L'idée de voir Mikko Rantanen, l’un des attaquants les plus prolifiques de la LNH, enfiler le chandail bleu-blanc-rouge fait saliver bien des partisans du Canadien de Montréal.
Alors que le Finlandais entame la dernière année de son contrat actuel avec l’Avalanche du Colorado, des tensions internes et des attentes salariales vertigineuses pourraient pousser la formation à envisager l’impensable : se départir de leur ailier étoile.
Mais à quel prix Kent Hughes pourrait-il espérer mettre la main sur ce joueur d’élite?
Souvent éclipsé par Nathan MacKinnon et Cale Makar, Rantanen n’en demeure pas moins une force incontournable.
Depuis la saison 2019-2020, il figure parmi les huit meilleurs marqueurs de la ligue, surpassant des légendes comme Sidney Crosby et Steven Stamkos. Avec 104, 105 et 92 points lors des trois dernières campagnes, il est une machine offensive constante et un pilier sur le jeu de puissance.
Cependant, son influence dépasse les statistiques. Rantanen est un attaquant de puissance rare, alliant gabarit, vitesse et intelligence de jeu.
Ce profil, que le Canadien de Montréal recherche désespérément pour compléter sa reconstruction, pourrait transformer la dynamique de l’équipe.
Les relations entre Rantanen et l’Avalanche semblent s’effondrer.
En désaccord avec l’absence de discussions pour une prolongation, il a également été impliqué dans une confrontation publique avec Ismo Lehkonen, le père de son coéquipier Artturi Lehkonen.
Les critiques d’Ismo, analyste réputé en Finlande, sur son éthique de travail estivale, qu’il a qualifiée de « négligée », ont provoqué une réponse cinglante de Rantanen :
« Il invente des histoires. Tais-toi maintenant. Si tu parles contre les autres, ça va se retourner contre toi. »
Ces tensions, jumelées aux contraintes salariales du Colorado, pourraient inciter l’équipe à explorer des options avant de risquer de perdre Rantanen pour rien sur le marché des joueurs autonomes.
Elliotte Friedman et Pierre LeBrun s’entendent : si le Canadien veut accélérer sa reconstruction, il doit viser un joueur de calibre « Panarin 2.0 », capable de transformer immédiatement l’équipe.
Et selon eux, ce joueur est Mikko Rantanen.
Le coût est astronomique, mais l’opportunité est unique. Avec l’augmentation du plafond salarial prévue dans les prochaines années, Rantanen pourrait commander un salaire annuel avoisinant les 14 millions de dollars.
Si l’Avalanche ne peut égaler ces attentes, le CH pourrait devenir une destination attrayante, surtout avec la présence de compatriotes comme Patrik Laine.
Cette demande s'aligne sur les récentes tendances du marché, notamment le contrat de Leon Draisaitl avec les Oilers d'Edmonton, qui partage le même agent que Rantanen.
Mais attention. L'Avalanche pourrait être réticente à satisfaire cette exigence en raison de leur plafond salarial interne, établi par le contrat de Nathan MacKinnon à 12,6 millions de dollars par saison.
Cette situation crée un écart notable dans les négociations entre Rantanen et l'équipe, rendant une prolongation de contrat imminente peu probable.
En parallèle, Mitch Marner, attaquant des Maple Leafs de Toronto, se trouve dans une situation contractuelle distincte.
Bien que des rumeurs aient suggéré un possible départ, les Maple Leafs n'ont entamé aucune discussion en ce sens, et Marner n'a pas fourni de liste d'équipes pour un éventuel échange.
De plus, des spéculations indiquent que Toronto va garder Marner alors que le Colorado pourrait envisager de laisser Rantanen tester le marché des agents libres pour libérer de l'espace salarial en vue d'obtenir un gardien élite comme Igor Shesterkin.
Ainsi, tandis que Marner pourrait rester à Toronto, les négociations complexes entre Rantanen et l'Avalanche laissent entrevoir la possibilité que le Finlandais explore le marché des agents libres, offrant une opportunité à des équipes comme le Canadien de Montréal de renforcer leur attaque.
Sans un joueur d’impact, la reconstruction du Canadien risque de s’enliser, laissant les partisans impatients et découragés.
Rantanen représente plus qu’une solution à court terme : il serait la pierre angulaire d’un top 6 redoutable, stabilisant le jeu de puissance et propulsant Montréal dans la conversation des prétendants à la Coupe Stanley.
Pour Kent Hughes, cette décision pourrait définir son mandat en tant que directeur général.
Est-il prêt à payer le prix pour changer le visage du Canadien? Une chose est certaine : le temps presse, et l’occasion d’ajouter un joueur comme Rantanen ne se présente pas souvent.
Rantanen à Montréal? De quoi raviver les rêves de gloire au Centre Bell.