Si Leon Draisaitl et les Oilers d’Edmonton ne parviennent pas à un accord de prolongation de contrat d'ici la fin de l'été, ils pourraient bien ne jamais conclure de pacte, selon l’agent du joueur. Jiri Poner, représentant de Draisaitl aux côtés de Mike Liut, a été très clair lors d'une interview accordée à Eishockey NEWS cette semaine.

« La balle est dans le camp d’Edmonton », a-t-il déclaré.

Dans cette entrevue, Poner a précisé que, bien qu'il n'y ait pas encore d'urgence immédiate, une entente doit être conclue avant la fin août, sinon les discussions risquent de ne jamais aboutir.

« Il deviendra évident si Edmonton le veut vraiment ou non. Leon détient tous les atouts », a ajouté Poner, cité par Sports Illustrated.

Leon Draisaitl, âgé de 28 ans et considéré comme l'un des meilleurs attaquants de la Ligue nationale de hockey, deviendra joueur autonome l'été prochain.

Depuis la signature de son dernier contrat en 2017, il a enregistré cinq saisons de 100 points ou plus, ce qui lui permet de viser un contrat lucratif. Il veut devenir le joueur mieux payé de la LNH, avant que McDavid ne le dépasse en 2026.

Les Oilers doivent cependant jongler avec plusieurs gros contrats, notamment ceux de Connor McDavid (12,5 millions $) et de Darnell Nurse (9,25 millions $), alors que Draisaitl devrait exiger bien plus que son salaire actuel de 8,5 millions $.

Selon son agent, il pourrait empocher près de 14 millions de dollars par année. Cela écarte-t-il le Canadien de Montréal? Absolument.

Poner reste convaincu qu’un accord est possible, malgré l’absence actuelle de directeur général pour les Oilers.

« Il y aura toujours des rumeurs jusqu'à ce que Leon signe", a-t-il affirmé.

"Deux points sont cruciaux : d’abord, qu'est-ce que le club serait prêt à sacrifier pour un accord à court terme, sachant que Leon pourrait redevenir joueur autonome et le club y perdrait beaucoup."

"Ensuite, que ferait Connor McDavid l’année suivante, lorsque son propre contrat expirera et qu’Edmonton aurait laissé partir son meilleur ami ? »

Interrogé sur cette situation lors du bilan de saison il y a un peu plus d’une semaine, Draisaitl a exprimé son attachement à l’équipe des Oilers, déclarant qu'il « aimait être un Oiler plus que toute autre chose », tout en restant réservé sur les éventuelles discussions contractuelles.

Si Draisaitl quitte les Oilers, la bagarre se jouera entre les Sharks de San Jose et les Bruins de Boston sur le marché des agents libres.

Montréal peut bel et bien oublier ça. À 13 ou 14 millions de dollars par année, cela viendrait pratiquement doubler le salaire de Nick Suzuki.

Alors que Kent Hughes veut absolument que son capitaine demeure le joueur le mieux payé de l'équipe, il ne va jamais donner 13-14 millions de dollars à un attaquant qui approche la trentaine.

Il devait attendre jusqu'à l'été 2026...pour l'offrir à Connor McCavid...

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