L'humoriste Philippe Audrey Larrue Saint-Jacques a récemment pris la parole de manière cinglante à l'égard du président et propriétaire des Canadiens de Montréal, Geoff Molson.
Ses propos qui vont droit au but ont mis en lumière une profonde déception et une critique sévère envers la direction du club de hockey le plus emblématique de toute l'histoire du sport.
Larrue Saint-Jacques n'a pas mâché ses mots lorsqu'il a abordé le côté corporatif des Canadiens, déclarant que le club était devenu une corporation totalement déracinée. Il a exprimé son sentiment de peine d'amour profonde envers l'équipe, dénonçant l'éloignement perçu entre les Canadiens et la culture québécoise.
"Les Canadiens, c'est vraiment une peine d'amour profonde dans ma vie. C'est l'aspect corporatif. Je trouve que le Canadien est devenu une corporation totalement déracinée." (crédit: Radio-Canada Sports)
"Et le pire, c'Est qu'ils nous font croire encore aujourd'hui qu'ils sont imbriqués dans la culture québécoise, qu'on a nourri la culture, qu'on l'a construite, qu'on est un symbole. C'est quoi le symbole?"
"Tu finis 17, bon ben y'a deux gars qui parlent à peu près français parce que tu veux éviter une crise. Je veux dire, en quoi ils sont impliqués dans la société les Canadiens? Ils construisent des glaces, ok, mais pourquoi ils ne développent pas des programmes de hockey pour l'insertion?"
"Dieu sait que Montréal et le Québec est une société hyper multiculturelle où justement le hockey pourrait être une insertion sociale, mais en plus un pont culturel."
L'humoriste enchaîne en affirmant que Molson ne pense qu'à l'argent, qu'il a oublié le symbole du Canadien de Montréal, soit le symbole populaire du négligé francophone qui s'identifie à la victoire et non aux profits. Maurice Richard doit se retourner dans sa tombe.
De manière incisive, l'humoriste souligne le contraste entre les prétentions du Canadien à être un symbole ancré dans la culture québécoise et la réalité de l'équipe finissant 17e au classement.
Il a ironiquement noté que deux personnes parlent à peu près français dans l'équipe pour éviter une crise, illustrant ainsi son point de vue sur le manque d'implication du Canadien dans la société québécoise.
L'humoriste a également critiqué le manque d'initiatives sociales de l'équipe, suggérant que le Canadien pourrait jouer un rôle plus important en tant que pont culturel dans une société hyper multiculturelle comme celle de Montréal et du Québec.
Il a remis en question le fait que l'équipe se contente de construire des glaces sans s'investir davantage dans des programmes de hockey visant l'insertion sociale.
L'attaque la plus directe de Larrue Saint-Jacques a visé Geoff Molson, accusé de ne penser qu'à l'argent et d'avoir oublié le véritable symbole du Canadien de Montréal.
Selon l'humoriste, ce symbole devrait représenter le négligé francophone qui s'identifie à la victoire plutôt qu'aux profits.
Ces propos incisifs de l'humoriste mettent en lumière une vision critique de l'évolution du Canadien de Montréal et soulèvent des questions sur la direction actuelle de l'équipe et son rôle dans la société québécoise.
Les critiques de Larrue Saint-Jacques reflètent une frustration profonde chez de nombreux partisans face aux performances décevantes de l'équipe et à sa relation avec la culture québécoise.
Parions que Geoff Molson n'a pas apprécié les propos de l'humoriste. Mais comme le Centre Bell continue d'être plein, et que l'argent continue de rentrer dans les coffres comme la pluie qui tombe du ciel, Molson ne fera rien.
On se demande si Molson se rapprochaiit du peuple si Maurice Richard était encore en vie. Molson a perdu la notion de ce qu'est vraiment le Canadien de Montréal dans la société québécoise.
Aveuglé par l'argent...il a oublié...ou ne l'a jamais compris...