Valérie Plante se retrouve à nouveau au cœur d'une controverse.
Cette fois, c'est la décision de rendre payant le stationnement au Complexe sportif Claude-Robillard qui fait des vagues.
Ce centre, principalement fréquenté par de jeunes athlètes et leurs familles, est désormais soumis à des frais de stationnement 24 heures sur 24, une mesure qui risque de freiner l'accès à ce lieu crucial pour la pratique sportive.
Le président de Baseball Québec, Maxime Lamarche, a pris position contre cette initiative en appelant les citoyens à signer une pétition pour l'annuler.
Il souligne que cette décision pénalise surtout les familles à revenus modestes, pour qui chaque sou compte. Les jeunes, qui utilisent cet espace pour s'entraîner et s'améliorer dans diverses disciplines sportives, risquent de voir leur accès restreint en raison de ces nouveaux coûts.
Les réactions sur les réseaux sociaux n'ont pas tardé à fuser. On critique Plante non seulement pour le stationnement payant, mais aussi la récente rénovation des vestiaires, jugée déconnectée des besoins des usagers.
Selon certains, cette accumulation de mauvaises décisions pourrait pousser certains à quitter la ville.
Les critiques contre Valérie Plante ne sont pas nouvelles. Déjà lors du week-end du Grand Prix, la fermeture imposée des terrasses de plusieurs restaurateurs avait provoqué un tollé, certains commerçants se plaignant d'avoir perdu des centaines de milliers de dollars en revenus.
À cette époque, de nombreux Montréalais avaient demandé des comptes à la mairesse, critiquant sa gestion jugée autoritaire et déconnectée des réalités économiques.
Valérie Plante n'a rien compris puisqu'elle fait encore parler d'elle avec un nouvel événement controversé lié aux terrasses de Montréal, cette fois au cœur du Festival Fierté Montréal.
Alors que l'été tire à sa fin et que les commerçants de la rue Sainte-Catherine espéraient maximiser leurs revenus, un employé de l'arrondissement de Ville-Marie a décidé d'effectuer des inspections des terrasses, notamment concernant la hauteur des plantes.
Cette intervention, qui a eu lieu en plein après-midi du 8 août, a provoqué la colère des commerçants, qui estiment que ce n'était ni le moment ni la priorité.
Les propriétaires de bars comme District Vidéo Lounge et Le Cocktail se disent consternés par cette initiative de la Ville, qui semble plus préoccupée par la régulation des plantes que par les véritables enjeux du quartier, tels que l'itinérance et les problèmes de consommation de drogue.
Pour plusieurs, cet épisode fait écho à la fermeture forcée des terrasses lors du Grand Prix de Montréal en juin dernier, une décision largement critiquée pour son timing désastreux et ses conséquences économiques pour les restaurateurs.
Ce nouvel épisode alimente encore plus la grogne envers la mairesse de Montréal, dont la gestion des affaires municipales est de plus en plus contestée.
En effet, ces actions se multiplient tandis que Valérie Plante perçoit un salaire de 211 864 dollars par an, une rémunération qui ne cesse de faire débat.
Les Montréalais s’interrogent sur la justification d’un tel salaire, surtout dans un contexte où de nombreux citoyens peinent à joindre les deux bouts.
Le coût de la vie à Montréal continue d'augmenter, les taxes foncières grimpent, et les décisions de la Ville semblent souvent déconnectées des réalités économiques de la population.
Le "terrassegate" de cet été, ajouté aux frais de stationnement désormais imposés au Complexe sportif Claude-Robillard, donne l'impression que la gestion Plante privilégie des mesures bureaucratiques au détriment de la qualité de vie des Montréalais.
Plusieurs voix s’élèvent pour demander des comptes à la mairesse. Comment justifier un salaire aussi élevé alors que sa gestion est de plus en plus critiquée, non seulement par les commerçants, mais aussi par de nombreux citoyens qui voient leur ville se dégrader ?
Pour eux, le salaire de Valérie Plante ne reflète en aucun cas la qualité de sa gouvernance.
Cette déconnexion entre la mairesse et les préoccupations de ses citoyens commence à peser lourd sur son mandat.
L’imposition des frais de stationnement, les fermetures de terrasses en pleine saison touristique, et les inspections de végétation sont autant de décisions qui viennent ternir son image auprès de la population.
L’administration Plante semble s’attirer les foudres de toutes parts, et pour de nombreux Montréalais, le salaire élevé de la mairesse symbolise une déconnexion préoccupante entre la réalité des citoyens et les priorités de l’Hôtel de Ville.
La pression monte pour qu’elle justifie son salaire et, surtout, qu’elle adopte des politiques plus en phase avec les attentes des Montréalais.
Le cas du Complexe Claude-Robillard n'est qu'un exemple de plus dans une longue série de décisions impopulaires prises sous l'administration Plante.
Alors que la Ville prétend encourager la mobilité durable et l'accès au sport, cette mesure va clairement à l'encontre de ces objectifs.
De nombreux usagers du complexe rappellent que la majorité d'entre eux n'ont d'autre choix que d'utiliser leur voiture, notamment lors des froides matinées d'hiver, et que les options de transport public ou à vélo ne sont pas toujours viables.
Si Valérie Plante persiste dans cette direction, elle risque de perdre encore davantage de soutien, surtout parmi ceux qui, à l'origine, espéraient qu'elle renforcerait l'accès à des services essentiels comme le sport.
En attendant, la pétition lancée par Maxime Lamarche continue de gagner du terrain, et les citoyens, exaspérés, demandent à ce que leur mairesse revienne sur cette décision qui, selon eux, nuit à la communauté.
Est-ce un autre faux pas qui pourrait définitivement ternir l'image de Valérie Plante auprès de la population montréalaise ?
Les Montréalais attendent des réponses, et surtout des actions concrètes pour inverser cette tendance.
Elles ne viendront jamais.
Voici le texte de la pétition :
Arrêtons la mise en place de frais de stationnement au Complexe sportif Claude-Robillard !
Nous, soussignés, citoyens et usagers du Complexe sportif Claude-Robillard, exprimons notre profonde inquiétude face à la récente décision de la Ville de Montréal ou de l'agence de mobilité durable de rendre payant le grand parking extérieur du complexe.
Cette décision a de lourdes conséquences pour l'ensemble de la communauté, notamment :
Une entrave à la pratique sportive pour tous : En rendant le stationnement payant, la Ville rend le sport moins accessible, en particulier pour les familles à faible revenu et les jeunes.
Un coût supplémentaire important pour les familles : Les frais de stationnement représentent un coût supplémentaire non négligeable, qui peut dissuader les familles d'accompagner leurs enfants aux activités sportives.
Une contradiction avec la politique de rendre le sport plus inclusif : Cette mesure va à l'encontre des efforts déployés par le Québec et la Ville pour rendre le sport accessible à tous, quel que soit son origine sociale.
Une difficulté accrue pour se rendre au complexe : Le stationnement étant limité dans les rues avoisinantes, les familles sont contraintes d'utiliser leur voiture pour se rendre au complexe.
Nous demandons donc à la Ville de Montréal ou à l'agence de mobilité durable de revenir sur cette décision et de maintenir le stationnement gratuit au Complexe sportif Claude-Robillard. Nous estimons qu'il est essentiel de préserver l'accessibilité de ce lieu pour tous les citoyens et de favoriser la pratique sportive.
Nous demandons également à la Ville de travailler en étroite collaboration avec les organismes sportifs et les citoyens pour trouver des solutions alternatives qui permettent de concilier les enjeux de mobilité durable et l'accessibilité aux infrastructures sportives.