Jeff Gorton a déjà mis le grappin sur son choix de première ronde en 2026

Jeff Gorton a déjà mis le grappin sur son choix de première ronde en 2026

Par André Soueidan le 2025-08-16

Oui, vous avez bien lu.

Pendant que les autres directeurs généraux jouent à l’aveugle, à espérer que leur recruteur européen ait pris assez de notes sur un coin de table à Bratislava, le patron du Canadien lui, aurait déjà identifié son diamant brut.

Un jeune attaquant qui a fait exploser le Hlinka-Gretzky Cup en plein été, un tournoi qui, soyons honnêtes, sert souvent de première vitrine pour les futures superstars de la LNH.

Et si vous pensez que Gorton n’y a pas jeté un coup d’œil, détrompez-vous. L’homme n’a pas seulement un plan pour la saison prochaine : il a une stratégie qui va jusqu’au repêchage 2026.

Le nom qui circule déjà dans les coulisses? Un gamin suédois au nom nordique : Marcus Nordmark.

Retenez ce nom, parce que dans deux ans, il risque de résonner fort.

Ce qui s’est passé au Hlinka n’était pas une illusion.  Et au milieu de cette avalanche de buts, un seul visage sortait du lot.

Nordmark a dominé les Américains, il a martyrisé les Allemands, et il a rappelé à tout le monde que la Suède produit encore, année après année, des talents capables de renverser une franchise.

Pour vous donner une idée : dans ses deux premiers matchs, le gamin a ramassé six points, dont quatre à lui seul dans une démolition de 10-0 contre l’Allemagne.

Vous voulez un joueur qui aime les gros moments? Le lendemain, alors que la Suède tirait de l’arrière 3-1 face aux États-Unis, c’est encore lui qui a sonné la révolte avec un but et une passe.

Résultat final : 5-3 Suède. Merci, bonsoir.

Mais attention, le plus fascinant n’est même pas ce qu’il a fait sur la glace.

C’est où il va évoluer cette saison. Parce que Marcus Nordmark ne jouera pas en Amérique.

Il ne sera pas dans la OHL, ni dans la WHL, ni même dans la NCAA. Il va rester à Stockholm, là où tout a commencé : avec Djurgårdens IF.

Le mythique club suédois qui a produit une armée de premiers choix au fil des ans.

Et ça, croyez-moi, c’est de la musique aux oreilles des recruteurs.

Parce que Djurgården, c’est un peu comme Harvard pour les joueurs de hockey.

Un pipeline vers la LNH. Nordmark sera l’attraction numéro un de la J20 Nationell en 2025-2026, et s’il continue sur sa lancée, il pourrait même avoir des minutes dans la HockeyAllsvenskan avec les pros.

Autrement dit : chaque semaine, quelque part en Suède, ce kid va donner un show, et Jeff Gorton aura un espion dans les estrades.

Il pense déjà à 2026. Il a déjà encerclé le nom Nordmark avec un gros marqueur rouge sur son tableau.

Et pourquoi? Parce que ce gars-là a la mentalité d’un tueur. « I love to score and I love to compete », a-t-il dit après une défaite de la Suède en match préparatoire.

Traduction libre? “Si je perds un match, je reviens le lendemain pour tuer tout ce qui bouge.” C’est ce genre de mentalité que Gorton veut ramener à Montréal.

Le Canadien a besoin de buteurs. Pas de patineurs jolis, pas de joueurs “responsables” qui ne marquent jamais.

Des buteurs. Des gars qui transforment une défaite en victoire par pure volonté.

Nordmark, c’est exactement ce profil. Et ne sous-estimez pas l’héritage : son père, Robert Nordmark, a joué dans la LNH, a gagné l’or avec la Suède, et a transmis à son fils ce goût maladif du hockey.

On ne parle pas d’un fluke. On parle d’une lignée.

Alors, que va-t-il se passer? Si le Canadien termine encore dans la deuxième moitié du classement en 2025-2026, comme la logique le dicte, il pourrait se retrouver pile dans la zone de sélection où Nordmark est pressenti.

Aujourd’hui, les mock drafts l’envoient entre le 12e et le 18e rang. Exactement là où le CH risque de repêcher. Est-ce que vous voyez la tempête se former?

Et c’est là qu’il faut comprendre la vraie subtilité du travail de Gorton. Il sait qu’il ne peut pas attirer un Robertson ou un Marner à Montréal.

Il l’a vécu, il l’a senti, il l’a subi. Mais il peut identifier le prochain Robertson, le prochain Marner, avant que les autres DG s’en rendent compte. Et Marcus Nordmark, c’est peut-être ça.

La beauté du hockey, c’est qu’un tournoi de juillet peut changer une carrière.

Le Hlinka, c’est souvent là que les grands noms commencent à émerger.

Les Crosby, les Stamkos, les Bedard… tous ont eu leur moment de gloire dans ce genre de vitrine. Et aujourd’hui, c’est Nordmark qui s’est emparé du spot.

Le plus ironique dans tout ça? En 2026, quand Gorton ira annoncer son choix, on entendra les puristes dire : “Ah, on l’avait vu venir.”

Mais ceux qui suivent vraiment, ceux qui lisent entre les lignes, savent déjà que le Canadien a mis le grappin sur son choix. Pas officiellement, pas publiquement. Mais stratégiquement.

Alors rappelez-vous bien ce nom. Pas pour aujourd’hui, pas pour demain.

Mais pour 2026.

Parce que pendant que Montréal se débat dans le présent, Jeff Gorton prépare déjà son futur.

Et ce futur, il pourrait bien avoir un accent suédois.

ska fortsätta...