8 millions de dollars: Patrik Laine va passer à la banque

8 millions de dollars: Patrik Laine va passer à la banque

Par Marc-André Dubois le 2024-12-19

Patrik Laine va passer à la banque.

José Théodore est persuadé qu'il ne fera pas de cadeau au DG Kent Hughes.

Théodore est en amour avec Patrik Laine, un joueur qu’il compare à des légendes comme Alex Ovechkin.

«C'est là qu'on voit pourquoi c'est un deuxième choix au total après Auston Matthews. Pourquoi qu'à son premier match dans la Ligue nationale, à 18 ans, il a inscrit trois buts. Ça me fait penser un peu à Ovechkin.»

Avec six buts en sept matchs, Laine redonne espoir à une équipe qui semblait en quête d’un électrochoc offensif. Et selon Théodore, son impact ne se limite pas à la feuille de pointage.

«Je pense vraiment que Laine présentement donne un deuxième souffle à l'équipe et surtout à Martin St-Louis, qui avait besoin d'un gars comme ça pour, un peu, l'aider son équipe.»

Un tel éloge de la part d’un ancien joueur étoile montre à quel point Laine est devenu essentiel dans cette chambre.

Théodore n’a pas hésité à aborder la personnalité de Laine, qu’il qualifie de parfaite pour le marché montréalais. Avec son expérience dans un autre marché canadien (Winnipeg) et son attitude décontractée envers les médias, Laine semble avoir trouvé l’équilibre nécessaire pour performer sous les projecteurs du Centre Bell.

«Il a l'expérience d'un marché canadien. Sa façon de répondre aux médias et sa façon d'agir, c'est comme s'il s'enlevait un peu de pression. Et je pense que c'est bien pensé sa stratégie.»

Mais Théodore met en garde le Canadien : Laine est une superstar, et une superstar doit être payée en conséquence.

«S'il continue sa saison comme ça et qu'il finit avec 25, 30 buts. J'espère juste que l'organisation ne va pas essayer de le signer à rabais parce qu'il aime Montréal.

Il aime l'attention, mais on va être obligé de le payer à sa juste valeur, ça, c'est sûr.»

Georges Laraque parlait d'un contrat de 7 ans et 49 M$, soit 7 M$ par année.

À écouter Théo, Laine deviendra le joueur le mieux payé du CH avec au minimum 8 M$ par année. Surtout qu'il peut négocier dès cet été, alors qu'il va rester un an à son contrat.

Si le Canadien de Montréal hésite à offrir un contrat lucratif à Patrik Laine, plusieurs raisons pourraient expliquer cette prudence, malgré ses performances impressionnantes sur l'avantage numérique.

Ces hésitations reposent à la fois sur des considérations financières, des questions de constance dans son jeu et les enseignements tirés de situations similaires dans le passé.

Voici pourquoi le CH pourrait réfléchir à deux fois avant de lui donner un contrat à long terme et très coûteux :

Patrik Laine est un joueur qui, bien qu’extrêmement talentueux, a montré des hauts et des bas tout au long de sa carrière dans la LNH.

Il peut être spectaculaire sur plusieurs matchs, comme le montre son récent tour du chapeau, mais il a aussi traversé de longues périodes de disette offensive par le passé.

À Winnipeg comme à Columbus, Laine a parfois été critiqué pour son manque d’effort ou de constance, surtout lorsqu’il n’était pas aligné dans un rôle qui le mettait en valeur.

Offrir un contrat massif à un joueur qui n’a pas prouvé sa constance sur une saison complète pourrait s’avérer risqué.

Si Laine ne maintient pas son niveau de performance actuel, l’équipe pourrait se retrouver avec un contrat difficile à justifier.

Laine est reconnu pour ses talents offensifs, notamment son tir redoutable et sa capacité à produire des buts spectaculaires.

Cependant, ses lacunes défensives et son implication limitée dans les aspects plus complets du jeu sont bien documentées.

Le Canadien, qui cherche à construire une équipe équilibrée et robuste sous la direction de Martin St-Louis, pourrait hésiter à s’engager à long terme avec un joueur qui demande une attention constante pour compenser ses erreurs en zone défensive.

Bien que ses buts puissent masquer ces faiblesses à court terme, elles pourraient devenir problématiques sur une saison complète.

Un contrat trop généreux pour Laine, basé sur une période de succès relativement courte, pourrait rappeler ces erreurs passées.

Depuis son arrivée, le directeur général Kent Hughes a montré qu’il privilégiait la prudence financière et la gestion stratégique des actifs. Les signatures ou acquisitions coûteuses ne sont envisagées que si elles s’inscrivent dans le cadre d’un plan à long terme pour l’équipe.

Laine pourrait demander un contrat qui reflète son statut de deuxième choix au repêchage et de marqueur prolifique, ce qui placerait son salaire parmi les plus élevés de l’équipe.

Hughes pourrait hésiter à offrir ce genre de contrat si cela compromet la flexibilité nécessaire pour prolonger d’autres jeunes joueurs clés ou pour ajouter des pièces manquantes à l’avenir.

Bien que Laine semble bien gérer la pression d’un marché canadien, comme il l’a montré à Winnipeg, la réalité montréalaise est encore plus intense.

À Montréal, chaque erreur est amplifiée par les médias, et les partisans attendent un niveau d’effort irréprochable de la part de leurs joueurs vedettes.

8 M$ par année pour Patrik Laine...accepté ou refusé?