Martin St-Louis est devenu l’entraîneur à 500 millions de dollars. Le "cash" coule à flots derrière le banc du CH
Il n’est pas seulement l’entraîneur-chef du Canadien de Montréal. Il est un empire. Une machine à billets verts. Un cerveau financier déguisé en coach passionné.
Martin St-Louis, celui qu’on croyait modeste et discret, est en fait l’un des hommes les plus riches du monde du hockey. À ce jour, sa fortune personnelle est estimée à plus de 500 millions de dollars. Oui, tu as bien lu : un demi-milliard. Pas en rêve. En vrai.
Pendant que certains croient encore que le hockey est une affaire de passion et de sacrifice, St-Louis, lui, joue une toute autre partie.
Une partie de Monopoly, grandeur nature. Et il rafle tous les hôtels, toutes les rues, toutes les compagnies. Le hockey lui rapporte gros. Très gros. Et ce n’est plus juste une affaire de salaire.
Martin St-Louis a signé un contrat de 5 millions de dollars par saison jusqu’en 2027, faisant de lui le troisième entraîneur le mieux payé de toute la Ligue nationale. Seuls Mike Sullivan (6 M$ avec les Rangers) et Jon Cooper (5,3 M$ avec Tampa) le devancent.
Mais attention : St-Louis n’est pas l’entraîneur le mieux payé… il est le plus riche. De loin. Car si Cooper et Sullivan encaissent des chèques, Martin, lui, fait fructifier un empire financier complexe, puissant, et redoutablement bien géré.
Des millions comme joueur, et ensuite?
Sa carrière de joueur dans la LNH lui a rapporté plus de 55 millions de dollars US en salaires. Déjà là, on parle d’un empire financier énorme. Mais ce n’était que le début. Car contrairement à bien des anciens joueurs qui dilapident leur fortune, St-Louis a pris une autre voie. Celle des placements stratégiques.
Il a lancé Seven7, une firme d’investissement fondée avec son ancien coéquipier Jeff Hamilton. Objectif : investir dans des startups du monde sportif et les faire exploser. Le premier coup de génie? LiveBarn.
Ce service qui diffuse des matchs amateurs en ligne, est maintenant partout dans les arénas de l’Amérique du Nord.
Grâce à Seven7, Martin St-Louis en est devenu actionnaire fondateur. Aujourd’hui, LiveBarn génère près de 10 millions de dollars de revenus annuels, et sa mise en vente pourrait rapporter de 20 à 30 millions de dollars à St-Louis. En une seule transaction. Une bombe financière.
C’est l’équivalent de six années de salaire de Kent Hughes, son propre patron, en un seul chèque.
Mais Martin ne s’est pas arrêté là. Il a aussi investi dans :
CCM Hockey, par l’entremise d’Altor Equity Partners et Seven7. L’entreprise vaut plus de 500 millions de dollars, et Martin est maintenant copropriétaire du géant rival de Bauer. Ironique, lui qui a porté du Bauer toute sa carrière.
EZ Ice, une entreprise qui vend des patinoires extérieures portatives, en plein boom nord-américain.
Sauce Hockey, une marque de vêtements qui cible les jeunes joueurs et amateurs du lifestyle hockey.
Martin n’est pas un simple investisseur passif. Il est stratégiquement impliqué dans la croissance de ces marques. Et ses retours sur investissement se chiffrent en dizaines de millions.
Quand Martin St-Louis a prêté son image à une publicité d’Hydro-Québec en 2023, les réseaux sociaux ont explosé. Pas à cause de la pub. Mais parce qu’il a touché 300 000 dollars pour 30 secondes à l’écran. Une somme jugée indécente par plusieurs… dans un Québec où les familles peinent à payer leur facture d’électricité.
C’est le reflet d’une société à deux vitesses. St-Louis incarne désormais cette élite sportive et financière qui vit dans un monde parallèle.
Pendant ce temps, sa famille vit toujours aux États-Unis, dans une luxueuse résidence au Connecticut. Sa femme vit comme une princesse... seule... surtout avec les trois "boys" qui sont à l'université ou dans une "prep school".
St-Louis, lui, vit seul à Montréal. Dans une maison de fonction discrète, mais entretenue à la cenne près. Les déplacements entre Montréal et les États-Unis se font en vol privé, souvent payé par l’organisation ou par les dividendes de ses placements.
Une fortune silencieuse, mais écrasante.
Au total, si on additionne :
Sa carrière de joueur : 55 M$
Son contrat actuel avec le CH : 20 M$ jusqu'en 2027.
Ses retours attendus sur LiveBarn, CCM, Sauce Hockey, EZ Ice : à déterminer.
Ses revenus publicitaires : 5 à 10 M$
Total, incluant ses placements boursiers, portefeuilles immobiliers, sociétés de gestion : 250 M$
On arrive à une fortune qui dépasse l'entendement. Ce n’est pas une estimation fantaisiste. C’est un calcul froid, crédible, basé sur des données connues du milieu des affaires.
Et le plus fou dans tout ça, c'est que St-Louis est désiré partout... comme coach...
Quand les Stars de Dallas ont congédié Peter DeBoer, ils auraient sauté sur l’occasion de signer Martin St-Louis. Jim Nill, DG des Stars, l’a dit sans détour : il veut un coach plus moderne, un coach « player », un coach comme St-Louis.
Heureusement pour Montréal, Hughes a sécurisé St-Louis avec son contrat de 5 M$/an l’an passé. Car sinon, Dallas l’aurait pris les yeux fermés.
Pendant ce temps, Kent Hughes gagne environ 1,7 million de dollars par année. Il n’est même pas dans le top 10 des DG les mieux payés de la ligue. Pourtant, c’est lui qui prend les décisions, qui gère les transactions, qui bâtit le club. Incroyable.
Quand Jean-Charles Lajoie, en 2024, a déclaré à QUB Radio que St-Louis allait démissionner, c’était brutal, cru, mal avisé.
Aujourd’hui, le karma a tranché. Martin St-Louis est encore en poste, prolongé. Et TVA Sports va perdre les droits de diffusion du CH.
TVA Sports a perdu près de 300 millions de dollars. St-Louis vaut 250 millions à lui seul.
C’est lui qui a eu le dernier mot. C’est lui que les autres clubs veulent. Et c’est lui, surtout, qui nage dans l'argent alors ses détracteurs s’enfoncent dans l’oubli.
Martin St-Louis n’est pas seulement le coach du CH. Il est une institution financière à lui seul. Un géant silencieux. Un homme qui a compris que le hockey, c’est une business. Et il est devenu le roi du capital.
Dans un monde qui brûle d’inégalités, Martin St-Louis brille de ses millions. Il n’a rien volé. Mais il représente un choc brutal entre deux réalités : celle du luxe intouchable… et celle des partisans qui comptent chaque sou pour se payer une soirée au Centre Bell.
Martin ne fait pas que coacher. Il amasse. Il construit. Il écrase.
Et pendant qu’il dirige une reconstruction sur la glace, c’est son propre empire financier qui domine le reste du vestiaire.