L'année 2023 n'a pas manqué de suscité des questionnements quant à la vision stratégique de Martin St-Louis et de son adjoint, Alex Burrows, particulièrement en ce qui concerne l'avantage numérique des Canadiens de Montréal.
Les critiques pointent du doigt le manque d'adaptation de l'équipe face aux compétences spécifiques de ses joueurs, notamment en ce qui concerne le positionnement sur le jeu de puissance.
Une des principales critiques concerne l'utilisation de Sean Monahan à la position de "bumper" sur l'avantage numérique. L'ancien recruteur du CH, Grant McCagg, s'interroge sur la logique de cette décision, surtout en présence d'un joueur imposant tel que Juraj Slafkovsky, capable de se positionner devant le filet sans être déplacé et d'obstruer la vue du gardien adverse. Le choix naturel devrait être Slafkovsky comme "bumper", étant mieux adapté à cette fonction.
Monahan in the bumper spot on the PP worked well at the start of the season but not so much in the past six weeks. I would like to see Sean and Slaf switch spots and have Slaf park himself in the goalie's face. Matheson's more likely to pass it to SM than Slaf at the other point.
— Grant McCagg (@grantmccagg) January 1, 2024
L'insistance à maintenir Monahan dans ce rôle soulève des interrogations sur la compréhension du potentiel de l'équipe par St-Louis et Burrows.
Certains affirment qu'un simple ajustement, tel que placer Slafkovsky devant le filet, pourrait donner une toute nouvelle dimension à l'efficacité de l'avantage numérique des Canadiens.
Une situation qui ne facilite pas les choses est le manque de connexion entre Mike Matheson et Juraj Slafkovsky sur la glace. Tout le monde a remarqué depuis des lunes que Matheson ne veut pas passer la rondelle à Slafkovsky, ce qui soulève des questions sur la communication au sein de l'équipe et la capacité de la paire à exploiter pleinement le potentiel de chacun.
La frustration des partisans grandit à mesure que la saison avance sans que des ajustements significatifs soient apportés à l'avantage numérique.
En 2024, nous voulons une seule chose: qu'on engage un entraîneur d'expérience afin qu'il montre plus clairement les ajustements tactiques nécessaires à St-Louis pour faire fonctionner l'attaque à cinq.
Si on ne veut pas congédier Alex Burrows, qu'on l'assigne à d'autres tâches.. L'idée de placer Slafkovsky en "bumper" pourrait être une solution évidente, mais il semble que cette prise de conscience tarde à se manifester du côté de l'encadrement.
Dans l'attente de changements, nous continuerons à scruter les décisions de l'équipe technique et à se demander si des ajustements cruciaux seront enfin apportés pour optimiser le potentiel offensif des Canadiens.
La balle est désormais dans le camp de St-Louis afin qu'il réalise enfin que Burrows a eu toutes les chances au monde pour lui démontrer qu'il est prêt à évoluer stratégiquement et à tirer le meilleur parti des atouts de leur équipe.
Il ne l'est pas.
Il ne l'était pas, il ne l'est pas et ne le sera jamais...