint un sommet en 2024. Dès les premiers mois de l’année, McGuire, connu pour son style direct, a multiplié les questions critiques sur la gestion de l’effectif, notamment lors des périodes difficiles où le CH peinait à aligner des victoires.
Ces questions, bien que légitimes, ont souvent été accueillies par des réponses froides et sèches de la part de St-Louis.
Un exemple marquant s’est produit après une défaite humiliante de 9 à 2 contre les Penguins, où McGuire avait tenté de questionner St-Louis sur la préparation mentale de ses joueurs.
La réponse de l’entraîneur :
« J’ai fait ce que j’avais à faire », accompagnée d’un regard glacial, a mis fin à l’échange. Cet épisode a marqué le début d’une série de confrontations publiques où les deux hommes semblaient s’éviter autant que possible tout en s’affrontant verbalement lorsque la situation l’exigeait.
Les scènes de tension se sont multipliées tout au long de l’année. En février, après une défaite contre Winnipeg, McGuire avait de nouveau tenté d’obtenir une réponse claire sur les ajustements défensifs en désavantage numérique.
St-Louis, visiblement agacé, avait rétorqué avec sarcasme qu'il faisait...ce qu'il avait à faire...
Ces échanges remplis de mépris ont fini par devenir un spectacle suivi de près par les partisans et les journalistes.
Chaque interaction en salle de presse ou dans des entrevues individuelles était scrutée à la loupe, les regards et les silences étant parfois aussi significatifs que les mots échangés.
Malgré ces tensions, le Canadien a connu une saison marquée par des hauts et des bas. L’équipe, encore en phase de reconstruction, a souvent alterné entre des performances inspirantes et des défaites frustrantes.
Pourtant, dans les moments les plus difficiles, la rivalité entre McGuire et St-Louis semblait voler la vedette aux enjeux sportifs.
Hier, alors que le CH connaissait enfin une séquence positive, remportant six victoires en sept matchs, le mépris entre les deux hommes ne s’est pas apaisé.
Après la remontée spectaculaire contre les Golden Knights, McGuire a tenté de complimenter St-Louis pour le fait que ses joueurs faisaient les petits détails pour gagner.
La réponse de l’entraîneur, se pinçant les làvres, un regard au ciel accompagné d’une réponse sèche, a démontré que même dans la victoire, leur relation restait irréconciliable.
Cet extrait vidéo est tellement malaisant, ça n'a plus de sens:
Surtout quand on voit Martin St-Louis se pincer les lèvres tellement il ne peut pas sentir Mcguire.
Le match contre Vegas a pourtant offert un moment de répit aux partisans du CH. Après avoir tiré de l’arrière 2 à 0 en première période, l’équipe a montré un caractère remarquable.
Cette performance permet au Canadien de conclure 2024 sur une note positive, brisant une longue série de défaites à Vegas qui remontait à octobre 2019. Mais même ce triomphe n’a pas suffi à apaiser les tensions en coulisses.
Alors que 2025 débute, la rivalité entre Martin McGuire et Martin St-Louis reste un sujet brûlant. Leurs interactions, souvent empreintes de dédainet de froideur, ont marqué l’année écoulée au même titre que les performances de l’équipe sur la glace.
Ce conflit, devenu presque personnel, semble éternel.
Les deux hommes, qui partagent pourtant le même prénom, sont des opposés parfaits : l’un, journaliste incisif, cherchant à obtenir des réponses franches et directes ; l’autre, entraîneur fier, refusant de se laisser dicter sa conduite.
Nous en sommes assurés: les Martin ne seront jamais invités au même party, et leur rivalité continuera probablement à captiver autant que le Canadien lui-même.