Cadeau pour les partisans : Sidney Crosby sera à Montréal avant Noël

Cadeau pour les partisans : Sidney Crosby sera à Montréal avant Noël

Par André Soueidan le 2025-10-15

Le 20 décembre prochain, le Centre Bell sera plein à craquer.

Et cette fois, ce ne sera pas pour un hommage, une bannière ou une promesse de renouveau.

Ce sera pour Sidney Crosby.

Oui, le capitaine des Penguins sera de passage à Montréal juste avant Noël.

Et peu importe le résultat du match, l’émotion sera au rendez-vous.

Un rendez-vous attendu depuis longtemps

Depuis le dernier Tournoi des 4 Nations, l’amour du public québécois pour Sidney Crosby a pris une nouvelle dimension.

Quand il a enfilé le chandail du Canada dans un Centre Bell vibrant, la foule s’est levée comme un seul homme.

Elle a hurlé son nom. Elle l’a remercié.

Pas seulement pour ses exploits internationaux, mais pour tout ce qu’il représente : la perfection, la rigueur, le hockey pur.

Ce soir-là, on l’a senti.

Crosby a compris quelque chose : Montréal l’aime profondément.

Et cet amour-là, il ne s’éteint pas.

Et comme si le destin s’amusait à allumer les flammes du fantasme collectif, voilà que Renaud Lavoie de TVA Sports remet de l’huile sur le feu.

Selon lui, l’amitié entre Mike Matheson et Sidney Crosby n’est pas qu’un souvenir.

« On mange ensemble, on se texte, on se parle au téléphone. Ce sont des grands amis », a révélé Lavoie sur les ondes de JiC.

Et il est allé encore plus loin :

« C’est sûr que ça va arriver. Faut juste que Sidney dise oui. »

Oui.

Un mot.

Et la planète hockey basculerait.

Une soirée de Noël avant l’heure

Alors imaginez la scène.

Le 20 décembre, la neige tombe doucement sur la ville.

Les partisans affluent vers le Centre Bell, drapeau du CH sur le dos, bière à la main.

Et dans le vestiaire des visiteurs, Sidney Crosby enfile son chandail noir et or, s’apprêtant à sauter sur la glace d’un aréna qui ne l’a jamais considéré comme un adversaire.

Quand il apparaîtra sur la glace pour la première fois, le temps va s’arrêter.

Les 21 000 spectateurs vont se lever.

Pas pour huer. Pas pour juger.

Juste pour regarder Sidney Crosby ... et lui rappeler ce qu’il représente.

Et dans ce vacarme d’amour, il y aura ce bref moment de silence dans sa tête. Ce moment où il va jeter un regard vers l’autre banc.

Vers Suzuki, Caulfield, Demidov, Hutson.

Vers cette équipe jeune, audacieuse, vibrante.

Il va se demander, ne serait-ce qu’une seconde :

« Et si c’était ici que tout devait se terminer ? »

Et dans ce vacarme d’amour et de nostalgie, il y aura un silence intérieur.

Celui d’un homme qui, pendant quelques secondes, va peut-être se demander :

Et si c’était ici, ma fin?

Parce que le Canadien, aujourd’hui, a tout ce qu’il faut pour séduire Crosby.

Une jeunesse dynamique.

Une direction intelligente.

Une culture renaissante.

Et un vestiaire qui respire la passion.

Ce n’est plus le Montréal d’autrefois.

Ce n’est plus un club en transition.

C’est une équipe qui commence à faire peur.

Une équipe qui fait vibrer sa ville, qui a retrouvé cette énergie contagieuse où chaque victoire devient un chapitre de plus dans une reconstruction qui n’en est plus une.

Et Crosby, lui, est à ce stade de sa carrière où la nostalgie rejoint la lucidité.

Il veut gagner. Encore une fois.

Peut-être que tout ça n’est qu’un rêve.

Peut-être que le 20 décembre, Crosby rentrera au vestiaire sans un mot, sans un regard en arrière.

Mais ce qu’on sait, c’est que le message sera clair.

Montréal n’a pas oublié.

Celui que Renaud Lavoie décrit comme la clé du dossier Crosby.

“On mange ensemble, on se texte, on se parle au téléphone. Ce sont des grands amis”, disait Lavoie cette semaine à JiC, avant d’ajouter — sans trembler — :

« C’est sûr que ça va arriver. Faut juste que Sidney dise oui. »

Et si ce “oui” ne sort jamais de sa bouche, il résonne déjà dans la tête de 21 000 partisans.

Parce qu’ici, à Montréal, le hockey ne meurt jamais.

Et si Sidney Crosby veut écrire son dernier chapitre,

Mike Matheson sait déjà où l’histoire doit se terminer.

À suivre