Kent Hughes semble pleinement conscient de la situation actuelle des Canadiens de Montréal et des défis à venir pour la saison 2024-2025.
Ce matin, lors de l’émission matinale sur BPM Sports, le journaliste Martin Leclerc a souligné un point crucial : le Canadien de Montréal aurait les moyens et la possibilité de soumettre une offre hostile à Dawson Mercer.
Mais selon ce qui circule, la réticence du directeur général du CH à sacrifier un choix de première ronde pour acquérir Dawson Mercer des Devils du New Jersey.
Cette décision en dit long sur les attentes réalistes de Hughes pour son équipe cette année.
Mercer, un jeune dont le talent sort par les oreilles, se retrouve dans une impasse contractuelle avec les Devils en tant qu’agent libre avec restriction.
Plusieurs équipes de la LNH, dont le Canadien, pourraient être tentées de déposer une offre hostile pour l’obtenir, surtout que Mercer est un attaquant capable de marquer 20 buts par saison.
Pourtant, pour que le CH puisse espérer mettre la main sur lui, Hughes devrait offrir un contrat d’une valeur avoisinant les six millions de dollars par saison, ce qui entraînerait une compensation sous forme d’un choix de première et de troisième ronde.
Leclerc a bien mis en lumière le dilemme qui se présente pour Hughes : avec les projections actuelles, les Canadiens devraient encore se retrouver dans le bas du classement cette saison, avec un choix de repêchage potentiel dans le top 10.
Sacrifier un tel choix, dans une équipe en reconstruction, pour un joueur comme Mercer, aussi talentueux soit-il, serait risqué, voire insensé.
Imaginez si Hughes perdait un nouveau Demidov.
Hughes semble donc avoir pris la décision prudente de ne pas céder à la tentation d’une offre hostile pour Mercer, reconnaissant ainsi que l'équipe n'est pas encore prête à sacrifier son avenir pour un succès immédiat.
Cette décision montre qu’il a une vision à long terme pour le développement du club, même si cela signifie une nouvelle année difficile dans la cave du classement.
Les partisans peuvent critiquer cette approche, mais la prudence de Hughes révèle une stratégie plus patiente et méthodique.
Au final, Kent Hughes sait trop bien que la reconstruction des Canadiens prendra encore du temps, et la conservation de choix de première ronde pour les repêchages à venir semble être une priorité pour le directeur général.
La tension entre Dawson Mercer et les Devils du New Jersey est principalement liée à une impasse contractuelle qui s'éternise.
Il semble que les deux parties aient du mal à trouver un terrain d’entente pour un nouveau contrat, et cela commence à inquiéter, tant pour l’organisation que pour le joueur.
Mercer a complété sa troisième saison dans la LNH, jouant tous les matchs depuis son arrivée dans la ligue et marquant 64 buts en 246 matchs, avec deux saisons consécutives de plus de 20 buts.
À 22 ans, il représente une part cruciale de l’avenir des Devils, mais la question de la durée et du montant de son contrat semble être au cœur du problème.
Les Devils ont environ 5 millions de dollars disponibles sous le plafond salarial, un montant qui limite fortement leur capacité à offrir à Mercer un contrat long terme lucratif.
Les projections actuelles montrent que Mercer pourrait obtenir un contrat "pont" similaire à celui de Shane Pinto, soit environ 3,75 millions de dollars par an.
Mais attention. Si les Devils décident de lui offrir un contrat à long terme, le montant pourrait grimper à plus de 6 millions de dollars annuellement, mettant l’équipe dans une position délicate pour gérer sa masse salariale.
Cela les forcerait probablement à se départir d’autres joueurs pour libérer de l’espace sous le plafond.
Le fait que Mercer reste sans contrat jusqu’à présent pourrait attirer l’attention d’autres équipes de la LNH. Certaines équipes, comme le Canadien de Montréal, qui ont de l’espace sous le plafond salarial, pourraient être tentées de lui proposer une offre hostile.
Dans ce cas, si les Devils ne peuvent égaler l’offre, ils perdraient Mercer mais recevraient une compensation sous forme de choix au repêchage (par exemple, un choix de première et de troisième ronde selon le montant de 6 M$).
Cependant, une offre hostile est toujours une manœuvre risquée dans la LNH, car elle pourrait perturber les relations entre Kent Hughes et son homologue du New Jersey, Tom Firtzgerald.
De plus, les Devils voudraient éviter de perdre un joueur aussi prometteur sans rien en retour à part des choix de repêchage. Vaut-il la peine de les froisser....pour rien?
La situation de Mercer rappelle celle de Shane Pinto, un autre jeune attaquant RFA des Sénateurs d’Ottawa, qui a signé un contrat pont de 3,75 millions de dollars.
Pinto, comme Mercer, est un joueur clé dans la structure à long terme de son équipe, mais les limitations du plafond salarial poussent les équipes à offrir des contrats plus courts à des jeunes joueurs, dans l’espoir de négocier des contrats plus conséquents une fois la situation salariale stabilisée.
En attendant de signer un nouveau contrat, Dawson Mercer s’entraîne avec les Voltigeurs de Drummondville, son ancienne équipe de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ).
Ce lien avec son ancien club montre que le joueur tente de rester en forme et prêt pour la saison à venir, même si aucune entente n’est encore en vue.
Cette situation accroît la tension, car plus les négociations tardent, plus les spéculations sur une éventuelle grève de Mercer augmentent.
Certains journalistes, comme Maxime Truman, pensent que Mercer pourrait devenir l’un des rares joueurs à envisager cette option.
Du côté des Devils, ils sont dans une position compliquée. Après avoir renforcé leur effectif pendant l’été avec des ajouts importants comme un nouveau gardien (Jacob Markstrom) et un défenseurs de premier plan (Brett Pesce), ils souhaitent de tout coeur signer Mercer pour continuer à bâtir une équipe compétitive, mais pas à n'importe quel prix.
Malheureusement, la gestion du plafond salarial et la volonté de trouver un contrat juste et équitable compliquent la situation.
La tension entre Dawson Mercer et les Devils est le résultat d'une impasse contractuelle et des contraintes du plafond salarial.
Mercer souhaite obtenir un contrat à la hauteur de ses performances et de son potentiel, tandis que les Devils cherchent à concilier leur besoin de conserver un joueur clé avec leurs limites financières.
Les prochains jours ou semaines seront déterminants pour savoir si les deux parties peuvent trouver un compromis, ou si d'autres équipes, comme le Canadien de Montréal, profiteront de la situation pour tenter de recruter le jeune attaquant par une offre hostile.
Mais comme Hughes sait trop bien que son équipe se dirige vers la cave encore cette saison, il ne touchera pas à son choix de première ronde en 2025.
Ivan Demidov 2.0 ou Mercer? Poser la question, c'est y répondre.