À Toronto, on rit de Jonathan Drouin...

À Toronto, on rit de Jonathan Drouin...

Par Marc-André Dubois le 2020-06-18

- À Toronto, on rit de Jonathan Drouin...

- Pour avoir osé se comparer à Mitch Marner....

"C'est comme si Nail Yakupov se comparaît à William Nylander" affirme la radio TSN 1050.

- OUCH...

- Ça FESSE dans le DASH...

«Ça fait du bien, les joueurs présents ici à Brossard sont heureux de recommencer à patiner. C’est différent à l’aréna, mais de revenir à la normale un peu, c’est bon pour le moral.»

«Il y a plusieurs règles à respecter. Il faut prendre notre température à la maison avant de partir. Il y a une application sur notre téléphone et on doit envoyer le résultat à Graham (Rynbend), le thérapeute en chef de l’équipe. On porte aussi un masque à l’intérieur de l’édifice. C’est quand même différent. On entre, on patine et on sort. Tu ne peux pas t’asseoir dans le salon des joueurs. Tu ne peux pas relaxer dans le sauna ou le spa après l’entraînement.»

«Je n’ai pas eu de traitements durant le confinement, mais j’ai eu le temps nécessaire pour guérir. Je n’ai pas de limitations sur la glace en ce moment. Je ne ressens aucune douleur à ma cheville et mon poignet. Je n’ai pas de crainte, je peux jouer au hockey comme je le veux. À la fin de l’année, j’avais de petits bobos.»

«Il y avait d’autres choses aussi qui m’embêtaient, a-t-il répliqué. Le synchronisme n’était vraiment pas bon pour moi. Je venais de manquer trois mois de hockey. Je le dis souvent : tu peux t’entraîner et faire un paquet de choses dans le gymnase, mais il n’y a rien comme l’action d’un match. J’avais du retard. Je n’étais pas le joueur que j’étais en début de saison.»

«C’est un peu une deuxième chance pour moi. J’avais adoré mon début de saison. Je me sentais bien, c’était mes meilleurs matchs depuis mes débuts à Montréal. Je jouais avec confiance. Je voulais retrouver ce sentiment en fin de saison, mais c’est difficile quand tu reviens d’une blessure. Des blessures pendant trois ou quatre mois, ça fait mal. Je suis en santé maintenant. Je suis au niveau que je voulais. Je souhaite devenir un joueur d’impact tous les soirs, c’est mon objectif.»

«Comme équipe, on a aussi une deuxième chance. Quand tu regardes le classement, on ne devrait pas être en séries. Mais on devra profiter de cette occasion, si on finit par jouer au hockey. Pour mes premières séries avec le Canadien, je m’attendais à jouer devant un Centre Bell plein. Il s’agira d’une autre expérience, mais j’ai hâte de la vivre.»

«J’ai regardé des vidéos de mon début de saison. L’an dernier, j’avais aussi visionné plusieurs vidéos avec Dominique [Ducharme]. Dans les derniers mois, je regardais ce que je faisais de bien et de mauvais en début d’année.

«J’aime travailler sur des aspects de mon jeu. Je me suis aussi concentré sur mon tir. Je peux regarder un [Auston] Matthews ou un [Patrik] Laine, des gars qui tirent de partout. En trois mois, tu devais profiter de ce temps pour regarder des vidéos. Je trouvais ça vraiment important.

«J’aime aussi regarder des joueurs qui sont assez similaires à moi. En ce sens, j’ai regardé des scènes de Mitch Marner. Il bouge toujours sur la glace, il n’arrête jamais. Quand j’étais à mon sommet en début de saison, j’étais aussi très actif et impliqué. C’est ce sentiment que je voudrai retrouver.»