Le débat continue de faire rage entre les partisans de Juraj Slafkovsky et ceux d'Alexis Lafrenière, alors que la comparaison entre ces deux jeunes espoirs de la LNH reste un sujet brûlant.
Les fans des Canadiens de Montréal et des Rangers de New York se disputent de manière intense sur les réseaux sociaux pour déterminer qui, du Slovaque ou du Québécois, aura la carrière la plus mémorable.
Et voilà que Lafrenière semble prendre l'ascendant avec son évolution fulgurante, notamment grâce aux discussions en cours pour un contrat de huit ans et 64 millions de dollars (8 M$ par année) qui le hisserait parmi les mieux rémunérés de la ligue....et mieux payé que Slafovsky (7,6 M$ par année).
Une différence de 400 000 dollars.
Lafrenière est beaucoup plus âgé certes, mais plusieurs rumeurs circulaient à propos d'une transaction Lafrenière vs Slafkovsky quand les deux joueurs étaient en léthargie complète.
On connaît la suite. Les deux ont pris leur envol, et les rumeurs ont arrêté. Mais le débat a continué sur les réseaux sociaux.
Tu aimes mieux Lafrenière ou Slafkovsky pour construire une équipe gagnate. Encore aujourd'hui, les avis sont partagés.
Lafrenière, sélectionné au tout premier rang du repêchage de 2020, a fait taire ses détracteurs après un début de carrière horrible. Lors de la dernière saison, il a connu une véritable explosion offensive avec 28 buts et 57 points, en plus d'émerger comme une pièce maîtresse lors des séries éliminatoires aux côtés de ses coéquipiers Artemi Panarin et Vincent Trocheck.
Cette renaissance a poussé plusieurs journalistes à considérer que Lafrenière n'était plus un « flop », mais plutôt un joueur clé en devenir pour les Rangers, surtout avec les attentes d'une prolongation lucrative qui le lierait à New York pour le long terme.
Pendant ce temps, Juraj Slafkovsky peine à démontrer la même progression. Choisi au tout premier rang en 2022 par le Canadien, le jeune ailier de 20 ans connaît un début de saison extrêmement difficile, mais n'oublions pas sa fin de saison de feu l'an dernier.
La pression sur ses épaules est immense, surtout après deux matchs horribles.
Slafkovsky doit non seulement répondre aux attentes des partisans montréalais, qui espèrent qu'il devienne la pierre angulaire de la reconstruction de l'équipe, mais il doit aussi composer avec un contexte familial troublé en Slovaquie.
Sa famille fait face à un harcèlement médiatique intense qui empoisonne leur quotidien. Les médias slovaques n’hésitent pas à publier des photos de la maison familiale, sans oublier que les journalistes appellent à la maison jour et nuit pour avoir les réactions de la famille après les matchs, rendant difficile pour eux de préserver une vie privée normale.
Malgré les critiques, malgré son contexte familial difficile, les partisans montréalais croient fermement que Slafkovsky possède un potentiel exceptionnel.
Ils soutiennent que, même si Lafrenière est en train de se solidifier comme un joueur de premier plan à New York, « Slaf » a les atouts pour devenir une force dominante et unique dans la ligue, un véritable « monstre » qui saura éclipser le Québécois à long terme.
Pour Lafrenière, le contexte est différent. Alors qu’il est sur le point de signer un contrat qui pourrait faire de lui l'un des jeunes les mieux payés de la LNH, avec un salaire annuel un peu plus élevé que Slafkovsky, il a l'avantage de jouer dans une équipe qui aspire à la Coupe Stanley dès cette année, avec une formation déjà bien établie.
En jouant aux côtés de Panarin et Trocheck, il a bénéficié de l'expérience et du talent de ses coéquipiers, ce qui lui a permis de se développer dans un environnement propice à la réussite.
Ce n’est pas le cas de Slafkovsky, qui doit composer avec un Canadien en reconstruction et un environnement médiatique montréalais sans pitié.
L'histoire n'est pas encore écrite, et il faudra attendre les années à venir pour voir qui, entre le Slovaque et le Québécois, dominera réellement la LNH.
Pour l'instant, les partisans des Canadiens espèrent que le monstre en devenir qu'ils voient en Slafkovsky finira par se manifester, pendant que ceux des Rangers savourent le succès retrouvé de Lafrenière.
Alors...Slafkovsky ou Lafrenière?